-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 few meters away from the ground ☇ clyde

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Abbie L. Huntington

Abbie L. Huntington

ADMIN ▽ étudiante de Miller, présidente d'Hébé


△ sur le forum depuis : 03/09/2012
△ parchemins : 163
△ on te trouve : à l'université Miller
△ âge réel : 29



more about me
(relations):

few meters away from the ground ☇ clyde Empty
MessageSujet: few meters away from the ground ☇ clyde   few meters away from the ground ☇ clyde EmptyDim 13 Jan - 16:33

few meters away from the ground ☇ clyde 1172759287



    « Un homme est fait de choix et de circonstances. Personne n’a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun en a sur ses choix. »


    Mon corps avait de plus en plus de mal à suivre les journées éprouvantes auxquelles je me tenais de faire face. Entre les cours, les soirées hebdomadaires et les responsabilités de présidente, j'avoue avoir quelques difficultés à suivre le rythme. En effet, je suis tenue d'organiser la plupart des fêtes universitaires et malheureusement, ça ne se résume jamais à faire une liste d'invités et acheter de quoi boire et manger. J'ai plusieurs fois songé à déléguer les tâches, mais je prend tellement mon rôle à cœur que j'ai un peu de mal à ne pas faire les choses moi-même. Cependant, il semble qu'un jour ou l'autre je devrai inévitablement y avoir recours. Malheureusement, je n'ai encore trouvé personne capable de m'aider et surtout, avoir suffisamment de goût et d'expérience pour me remplacer complètement en cas d'incapacité.

    Si je suis aussi faible, c'est forcément à cause de l'absence de Samuel. Celui-ci ne s'est pas présenté en cours depuis 3 jours et j'ignore où il peut bien se trouver. Cette foutue malédiction qui nous lie a le don de me mettre en rogne ; être dépendante de quelqu'un et surtout d'une personne avec laquelle on ne s'entend pas, ce n'est pas du tout évident. De plus, notre lien devient de plus en plus imposant... Même si on a tous les deux eu du mal à accepter la situation, nous apprenons aujourd'hui à passer du temps ensemble, aussi pénible soit-il.
    Malheureusement, au cours de notre dernière entrevue, une dispute plutôt violente a éclatée : Samuel m'a reproché de l'empêcher de vivre sa vie. J'ai beau avoir une certaine patience, je n'ai pas supporté sa critique. Ce n'est pas de ma faute si ma grand-mère n'a pas accepté la relation de mes parents, si les Wallace se sont proposés pour nous aider.. Je n'étais qu'une enfant et par conséquent n'avais pas mon mot à dire. Il me pousse à croire que j'aurais mieux fait de mourir plutôt que de lui imposer ma présence. Résultat : plus aucune nouvelle. Encore si ça ne tenait qu'à moi, je veux bien comprendre qu'il m'évite et veuille me faire souffrir, mais ça le concerne tout autant et je n'ose même pas imaginer son état.

    Toujours est-il qu'après une longue journée de cours, j'ai fait un léger malaise dans les couloirs. Heureusement qu'une amie était derrière moi pour me rattraper, car je me voyais déjà avec un sacré et douloureux trauma. La magie a beau faire des miracles, j'aurai été dans un état lamentable pendant plusieurs jours. L'infirmière, qui commence à me connaître, m'a renvoyé expressément dans la résidence des Chara pour reprendre des forces. Comme d'habitude, j'ai suivi ses précieux conseils et rejoint mon lit aux alentours de 20 heures. Plusieurs personnes sont venues me rendre visite pour prendre de mes nouvelles et exposer des idées pour la prochaine soirée. Deux amies sont également passées apporter à manger et je me suis enfin retrouvée seule avec moi-même et mes pensées.
    Il est maintenant 1 heure du matin et j'ai beau essayé de me reposer depuis 2 heures, impossible de trouver sommeil. En soit, j'ai plus tendance à manquer de force « psychologique » et dormir n'arrangera en rien ma situation. Aussi contradictoire que ça puisse paraître, j'avais besoin de me dégourdir les jambes et surtout me changer les idées.

