 Johanna A. Gill
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 |  Sujet: Re: JOHANNA - L'égoïsme en devise. Sam 31 Aoû - 17:05 | |
| Johanna A. Gill
COOL STORY BRO..
Histoire :
Les histoires commencent toujours par de longues déblatérations bien chiantes qu’au final on s’en cogne. Non, je ne fais pas une généralité c’est bien vrai. C’est pourquoi, je vous propose de lire mon histoire. Je ne dis pas qu’elle sera exceptionnelle ou parfaite, mais au moins, elle sera vraie. Perfection n’est pas mon deuxième nom – non ça c’est Alejandra – ouais non, je me suis demandée si mes parents étaient bourrés à ma naissance ou si c’était qu’une illusion. M’enfin, vous me demanderez si j’ai la réponse … eh bien non, toujours pas. Pour ce qui est de mon premier prénom, il s’agit de Johanna, non je n’ai pas été procrée dans un endroit louche. D’ailleurs, mes frères et sœurs ont des noms plus ou moins « normaux ».
Après tout dépend de ce que vous considérez comme normalité, on n’a pas tous la même conception de ce mot-là – moi-même pensais le savoir jusqu’à que je rencontre la personne qui me fait m’oublier, mais ça c’est pour plus tard, oui y’a du chemin. J’espère que vous êtes sportifs – enfin ça c’est votre problème, tant pis au pire, je ne vais pas faire de résumé. Donc, je disais … mes frères et sœurs ! Alors, mon frère aîné, beau-gosse de son état, se nomme Théo Nathan puis il y a Mark Javier, ensuite c’est moi qui suis née, la classe en troisième position quoi, puis un autre petit frère casse-pied, Diego Ezéquiel, et la petite dernière, ma préférée, Callie Noelia. Évidemment, vous remarquez que mes parents adorent mettre des deuxièmes noms – encore une fois pas mon problème, à moi qu’ils m’appellent pas un nom trop bizarre genre … bon je ne vais pas le dire, non parce que si vous vous appelez comme ça je vais me sentir mal – On y croit, on y croit. Mes parents se nomment Garrett et Elvira Gill.
Ma mère est hispanique d’où la consonance de nos prénoms, comme quoi, les femmes ont toujours le pouvoir. Non, non, je ne veux pas de commère on s’en tape. Sinon, j’ai aussi une grand-mère, totalement flippante, la mère de ma mère, elle me terrifie. Pas de regard de travers, vous avez jamais vu cette femme franchement les dinosaures c’est de la gnognotte à côté de ça. Pour continuer sur la petite histoire de famille, nous sommes tous des sang-purs depuis des générations et des générations, voyez le topo quoi. Par ailleurs, la famille passe de Serpentard à Serpentard, de temps à autres nous avons un Serdaigle dans le tas. Non, mes parents ne sont pas des fervents serviteurs du culte de Voldemort ou de ses nouveaux adeptes. Ils ont toujours su profiter de la réputation pour s’enrichir d’une part, mais aussi pour gravir les échelons, enfin tout ça, ma famille est donc puissante. Mon père est une fameux médicomage, grand talent le papounet. Ma mère est une femme importante au ministère, elle travaille comme juge entre autre. Un travail qui m’est destiné, tout comme la médecine (comme si on savait faire que ça, dans la famille), dixit ma meilleure amie. Seulement, moi je ne veux pas ça. Je veux être une star, ça serait cool. Je suis extrêmement douée en potions (oui, j’aime me jeter des fleurs), hyper canon, riche, super bonne au quidditch (tout court aussi) et dans pleins d’autres domaines encore, mais je vais m’arrêter-là. Que dire de plus pour le résumé, je crois que c’est tout bon-là, vous avez saisi le principal. Je vais me lancer dans la vraie rédaction, on met sa ceinture.
Je m’appelle donc Johanna Alejandra Gill, fille de Garrette et Elvira Gill. Je suis née le 13 Juin 1997, à Londres. A l’époque, j’avais déjà deux frères, Théo et Mark. Nous sommes tout de suite devenus très proche. Ils ont été très cons pendant que j’étais encore qu’un nourisson. Ces messieurs voulaient le petit déjeuner, alors la seule raison qu’ils ont trouvé pour manger au plus vite, a été de sauter dans mon berceau, avec moi dedans forcément – quel intellect, déjà débiles à cet âge-là. Oui, non, mais c'est que les hommes de la famille.
