Skyler Robyn Hepburn

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28 Mai 2003, un après-midi dans la chambre de Robyn Hepburn. Cher Journal, Voilà deux ans que je tourne sans cesse tes pages blanches, ne sachant que raconter de mon existence. J’ai toujours pensé que j’étais tout ce qu’il y a de plus banale, et que ma vie ne méritait pas d’être énumérée chaque jour dans une sorte de journal inutile. Je suis fille unique, mon père est dentiste, ma mère est ce qu’on appelle une « femme au foyer ». Je n’ai qu’une poignée d’amis, et par amis j’entends des personnes sur lesquelles je peux compter dans n’importe quelle situation. La meilleure d’entre eux, soit la fille que je considère comme ma plus grande amie s’appelle Betty. Nous nous connaissons depuis des années. Je ne suis pas intéressée par les garçons, du moins pas encore. Je les trouve tellement immatures que ça ne me dit rien du tout d’avoir une quelconque amourette avec l’un d’entre eux. Car oui, à mon âge, sortir avec un garçon implique un bisou le matin, un bisou le soir et basta ! Mes journées se résument donc à aller à l’école, faire mes devoirs avec ma meilleure amie et passer du temps avec ma famille. C’est bien ce que je disais, une vie simple, sans problème. Rien qui ne nécessite des lignes et des lignes de récit. Pourquoi écrire aujourd’hui alors ? Parce qu’il s’est enfin passé quelque chose d’inhabituel. Et jusqu’alors, je n’avais jamais rien connu d’aussi étrange.   Je ne savais pas à qui raconter cette histoire, c’est pourquoi j’ai enfin décidé de t’ouvrir pour écrire quelque chose. Au fond, c’est comme si je me confiais à quelqu’un.. Je n’ose pas en parler à ma meilleure amie, ni à mes parents, car moi-même je ne sais du tout de quoi il s’agit. Je suis une fille sensible qui accorde beaucoup d’importance au regard des autres –même ceux que je ne connais pas-, à ce qu’ils pensent de moi, je n’ai pas envie de les décevoir. Même si je ne suis pas sensible à la gente masculine, il n’est pas rare qu’on me complimente sur ma soit disante « beauté naturelle ». Toujours est-il qu’un groupe de filles à l’école sont jalouses de ce que je semble dégager. Ce qu’elles ne comprennent pas, c’est que je ne souhaite en aucun cas leur faire de l’ombre, je veux juste rester en paix avec mes amis. Malheureusement, ces pestes semblent voir la situation d’un autre œil. Hier donc, comme tous les soirs, j’attendais mon bus non loin de l’école. Mais cette fois-ci, j’étais toute seule. J’avais pu entendre leurs rires stridents plusieurs mètres avant qu’elles n’arrivent. Je savais que ces filles rentraient avec papa-maman en voiture, je n’avais donc pas compris ce qu’elles pouvaient bien faire dans ce coin perdu. Arrivé à ma hauteur, le groupe de filles se positionna de manière à ce qu’elles forment un cercle autour de ma personne. Autrement dit, j’étais piégée. Je ne leur avais rien fait, je ne pensais pas qu’elles voulaient me faire du mal. J’ai compris ce qu’elles mijotaient quand la « chef de clan » a sorti une paire de ciseaux de son sac. Je fus vite prisonnière et contrainte d’observer avec stupeur les ciseaux se rapprocher de mon visage.. et de mes cheveux. Comme je te l’ai dit, Journal, j’accorde beaucoup d’importance à mon apparence et plus particulièrement à ma chevelure rousse cuivré. Je l’ai hérité de ma grand-mère maternelle et j’y tiens énormément. Je me souviens avoir fermé les yeux très fort et d’avoir ressenti une grande colère. Un bruit strident éclata, suivit de plusieurs cris, puis plus rien. Lorsque je rouvris les yeux, j’étais seule au bord du trottoir, entourée d’une multitude de morceaux de verre. La vitre de l’abri de bus avait éclaté en un nombre incalculable d’éclats. Sous le choc, j’avais marché, marché, marché, jusqu’à me retrouver machinalement devant la maison. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’intime sensation que l’explosion n’était pas seulement un accident. J’avais voulu tellement fort que ces filles s’en aillent, c’est étrange non ? Je pense que je vais en parler avec ma mère, tiens justement elle m’appe… Plus tard dans la soirée... Tu ne vas jamais croire ce que j’ai te à dire : je suis une sorcière. Pas dans le sens péjoratif du terme, non, mais je sais faire de la magie. Il semblerait que j’ai hérité de bien plus que de la chevelure de Grand-Mère. Après avoir discuté avec maman, elle a souhaité me parler d’un secret de famille longuement conservé. En effet, mes ancêtres maternelles descendent d’une grande famille de sorcier. Ma mère n’en est pas une, il semblerait qu’une génération ait été sautée. Je ne sais pas quoi penser de tout ça. Je suis excitée, j’ai toujours rêvé de pouvoir faire comme dans les livres, mais je doute que ce soit aussi simple. Il semblerait que je doive aller dans une école qui s’appelle « Poudlard », qui se trouve assez loin de chez