    Je sortis du lit assez maladroitement et trébuchai sur une pile de vêtement qui traînait en plein milieu de la chambre, plongée dans le noir. Malgré tout ce boucan, je doutai avoir réveillé quelqu'un à cette heure-ci. Chez les Chara, on a tendance à dormir très peu (une question d'habitude je suppose). Les balades nocturnes sont autorisées dans le campus, sauf que l'endroit où je voulais me rendre se trouvait en plein cœur de l'université. L'avantage d'être présidente d'une confrérie, c'est qu'on connaît toutes les combines pour rentrer discrètement et éviter les rondes du gardien.
    Au fond des toilettes des filles se trouve une fenêtre qui ferme à l'aide d'un simple loquet. À chaque passage dans les toilettes, j'ai tendance à aérer et oublier de le fermer. Quel hasard qu'il soit resté fermer ce soir-là, n'est-ce-pas ? Je m'appuyai sur un petit muret pour pousser la fenêtre en question, qui faisait tout juste ma taille. Je réussis non sans peine à m'insérer dans la petite pièce et entrepris de rejoindre les escaliers de service.

    Arrivée tout en haut, je déverrouillai la porte à l'aide d'un sort basique appris à Poudlard : « alohomora ». Un léger cliquetis m'indiqua que j'avais effectivement ouvert la porte. Je m'engouffrai dans l'air frais et enveloppant qui régnait sur le toit. Cet endroit est interdit aux étudiants, mais la vue est magnifique et inspire à la sérénité. Je m'assis contre le mur de la cheminée en fermai les yeux pour souffler. Je restai comme ça une bonne heure, l'esprit vide et libéré; ça faisait un bien fou...
    Soudain, j'entendis un bruit de pas en direction de la porte. Je me levai rapidement en tentai de trouver un coin où me cacher. Tapis dans l'ombre, j'observai attentivement qui pouvait bien venir sur le toit à une heure pareille. Remarque, puisque j'étais là, pourquoi pas les autres...
Revenir en haut Aller en bas


Clyde A. Leatherman

Clyde A. Leatherman

ADMIN ▽ étudiant de Miller, Hébé


△ sur le forum depuis : 12/03/2012
△ parchemins : 532
△ on te trouve : près du bar !
△ âge réel : 29



few meters away from the ground ☇ clyde Empty
MessageSujet: Re: few meters away from the ground ☇ clyde   few meters away from the ground ☇ clyde EmptyDim 13 Jan - 21:30

few meters away from the ground ☇ clyde Tumblr_mbtyx94zS31qkdght
« PHOEBE & CLYDE. »

Rien ne trouble plus puissamment quelqu'un que la réalisation subite
de son ardent désir.




    La soirée battait de son plein, et Clyde se frayait un chemin parmi la foule d'étudiants rassemblée dans le salon. Un de ses amis vivait du côté moldu de Londres avec sa famille, qui s'était d'ailleurs absentée jusqu'au début du mois prochain pour partir à Hawaï. Ils avaient de ce fait confié les clés de la maison à leur fils, ainsi que toutes les responsabilités habituelles – entendons par là trier le courrier, arroser les plantes et nourrir les animaux. Quelle bonne blague, songea le jeune homme qui venait d'éviter in extremis le verre de mojito qui était tombé à ses pieds. Voilà six jours que son ami avait la demeure à sa charge, six jours, et c'était déjà la cinquième soirée. Clyde ne s'était pas présenté à la fête de la veille, ayant une composition sur les potions intensives et charmes thérapeutiques à terminer. Mais après avoir entendu des échos le lendemain matin en amphi sur la « soirée monstrueuse » qu'il avait manqué, il avait finalement décidé d'y mettre les pieds ce soir.. Grossière erreur. Comme il y avait beaucoup trop de monde pour une maison de cette taille, il semblait inévitable le fait que la soirée parte en vrille. Des filles qui donnaient l'impression de jouer à qui piaille le plus fort dans le couloir, la porte d'entrée cassée, un concours de percussions avec l'argenterie dans la cuisine, des gens qui marchaient sur la piscine gelée, et passons les détails sur ce qui avait lieu à l'étage. Résultat ? Clyde avait mal à la tête, et ne songeait plus qu'à sortir d'ici, alors qu'il ne devait pas être plus de minuit et demi. Non pas qu'il n'aimait pas les grosses soirées, loin de là, il était même un des premiers à mettre la maison sans dessus dessous quand ce n'était pas celle de l'un de ses bons potes – et que tout le monde était bien trop alcoolisé pour l'accuser le lendemain. Il croisa l'organisateur de la soirée, trop occupé avec une demoiselle pour lui accorder son attention. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, Clyde reconnaissait d'ailleurs cette fille comme une des membres de leur confrérie. Et oui, quand il y avait une fête dans Londres, les χαρά n'étaient jamais loin, c'est bien connu.. D'ailleurs la maison regorgeait d'étudiants venant de Miller, qui avaient délaissé leur campus pour venir ici. Clyde sortit pas l'arrière cours, décidant qu'il n'attendrait pas que son ami ait fini ses petites affaires pour le saluer, et s'engagea sur la rue pavée de Londres, sortant son paquet de cigarettes. Mauvaise habitude des moldus qu'il avait pris là, mais il fallait avouer qu'on en devenait vite accro. Il sourit à la pensée de sa sœur, qui ne pouvait jamais s'empêcher de le réprimander à chaque fois qu'elle le trouvait avec un de ces machins au bout des lèvres. Evana lui manquait, il fallait qu'il pense à lui envoyer un hibou afin qu'ils se retrouvent quelque part sur le campus cette semaine.