Non, mais je l’aime mes frères, comme je le disais on est uni. Il y a le grand-frère protecteur qui aime se plaire à surveiller mes fréquentations et ce genre de choses, seulement je n’ai pas besoin de lui, ça jamais. Donc dans le genre macho mec qui est, ça fait mal de le dire, adorable, eh bien il est parfait. Et puis, le second toujours dans mes pattes à la différence que les bagarres entre nous sont plus fréquentes. Quelques années après, mon autre frère est né, Diego, ce petit bonhomme trop adorable. Totalement différent du caractère de Mark, ou de Théo. Avec lui, c’était plutôt à moi de le protéger. Et puis, la petite dernière a fait son apparition rendant notre vie de famille encore plus « parfaite », la petite Callie est née. Ma petite sœur chérie. Ce qui est bien avec elle, c’est que les parents peuvent toujours se rattraper sur elle, si on les déçoit trop. Bon, il y a le risque qu’ils nous foutent à la porte. Oui, j’ai déjà vécu l’expérience. Je vous raconte la petite anecdote qui a bien failli me faire déshériter.
Nous étions en pleins dîner de famille, quand soudainement, je me suis sentie mal. J’ai filé au toilette, bah oui, je ne vomis pas par terre, moi – un peu d’éducation tss. Donc pour mes parents, ma mère surtout, elle a vite fait le calcul, vomir est égal à être enceinte. Pas bonne en math, je vous l’accorde. Théo était plié bien évidemment. Néanmoins, la moitié de mes fringues ont fini leur vie sur le sol, en bas de ma fenêtre, jusqu’à que j’arrive à lui faire comprendre que non je n’avais pas un cloporte dans le tiroir. Toujours super ma famille ? Bref, ils sont très exigeants. L’honneur de la famille à ne pas bafouer, par exemple en trainant avec des sangs impurs, heureusement ça, ils en sont ignorants. Mon père veut toujours le meilleur de nous-même, c’est très dur parfois. Je m’accroche mais je sais quand mon secret sera découvert, ça va faire très mal et j’en ai très peur.
Je suis une lâche, c’est vrai, je l’avoue. Je suis une vraie garce – ma langue est aussi acérée qu’une lame mais dans le fond, je suis juste une grande flippée. Disons que pour faire simple, je ne joue pas dans la même cours que les filles, je les aimes elles. Mes parents ne comprendraient pas, alors en plus annoncer que mon âme sœur, celle pour qui je donnerais tout est une sang-de-bourbe, autant ne jamais revenir à la maison. Pour le moment, personne ne connaît mes tendances sexuelles, à part Lily et je ne suis pas sûre qu’elle saisisse vraiment ce que ça signifie. Je m’assure toujours de sortir avec des garçons pour être « normale » et passer inaperçue, mais je ne serais jamais moi-même ainsi. Vous savez, je ne suis pas que vulgarité, au fond (très au fond, certes) je suis quelqu’un de sincère, loyal, aimant et protecteur, mais personne ne percera mon armure.
Quand j’ai reçu ma lettre autant dire que j’aurais pu me faire dessus de plaisir. Mon moment allait enfin arriver. J’allais devenir une vraie sorcière ! C’était exactement comme mon premier vol au quidditch, un vrai délice. La bouffée de chaleur quand j’ai brandi la première fois ma baguette. J’étais fière de rejoindre mes frères et faire honneur à mes parents et à ma grand-mère. Je me sentais intouchable, la première fois que je suis montée dans le poudlard express. Ce fut aussi la plus belle journée de ma vie. Je traînais ma valise, injustement abandonnée par mon frère qui avait réussi à me décoiffer (là, imaginez mes yeux roulant dans leurs orbites), donc bref je suis arrivée dans le couloir du train bondé d’abrutis voulant se trouver un compartiment.