moi. J’ai entendu mes parents dire que nous devions déménager, qu’ils voulaient que je reçoive tous les conseils nécessaires pour appréhender mon avenir en tant que magicienne. Je suppose qu’ils étaient au courant depuis le début, qu’ils se doutaient que ça arriverait tôt ou tard…En plus, je n’ai pas le droit d’en parler, je sens que la nuit va être longue... (+++++++++++) Septembre 2003, dans la nouvelle chambre de Robyn Hepburn Cher Journal, Beaucoup de choses se sont passées depuis ce fameux soir de Mai. Entre le déménagement, la rentrée dans ma nouvelle école, mon anniversaire.. je n’ai pas eu le temps d’écrire à nouveau. Je vais d’ailleurs devoir faire vite puisqu’il faut que j’aille acheter mes fournitures scolaires, qui sont pour le moins.. Surprenantes ! J’hésite encore entre le hibou ou le chat (il est hors de question que je me trimbale avec un rat ou un crapaud). Bref, après l’incident de l’arrêt de bus,  plus personne ne m’a embêté. Les gens ont commencé à avoir peur de moi, de nombreux pouvoirs se manifestaient de jour en jour, au point que même mes meilleurs amis eurent peur de s’approcher. Au final, personne ne vint me dire au revoir lorsque nous avons plié bagage. Mais ce n’est pas plus mal. J’accepte assez bien la chose car je sens qu’une toute nouvelle vie m’attend. Une vie dans laquelle il y aura tellement d’évènements que je n’aurai même plus le courage de tenir un journal intime. Le jour de mes 11 ans, le 2 Juillet précisément, j'ai reçu une lettre annonçant mon admission dans l’école Poudlard. J’ai passé des jours et des jours à observer le morceau de papier soigneusement calligraphié. Nous quittions mon village natal trois jours plus tard. Notre nouvelle maison est chaleureuse, mais surtout très grande. De ma chambre, j’ai une vue imprenable sur le voisinage. Ah, Maman m’appelle, je dois y aller. PS : c’est décidé, je prends un chat. (+++++++++++) 2010, pendant les grandes vacances, dans le salon des Hepburn. Cher Journal, JE T’AI ENFIN RETROUVE ! Si tu savais toutes les heures que j’ai passé à te chercher, pour une fois que j’avais des choses à raconter… Ça fait déjà 10 ans ! C’est tellement amusant de relire les pages que j’ai précédemment écrites. Qu’est-ce que j’étais jeune, les choses ont bien changé depuis. Je vais tenter de faire une synthèse de tout ce qui a bien pu arriver. Il semblerait que dans ma dernière confession, je sois sur le point de faire des emplettes pour la rentrée. Je garde un souvenir très net de cette journée tellement j’ai peiné à trouver mon chemin. Heureusement, j’ai vite fait la rencontre d’autres magiciens de mon âge qui m’ont aidé à trouver mon bonheur. Je me souviens encore du choix de ma baguette chez Olivander’s. Novice en la matière, j’ai bien failli lui crever un œil. Finalement, je suis sortie avec une baguette en bois d'épicéa de 33cm contenant une plume de phénix. J’ai tout de suite senti qu’il y avait un lien spéciale entre nous deux, nous étions connectées, c’était la bonne baguette. La preuve est qu’après toutes ces années, je l’utilise encore. Comme quoi je suis une fille déterminée, j’ai effectivement acheté un chat. Il s’appelle Roxy et il est aussi roux que moi. Au moins, nous faisons la paire. Quelques semaines après, il était temps de faire ma grande rentrée à Poudlard. Le monde magique m’avait semblé si différent du monde moldu auquel j’appartenais à l’époque (monde moldu = monde des humains normaux). Je vais t’épargner tous les détails sur le voyage et revenir sur un évènement qui, en général, marque tous les magiciens : la répartition dans les maisons. J’avais été la première à passer, la première de tous les premières années, avec une boule au ventre monstrueuse. J’avais discuté dans le train avec des filles qui m’avaient confiées que je devais être partout sauf chez les serpentards. Mais d’après ce que j’avais compris, j’étais loin de correspondre au profil. Finalement, je fus envoyé chez les Poufsouffles, qui s’avéra être une maison qui me correspondait parfaitement. Je fis de nombreuses connaissances, et mes années là-bas passèrent à une vitesse folle. Je franchie avec brio tous les examens de fin d’année, ce qui me permis d’envisager une carrière dans la médicomagie. C’est pour cette raison que j’ai choisi de continuer mes études au sein de l’Université Miller. Je ne sais pas encore ce qui m’attend, mais j’imagine que je reviendrai dans quelques années pour faire un nouveau bilan. En tout cas, je suis heureuse et c'est le principal.. XOXO, Robyn. [/i]

BEHIND THE SCREEN

ton prénom ou pseudo • Emma (qui est mon prénom et mon pseudo) ton âge • 19 ans que penses-tu de Waddi ? • Je le trouve très original, c'est le premier forum HP que je vois avec une Université mais, comment t'es arrivé là ? • Grâce à PRD t'as lu le règlement? • Oui, bien sur. un dernier mot d'amour? • J'adore vos icônes