    Le garçon alluma sa cigarette et accéléra le pas, cherchant une étroite ruelle où il lui serait possible de transplaner. Soudain, une voix stridente se fit entendre entendre derrière lui. Une voix qui criait même son nom.

    « Clyde ! » fit la jeune fille, avançant vers lui du mieux qu'elle pouvait avec ses talons aiguilles. Le garçon ne l'identifia qu'après, lorsqu'elle s'avança dans le halo de lumière du lampadaire grésillant sous lequel il se tenait. Amanda, une grande brune aux yeux en amande, étudiante chez les χαρά , et actuellement dans sa classe. « Qu'est ce que tu fais ? » lui demanda-t-elle. « Je rentre à Miller, répondit l'intéressé en soupirant. Je suis fatigué. » « Je viens avec toi, dit la jeune fille en lui prenant le bras. J'ai tellement mal aux pieds que je ne profite même plus de la soirée ! » gémit-elle. Le garçon haussa les épaules et repris sa marche, accompagné d'Amanda. Quelques minutes plus tard, il dénicha une allée sombre à côté d'un magasin d'informatique, dans laquelle il s'engouffra. Les deux jeunes adultes transplanèrent. Quelques secondes plus tard, ils étaient devant l'entrée Ouest de l'Université. Clyde se dirigea vers le bâtiment de leur confrérie en baillant, mais Amanda semblait penser autrement. La jeune fille lui tira le bras et le dirigea vers les bâtiments universitaires, marchant d'un pas décidé. Le garçon coula un regard vers l'étudiante, qui lui répondit par un petit clin d’œil. Il poussa un soupir et se passa une main sur le visage ; si Amanda titubait en marchant, ce n'était peut être pas simplement à cause des talons, et il venait tout juste de le réaliser. L'odeur de vodka qui lui chatouilla les narines lorsqu'elle lui demanda d'accélérer le pas ne fit que confirmer ce qu'il pensait.

    Il se laissa entraîner par la jeune fille, décidant finalement qu'une soirée en compagnie d'Amanda était mieux qu'une soirée tout seul dans son lit. Ils entrèrent dans le bâtiment principal de l'Université, et elle le pris par là main. Ils gravirent plusieurs escaliers avant que Clyde ne réalise où elle comptait finalement aller : le toit, évidemment. La jeune fille poussa la porte, qui s'ouvrit dans un grincement désagréable, et ils arrivèrent sur les lieux. Clyde respira un grand coup et fit quelques pas. La vue qu'on avait d'ici était quelque chose à voir au moins une fois durant ses années passées à Miller, c'était indéniable. Il sentit de petites mains lui enserrer la taille, et en déduit qu'Amanda était d'humeur affectueuse. Mais lorsque le garçon se retourna pour tenter de capturer ses lèvres.. Elle se mis à parler. Et malheureusement, elle ne s'arrêtait pas. Clyde grimaça ; il aurait du se souvenir qu'Amanda était une grande pipelette, et que l'alcool n'arrangeait pas les choses. Et voilà qu'elle commençait à déblatérer un trop grand nombre de chose pour retenir son attention : sa famille, la mort de son chien, les cours qu'elle ne comprenait pas, le professeur de potions « trop sexy » selon ses copines, et encore, c'était les grandes lignes. Clyde poussa un soupir, se massant doucement les tempes : s'il ne l'arrêtait pas maintenant, ils n'étaient pas prêts d'en finir. Pourquoi s'était-il laissé entraîner ici d'ailleurs..