Utilisant mon naturel pour virer les élèves d’approximativement mon âge pour enfin trouver un compartiment vide à l’exception d’une fille. Une blonde, le nez dans un bouquin, levant un sourcil je l'avais immédiatement reconnu, j’entrais sans trop faire attention à son regard qui me scrutait avec son petit sourire suffisant. Puis, je m’installais en face d’elle, près de la fenêtre. Les minutes passèrent avant qu’on se décide de s’adresser la parole, comme par un accord tacite, nous sommes mises à parler de tout et de rien, en particulier de nos familles et d’où on souhaitait aller comme maison. Cela faisait de longues années années qu'on ne s'était plus revu. Kelly et moi, nous connaissions depuis toutes petites, nos parents ont le même amour pour les réunions de famille de sorciers puissantes et bourrés de fric donc nous sommes devenues amies. Jusque-là, tout se passait, sauf qu’à l’extérieur des bruits plus conséquents se firent entendre. Profondément irrités, oui pour onze j’étais déjà une furie, sortant en brandissant ma baguette, oui non, je ne sais toujours pas m’en servir, mais ça peut faire une petite impression. La scène qui se déroulait devant mes yeux me déplut profondément. Une jeune fille blonde complètement perdue avec son chat - chat énorme cela dit en passant – se débrouillait seule face à quatre abrutis qui… bon je ne sais pas ce qu’il lui voulait mais vu le regard de la fille ça ne devait pas lui plaire.
En bonne sorcière chevaleresque, je poussais violemment un premier abruti loin de la blonde. Mon pied parti s’écraser dans ses parties avec force, tandis qu’il se tordait sur le sol en gémissant, mes yeux se vrillèrent sur les autres gars plutôt blanchâtre. Écrasant un peu plus avec mon poids le pauvre garçon, je ne sourcillais pas devant les deux autres gars. Quelques hurlements purs, ils s’éloignèrent abandonnant leur ami, au sol. Lentement, je reculais pour me retrouver face à blondie. AH oui, je l’avais oublié celle-ci. Elle me regardait avec effarement – quoi j’ai une tache, j’avais envie de lui demander. Si je sais mater les garçons c’est parce que j’en ai deux à la maison pour m’entraîner. Elle me sourit et là, je vous jure que ma vie s’est éclairée. Soudainement, je voulais être son soleil et ne jamais la quitter. Ma vie pour elle, sans problème. Elle me laissa bouche-bée, surtout quand elle me prit le bras. Des millions de picotements enflammèrent ma peau. Son sourire, mon soleil, je me perdais dans ses yeux. Elle correspondait parfaitement à la perfection. Je vis ses lèvres remuer, mais je n’ai pas pu saisir le moindre mot. Elle se pencha un peu anxieuse, jusqu’à que je puisse sortir de mon mutisme.
« Excuse-moi ? »
Un sourire sincère. Une vague m’emporta. La jeune fille s’empressa de répéter.
« Je me demandais si tu étais une licorne ? »
Hein ? Elle était sérieuse ? Bon, apparemment, oui. Son sourire s’élargit. Bon sang ! Ressaisis-toi, Johanna, allez ma grande, articule quelque chose n’importe quoi !
« Euh… »
Ok, bon deuxième essai. C’est comme les coureurs faut toujours un échauffement. Son regard insouciant se fronça un peu, ne gâchant rien de sa splendeur.
« Non, oui, ça changerait quelque chose ? Enfin, je veux dire... je suppose »
En un instant je me retrouvais serrée contre elle. Mon cœur se mit à battre violemment, j’avais peur de faire une attaque ou quelque chose du genre, c’était genre trop fort. Doucement, je la repoussais légèrement, jetant un regard dans le couloir pour être sûre que personne ne nous observait. Raté ! L’autre blondie, Kelly nous regardait avec un sourire moqueur sur les lèvres. Voilà, mon amie voulait déjà que je l’étrangle, à peine retrouvée. Mais bref, mes yeux brun rencontrèrent à nouveau ceux de la blondie dont je ne savais toujours pas le nom.
« Je suis Lily-Rose Macgregor et voici mon chat Pamplemousse ! »
« Johanna Alejandra Gill et la fille qui va finir ridé, à force de rire, se prénomme Kelly. »
Mwhahaha et bim dans les dents, ma pote ! Lily, quel beau nom, à part le chat flippant qui semblait un peu possessif envers ma blonde. D’ailleurs, blondie se retourna pour aller serrer dans ses bras Kelly, faisant râler le pauvre Pamplemousse, décidément. Souriant à mon tour, en regardant les blondes, je me rendais compte que j’étais la seule à éprouver de drôles de sensations en contact avec blondie. Déjà qu’elle est magnifique, elle n’a pas le droit en plus de me priver de ma capacité à m’exprimer autrement que comme une débile qui se semble se méprendre avec un poisson.
M’enfin je ne vais pas déblatérer sur la fille la plus magnifique du monde qui fait même battre mon cœur plus vite que normalement, non je ne vais pas du tout. Je me perds dans ses yeux. Arrête de me prendre pour une dingue avec des sentiments de fous – ce n’est pas le cas, elle est intéressante, c’est tout.
Bon, j’en reviens à mon monologue. Avec les filles, on retourna dans le compartiment où l’on parla de multiples choses… - oui je n’ai pas tout suivi, parce que faut suivre avec ces deux-là, surtout qu’elles n’étaient pas d’accord sur les mêmes points, m’enfin, je profitais de ce temps pour me prélasser à regarder le paysage défiler, chouette occupation.
Ensuite, le chariot de ravitaillement comme je le nomme arriva et je vis avec plaisir Lily se ruer dessus. Je l’admirais jusqu’à qu’elle se tourne vers moi pour me demander de l’aider à payer. Au départ, je n’ai pas compris – mais par la suite oui, la monnaie moldue et celle des sorciers diffèrent. Une fois les sucreries payés et avalés, nous sommes arrivés à Poudlard. Notre nouvelle vie s’apprêtait à commencer. Dans ma tête, je me devais de rester concentrée sur la certitude pour ma répartition, je devais aller à Serpentard comme le nonante pourcent de ma famille, il le fallait.
La première d’entre nous à se faire répartir était Kelly qui fut sans trop de doutes envoyé à Serdaigle. Plutôt satisfaite la blonde rejoignit sa tablée. Ensuite vint le tour de Lily, le choixpeau mit un temps fou à la répartir. Un moment, je me demandais s’il n’y avait pas un souci avec ma blondie. Puis, il hurla poufsouffle. Malgré moi, je fronçais les sourcils, j’aurais tant voulu l’avoir avec moi, à Serpentard. En parlant de ça, ce fut mon tour – mon cœur battant dans ma poitrine me rendant nauséeuse, je m’asseyais et attendais le jugement ne pensant qu’à la maison des verts et argents. C’est à lors que le choixpeaux parla dans ma tête.
Ce fut une expérience très désagréable. J’avais l’impression d’être percée au jour, comme si un projo’ géant s’était braqué sur ma tête, mes pensées, mon comportement – manquais plus que ça. Heureusement, cela ne dura pas très longtemps que mon ami chapeau hurla ma destination, Serpentard. Soulagée, mon sourire victorieux sur mes lèvres pulpeuses, je marchais fièrement vers ma table pour rejoindre un garçon plutôt pas mal avec une sorte de crête bien moche, et bien évidemment mon grand frère qui me félicita plutôt bruyamment.
Me voilà donc maintenant en sixième année, à défaut d’avoir reçu l’écusson de préfète, j’ai reçu lors de ma cinquième année celui de capitaine de l’équipe de quidditch. J’avais commencé comme poursuiveuse au départ, puis je suis devenue l’attrapeur attitré de l’équipe pendant une année. Mes sentiments ont évolué, je ne veux plus qu’une chose être auprès de Lily pour toute ma vie, mais j’ai peur de la réaction des gens, en particulier de ma famille, mais je l’aime. Je suis perdue en ce sens, mais grâce à Lily encore une fois, j’ai une bande d’amis (de toutes maisons), oui c’est fou qui sont prêts à m’être utile pour me servir … euh être là pour moi. Enfin bref, c’était le résumé de ma petite vie !
Caractère (oui, parce que c'est important) :
Le moins que l'on puisse dire c'est que Johanna sait ce qu'elle veut, et que la plupart du temps ce qu'elle veut, elle l'obtient, qu'importe le moyen utilisé. C'est quelqu'un de très déterminée et qui a la plupart du temps assez peu d'états d'âmes sur le côté moral de ces actions. L'important est d'arriver à ses fins. La jeune fille est quelqu'un d'envieux et de possessif, elle prend souvent les gens pour des objets. Elle est superficielle et prétentieuse.