    « Clyde, tu es là ? » fit brusquement la demoiselle, le tirant de ses pensées. « Quoi ? Ah oui, oui bien sur.. » « D'accord. Donc je disais.. » « Écoutes, Amanda.. la coupa le garçon avant qu'elle ne recommence, on est là pour apprécier la soirée, d'accord ? Alors calmes-toi, et profites.. » dit-il en avançant vers elle, un petit sourire aux coins des lèvres. Il s'approcha davantage, et s'apprêtait à l'embrasser, lorsque la brune renchérit de nouveau. « Ça ne te choque même pas, Clyde ? Enfin, Adam, du cours de sortilèges ! Je n'aurais jamais pensé qu'il pouvait s'intéresser à Maxine, enfin vraiment je.. » « Quoi ? fit le sorcier en stoppant brusquement son mouvement. Winston-Jones ? » « Mais oui ! Répondit Amanda. Notant son regain d'intérêt soudain à la mention du nom de l'étudiante, elle ajouta d'un air suspicieux. Pourquoi ? Tu t'intéresses à elle, c'est ça ? » « Non. » « Ah d'accord, parce que je pensais que.. » « Amanda, tu ne pourrais pas juste te taire, s'il te plaît ? » Lâcha finalement le blond d'un ton excédé.

    Il n'avait pas vu venir la suite. Une main s’abattit sur sa joue dans un claquement sec, et voilà qu'Amanda se mettait à crier sur lui. Avant qu'il ne comprenne ce qui se passait, la jeune fille avait fait demi-tour à pas furieux. Il se frotta la joue en grommelant ; certaines filles étaient vraiment des hystériques. Il penserait à ne plus rien tenter avec Amanda à l'avenir. Clyde tourna les talons quelques secondes plus tard, décidant qu'il en avait eut assez pour la soirée, lorsqu'il avisa une silhouette qui se détachait vaguement dans la pénombre. Le garçon s'arrêta et fixa le coin sombre, interdit. Ses yeux ne pouvaient pas le tromper à ce point, il y avait réellement quelqu'un d'autre sur le toit.
Revenir en haut Aller en bas


Abbie L. Huntington

Abbie L. Huntington

ADMIN ▽ étudiante de Miller, présidente d'Hébé


△ sur le forum depuis : 03/09/2012
△ parchemins : 163
△ on te trouve : à l'université Miller
△ âge réel : 29



more about me
(relations):

few meters away from the ground ☇ clyde Empty
MessageSujet: Re: few meters away from the ground ☇ clyde   few meters away from the ground ☇ clyde EmptyMar 22 Jan - 23:35