Mais rassurez-vous, Johanna a aussi des qualités. Son côté sarcastique peut être assez drôle quand on n’est pas la cible de ses blagues. Elle est aussi très extravertie et libérée. Elle fait ce qu'il lui plaît de faire, et si les autres ne sont pas contents, tant pis pour eux. Mais malgré l'image de femme forte et indépendante qu'elle aime se donner, elle peut aussi se montrer fragile et vulnérable. La jeune femme a un très fort caractère, c’est un fait. Impulsive - sans doute à cause du sang qui coule dans ses veines, elle s’emporte trop rapidement et peut parfois devenir un peu violente, voir beaucoup. La chose qui importe le plus pour Johanna, c’est de prouver aux autres qu'elle est une garce accomplie. C’est pourquoi elle entretient son image de folle violente, intrépide et j’en passe, prête à tout pour gravir les échelons. Pourtant, elle est plus sensible qu’elle ne veuille bien le montrer. Du genre protectrice, il vaut mieux ne pas s’en prendre à ses proches, si vous tenez à votre vie. Elle est aussi très intelligente, comme quoi on peut être belle et avoir un cerveau. Enfin, tout ça, vous ne pouvez-vous en rendre compte que si vous êtes dans l’entourage de la jolie brune, sinon, elle vous ignorera au mieux, ou vous rabaissera au pire. Johanna tient aussi à entretenir son image de fille insensible qui se débrouille mieux seule, ou son astuce d’utiliser les gens quand elle en a besoin. C’est une rebelle. D’ailleurs, cela vous vous en doutez bien vu comment elle pourrait se faire expulser par son père. Il est vrai que sa langue fourchue parle très souvent à la place de son cœur de pierre. Au fond, il est vrai qu’elle en apprend énormément en côtoyant les autres maisons et leur vie minable, comme elle aime le penser. Ce qui est, néanmoins certain c’est que l'adolescente est une femme de valeur. Elle est loyale et n’abandonnera jamais sa famille. Brusque et asociale, la plupart du temps, Johanna ne comprend pas ce monde ou la vie peut s’envoler en un rien de temps. Cette vie ou les rides apparaissent plus vite que les livreurs de pizzas. Sa première pensée en rejoignant Poudlard était de devenir la meilleure possible, d’assurer en max, s’en fichant des dommages collatéraux, tant qu’elle pourrait être à la hauteur de sa famille. Par ailleurs, Johanna ne saisit pas comment son frère fait pour ne pas s’être encore fait jeté de la maison familiale. Orgueilleuse – prétentieuse, Johanna sait qui elle est, ce qu’elle est, malgré tout ce qu’elle a perdu. Cette jeune femme assume pleinement à l’extérieur, mais à l’intérieur, elle est aussi fragile que n’importe quelle personne, dieux compris. Dans le profond de son âme, elle est une jeune femme d’exception, aimante, drôle bien que son côté sarcastique soit toujours là pour empêcher quiconque de voir qu’elle va mal. Déterminée et plutôt talentueuse, Johanna risquera sa vie pour arriver à son objectif final, même si elle ne sait pas encore ce qu’il adviendra de son souhait le plus cher. Johanna assimile les choses rapidement, c’est pourquoi elle sait parfaitement manipuler les gens pour arriver à ses fins, même si ce n’est pas honnête, mais tant pis. C’est une leader née, faite pour le combat – diriger – foncer – prendre la défense de ses hommes. La jeune femme aime bien dire qu’elle n’a pas froid aux yeux mais que ses ennemis ont chaud aux fesses. L’intuition est son arme de prédilection, du premier regard elle arrive à cerner les personnes et le verdict tombe – soit elle les apprécie, soit elle les déteste, il n’y pas de milieu. Plutôt rancunière, elle ne pardonne pas facilement mais surtout n’oublie jamais un affront. Ironique comme pas deux, parfois il faut bien la regarder avant de se rendre compte que c’est une blague. La jeune femme est extrêmement impulsive et souvent les mots dépassent sa pensée. Néanmoins, Johanna est bien trop fière pour s’excuser de ce saut d’humeur perpétuel. De nature provocante, la jeune femme adore se battre. Son côté garce est amusant quand il n’est pas dirigé sur vous, évidemment. Mais après tout, il faut juste apprendre à l'aimer comme elle est, tout deviendra donc limpide pour la cerner. Encore une ou deux petites choses, la brune déteste s’ennuyer et quand elle est fatiguée ou qu’elle a trop bu – eh bien – elle raconte des vannes vraiment, mais alors vraiment pourris. Même la plus belle rose à ses épines.Vous êtes donc maintenant prévenu de qui elle est.
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