    Je trouvai ironique le fait que mon envie de calme et sérénité se transforme soudainement en curiosité « malveillante ». J'avais beau être dans un état relativement pitoyable, cela n'empêcha pas le moins du monde mon côté fouineuse de reprendre le dessus. Je tendis l'oreille à l’affût du moindre bruit susceptible de m'éclairer sur l'identité du ou des vagabonds. La porte grinça soudainement en guise de protestation, m'indiquant que la personne qui venait de rejoindre le toit n'avait aucune peur de se faire repérer. À cette heure-ci, l'accès à l'université était théoriquement interdit aux étudiants, mais tout le monde s'accordait pour dire que chacun s'y est rendu au moins une fois depuis son arrivée. Je connaissais les rondes du gardien, il n'y avait aucune chance que ce soit lui, par conséquent, je misai sur un élève, voire deux en vue de ce qui s'offrait à mes yeux.
    Recroquevillée dans mon coin, je pouvais tout de même apercevoir deux silhouettes : un homme et une femme. Et à en croire par la fougue de la demoiselle, les jeunes gens étaient bien partis pour s'adonner à quelques galipettes sur le toit. Et voilà, c'est dans ces moment-là qu'on se demande toujours « pourquoi ? » ; pourquoi tu es sortie de ton lit ? Pourquoi tu es célibataire et frustrée ? Pourquoi tu tombes toujours sur des couples dans ces moments-là ? Pourquoi tu es fiancée à un mec avec lequel il est impossible de discuter ? Bref, pourquoi ?
    J'avais beau m’apitoyer sur mon sort, cela ne changeait en rien la situation cocasse dans laquelle je me trouvais. Après mûre réflexion, je décidai de prendre mon courage à deux mains, quitter le toit et laisser les deux étudiants vaquaient à leurs occupations. Sans compter qu'en sortant, j'aurai forcément l'occasion de mettre un nom sur ces visages flous et ma curiosité serait enfin comblée.
    Au moment même où je m'apprêtai à me redresser et faire acte de présence, la jeune fille se mit soudainement à déblatérer une horde de phrases sans queue ni tête. Je crois qu'en 5 minutes, j'en connaissais autant sur sa vie que n'importe laquelle de ses meilleures amies.. Visiblement, cela ne réjouissait pas plus que moi son compagnon, puisque ce dernier semblait avoir décroché depuis un bon bout de temps.

    Le jeune homme, d'un air exaspéré, tenta se reprendre le dessus sur la situation, mais il ne semblait guère être en mesure de faire terre son amie. Je n'arrivai à percevoir que quelques brides de la conversation, mais la dernière phrase eut le don d’émoustiller notre bavarde qui flanqua une grosse gifle à son interlocuteur. J'avais vraiment de la peine pour lui ; Je ne pus m'empêcher de rire, discrètement, les bruits couverts par la jeune fille en train de s'époumoner de colère.

    Nous n'étions plus que deux sur le toit, le garçon à la joue rouge et moi-même. Celui-ci se dirigea d'un pas décidé vers la sortie comme venait de le faire son amie; c'était dommage de ne pas découvrir son identité maintenant qu'il était seul. Je décidai donc que c'était le moment opportun pour sortir de ma cachette et m'approcher doucement de l'individu. Une fois à portée de sa vision nocturne, je levai les mains en l'air et lançai d'une voix légèrement moqueuse : « ne t'inquiètes pas, je ne vais pas te frapper ». On ne sait jamais comment peut régir quelqu'un qu'on surprend dans le noir, je préférai prendre mes précautions, et une petite touche d'humour n'a jamais tuée personne. Au fur et à mesure que je m'avançai, je pus apercevoir le visage du jeune homme et sus immédiatement à qui j'avais affaire : Clyde Leatherman.
    En tant que présidente d'une confrérie, j'avais le devoir et surtout intérêt à connaître vaguement toutes les têtes des étudiants. Sauf que là, je le connaissais non seulement parce qu'il était des miens, mais aussi parce que c'était le frère de ma meilleure amie. Je ne manquais pas de lui montrer mon enthousiasme en lui tapant sur l'épaule d'un air compatissant : « il y en aura d'autres, t'en fais pas pour ça ». Je ne pouvais plus m'empêcher de rire à chaudes larmes, c'était un poil méchant, certes, mais comment résister ? Le jeune homme me lança un regard noir, qui se transforma vite en quelque chose de plus sympathique. Je sentais que la soirée était loin d'être terminée.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas


Clyde A. Leatherman

Clyde A. Leatherman

ADMIN ▽ étudiant de Miller, Hébé


△ sur le forum depuis : 12/03/2012
△ parchemins : 532
△ on te trouve : près du bar !
△ âge réel : 29



few meters away from the ground ☇ clyde Empty
MessageSujet: Re: few meters away from the ground ☇ clyde   few meters away from the ground ☇ clyde EmptyVen 1 Mar - 14:55

Clyde se tourna vers l'inconnu(e) et plissa les yeux, tentant de trouver malgré l'obscurité quelques indices lui permettant d'identifier la personne qu'il avait face à lui. Mais il n'eut pas à se donner ce mal, puisque cette dernière avança doucement vers lui, révélant ainsi son visage en l'exposant à la lumière. Une jeune fille, blonde, se dirigeait vers Clyde les mains levées.

    « Ne t'inquiètes pas, je ne vais pas te frapper » lui dit une voix qui semblait étrangement familière.


Piqué au vif, le garçon hésitait entre lui lancer une réplique cinglante, ou quitter le toit sans un mot.. Mais la sensation de connaître cette voix le fit opter pour un troisième choix, celui de rester afin de reconnaître l'étudiante, avec qui il était certain d'avoir parlé plusieurs fois.. En effet, cela pris à Clyde quelques secondes avant qu'il ne réalise qui était la demoiselle qui venait de lui adresser la parole. Bien sur qu'il la connaissait, puisqu'elle n'était personne d'autre que Phoebe, la Présidente de sa Confrérie, mais également la meilleure amie de sa sœur, et ce depuis qu'ils étaient enfants. On pouvait donc dire qu'elle était une connaissance de longue date, qui était même devenue une amie lors de ses débuts à Miller.

    « Il y en aura d'autres, t'en fais pas pour ça » lui lança la demoiselle d'un ton moqueur, tout en lui tapotant gentiment l'épaule.


Clyde soupira, et darda son regard sur Phoebe – un regard assez froid pour lui faire comprendre que ce n'était pas le moment de plaisanter des choses qui fâchent. Mais d'un autre côté.. il ne pouvait s'empêcher d'être amusé par la situation lui aussi, maintenant que la jeune fille lui en faisait la remarque. La situation devait être tordante de son point de vue. Il esquissa un sourire, et dégagea son épaule de la main de son aînée.

    « Ha-ha-ha, très drôle, dit-il d'un ton qui se voulait sarcastique. Tout comme tu auras certainement d'autres occasions d'aller épier les gens sur le toit. » ajouta-t-il en lui faisant un clin d'œil.


Clyde se doutait bien que l'intention première de la jeune fille n'était pas d'assister à la scène « le frère de ma meilleure amie se fait lamentablement jeter par une fille », mais c'était néanmoins arrivé. Cela signifiait également que pour une raison qui lui était encore inconnue, Phoebe L. Huntington, la Présidente des Chara, et fêtarde reconnue de l'Université, avait préférée se retrouver seule un soir où les fêtes ne manquaient pas pour rester dans son coin sur le toit. Et ceci était un détail qui ne manquait pas de perturber le jeune homme, qui connaissait davantage la jeune fille comme la boule d'énergie qui dirigeait leur confrérie plutôt que comme l'étudiante solitaire qui aspirait au calme et à la tranquillité. Du moins, c'est l'image qui se bâtissait dans son esprit en cet instant, sinon pourquoi serait-elle venue sur le toit de l'école? C'est un endroit où l'on se rend pour être en paix.. que ce soit seul, ou à deux, comme il avait tenté de le faire il y a quelques minutes..

Clyde se détourna de la jeune fille et se dirigea vers le bord de la toiture, contemplant la vue qui s'offrait à lui. A bien y réfléchir, il n'avait pas sommeil, et le fait de rencontrer Phoebe lors d'une situation si improbable avait éveillé sa curiosité. Si elle n'était donc pas d'humeur à partir elle non plus, le jeune homme s'imaginait bien passer la soirée en sa compagnie.

    « Plus sérieusement, qu'est ce que Mlle Huntington fait sur le toit à une heure pareille ? Lui demanda-t-il en tournant légèrement la tête, afin de croiser son regard. Je savais que je n'étais pas le seul étudiant à enfreindre les règles en venant ici, mais de la part de notre Présidente, ça me surprend.. » ajouta-t-il d'un ton taquin.


Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé






few meters away from the ground ☇ clyde Empty
MessageSujet: Re: few meters away from the ground ☇ clyde   few meters away from the ground ☇ clyde Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

few meters away from the ground ☇ clyde

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (+) tonight, under the stars. ~ clyde
» Dude, I am Clyde Leatherman, I mean, how much cooler can I be?
» Dude, I am Clyde Leatherman, I mean, how much cooler can I be ?
» Clyde Alexander Leatherman — Rpions gaiement 8)
» Clyde A. Leatherman ♦ why can't we just e-mail the damn thing ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: ↯ archives d'anciens documents :: anciens rp-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit