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 Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna

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Lily-Rose Macgregor

Lily-Rose Macgregor

↯ élève de Poudlard, Poufsouffle


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MessageSujet: Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna   Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna EmptyVen 13 Sep - 17:25

J'ai besoin de te voir.
Je veux rentrer ce soir
Et maintenant, j'y crois.
Tous les chemins vont vers toi!
Et lorsque tombe la nuit,
Ton coeur guide mes pas!
Johanna & Lily-Rose. ♡
La vie de sorcière ce n’est pas tous les jours faciles facile. Je sais bien que tout le monde dans sa vie rêve, a rêvé ou rêvera de faire un truc cool avec des lumières éclaboussant les murs, ou alors pour les gens les plus terre à terre, à changer de l’eau en vin à l’instar de certaines célébrités que je tairais. Si j’en ai rêvé un jour, c’est du passé. Ce n’est pas que tout cet enseignement ne m’intéresse pas mais il y a trop de choses à retenir, mon cerveau rentre en ébullition, j’ai l’impression cruelle que cela ne s’arrêtera jamais. Même en faisant des efforts il n’est pas rare que mes notes ainsi que les commentaires soient décevants. Oh oui  fait des efforts mais les résultats ne suivent pas  ce n’est pas un commentaire plaisant. En réalité je crois que même ma meilleure amie s’en sortait mieux même si elle ne faisait pas preuve d’une très grande attention. N’importe qui aurait été jaloux des capacités de Johanna qui bien qu’ayant l’air complètement désintéressé des cours s’en sortait comme une chef mais moi je ne pouvais faire autre chose que de la regarder avec des yeux en espérant pouvoir lui ressembler mais en même temps c’était plus qu’improbable.
Les cours sans elle c’était d’un ennui presque mortel non pas que je bavarde beaucoup en cours non en fait c’est plutôt le fait de boire les paroles des profs qui me définit mais alors boire du début à la fin puisque ça ne reste pas. C’est juste que j’aime être assise contre elle sentir son parfum non loin de moi et savoir qu’elle roule des yeux à chacun des commentaires des professeurs, il n’y a rien de plus plaisant que ça, je la connais par cœur enfin je pense. Amusant n’est-ce pas en sachant que toutes ses mimiques je peux les deviner sans avoir à poser un regard sur elle alors que ce que les profs nous rabâchent avec un peu trop de passion depuis vingt ans ne se fixent pas dans ma mémoire. Les cours avec les Serdaigles c’est pas mal non plus je m’installe à côté de Kelly même si c’est pas du tout le même genre comme avec Jude même si les deux filles sont super pour les cours et qu’elles tentent de m’aider, je vois bien que je les déprime. C’est comme si je le faisais exprès pour elle. Ce n’est A-B-S-O-L-U-M-E-N-T pas mon genre il faut cesser de songer ce genre de chose sinon je ne passerais pas autant de temps devant les bouquins qu’on me file à essayer de comprendre la consigne. Aussi ils mettent des mots compliqués les profs dans leurs énoncés, on n’a pas tous un vocabulaire très développé au point de comprendre leur intitulé, c’est à se demander si ce n’est pas du latin.

Bon ce matin je vous mentirais en disant que je savais pertinemment dans quel cours j’étais, en plus je ne me souvenais pas que le prof avait cette tête-là d’habitude, ouai ça n’aide pas de pas le reconnaître. En même temps ils devraient tous avoir quelque chose pour les différencier des moustaches, une corne de licorne, des oreilles de panda. C’est dingue qu’ils n’y pensent pas. Le silence n’était pas de la partie ce matin, un cours qu’entre membres de la même maison c’est souvent ça, enfin chez nous. Le professeur déblatérait seul sur une théorie douteuse et je sais très bien que j’aurais dû écouter mais à la fenêtre un petit moineau tout ce qu’il y a de plus mignon, tapait son petit mec tout fin contre le carreau s’ébrouant si je puis dire sans cesse. Bon sang je ne pouvais quand même pas le laisser mourir de froid dehors. Sans réaliser réellement ce que j’avais l’intention de faire je me levais et après une bonne minute à tirer sur la poignée de la fenêtre pour ouvrir au pauvre petit oiseau. Je dois avoir un don avec les animaux ou alors les autres humains sont tous des pas doués. En attendant il ne s’envola pas… sur le coup. Le raclement de gorge du professeur bruyant nous fit sursauter l’un comme l’autre. L’oiseau s’envola tandis que je me tournais l’air complètement paumé. Sa question me prit au dépourvu comment ça si je me souvenais qu’on était en cours ? Bien entendu, d’un geste de la tête je lui signifiais que oui sans oser parler et revins à ma place sans trop me faire remarquer tandis que monsieur comme tous les vieux de ce monde disait que de son temps jamais un élève aurait fait ça. Purée soit leur vie était vraiment ennuyeuse à mourir soit c’est tous des gros menteurs professionnels. En attendant je me concentrais sur le professeur pour éviter de me faire reprendre une deuxième fois sur une action bête même si je trouve ça égoïste de leur part de laisser mourir de froid un petit oiseau qui n’a rien demandé à personne.

C’est quand le professeur nous demanda de sortir nos baguettes qu’un grand moment de solitude s’empara de moi, zut je l’avais oublié. En fait je dirais même que je l’ai perdu n’ayant pas la moindre idée d’où cette foutue baguette se trouvait pour éviter de me faire remarquer, je plongeais mon nez dans mon sac. La pire chose à faire je le crains en moins de trois secondes le professeur m’appelait de sa voix tonitruante. Sérieux il ne connaissait que mon prénom c’est pas possible autrement. J’écarquillais les yeux sous la surprise quand il me demanda de faire la démonstration en premier. Ouai non mais déjà que j’avais du mal à reproduire ce qu’on me montrait devoir passer en premier c’était impossible, sans parler de ma baguette totalement absente. Faisant la moue d’une enfant de trois ans prise en faute j’eus du mal à articuler la fameuse phrase


    -Je ne trouve plus ma baguette.


Je crois que même s’il avait voulu cacher son désespoir il n’aurait pas réussi. Ses yeux s’ouvrirent grand comme s’il se demandait si je mentais ou non, puis la vérité le frappa d’un coup il fit un geste de la main comme pour se convaincre lui-même que ce n’était pas grave avant de me dire d’une voix très douce. Johanna aurait certainement dit qu’il se foutait de ma tronche, à mes yeux il était juste prévoyant. Il me demanda de sortir aller la chercher et de revenir avec si je la trouvais  avant la fin du cours. Sincèrement j’en doutais, les possibilités étaient multiples. Ramassant mes clics et mes clacs je sortais de la salle faisant un effort pour essayer de me souvenir de la dernière fois que j’avais utilisé ma baguette. Le seul souvenir qui me venait à l’esprit c’était d’avoir essayé de changer le sapin de noël d’il y a trois ans en une licorne. Sort qui avait complètement foiré soit dit en passant. Cependant c’était trop lointain pour que ce soit probable que je l’ai paumée dans le sapin et que personne ne s’en soit rendu compte.

C’est donc après une bonne petite réflexion qui ne m’avança à rien du tout que j’en vains à la conclusion surprenante mais véridique que si ce n’était pas possible pour moi de me souvenir de l’endroit où j’avais bien pu laisser ma baguette, une certaine personne de ma connaissance devait elle s’en douter. Du coup connaissant le penchant de Johanna pour être la meilleure dans tout ce qu’elle faisait, je me rendais donc vers les terrains d’entrainements de quidditch. L’air était glacial à mon sens mais bon certains ont de l’ambition quand d’autres comme moi préfèrent rester au coin du feu. Je m’installais dans les gradins restant silencieuse pendant que le balai et sa cavalière faisaient des tours pour attraper le vif d’or qui filait à toute vitesse. L’espace d’un instant l’envie de me précipiter sur mon balai pour jouer avec elle me saisit à la poitrine mais bien vite réprimée par mes doigts glacés. Quand finalement le balai se posa à terre je scandais passant presque pour une groupie totalement fan d’elle ce qui était vrai en soi


    - JOHANNA ATTENDS MOI !


Sans attendre qu’elle ne me réponde je dévalais à toute vitesse les marches d’escaliers des tribunes pour foncer droit sur elle. Sans me retenir plus que ça je lui sautais au cou ma joue venant frotter la sienne avec douceur. Sa joue était froide elle devait être là depuis longtemps, presque trop autoritaire je la tirais vers les vestiaires sans lui enlever son balai des mains elle serait capable de réagir comme un chien à qui on choppe son os. Je n’aurais pas voulu me faire mordre par quelqu’un comme  Johanna, elle était hargneuse et ça me faisait peur. Une licorne ma chérie ? Si j’y avais cru il s’avère que c’est surtout un animal bien plus puissant beaucoup plus fort…. Ouai un dragon rose pailleté avec de flammes violettes quand il crache du feu. Roh franchement que pouvait-elle rêver de mieux ?
Une fois à l’intérieur des vestiaires je m’installais sur le petit banc des Serpentards, effectivement je le squattais assez souvent mais bon là c’était différent, pas pour la supporter avant match, j’avais failli oublier la raison qui m’emmenait ici mais après un instant de concentration où je fronçais les sourcils pour me souvenir, je posais la délicieuse question qui me faisait, une fois de plus passer pour un boulet de première


    -Tu ne sais pas où est ce que j’aurais pu mettre ma baguette ?


Je me doutais bien que ma personne la surprendrait du coup je contemplais son balai que je connaissais quand même assez bien, sûr qu’elle dormait avec dans son lit. Du coup pour expliquer ma présence ici et le fait que je lui pose la question la plus élémentaire au monde je croisais mes mains sur mes genoux et déblatérais des phrases à n’en plus finir.


    -J’étais en cours de … zut un cours quelconque et le prof m’a demandé de faire une démonstration avec ma baguette. C’est très bizarre qu’on me demande à moi, d’habitude je suis bien la dernière à qui on demande quelque chose. C’est peut-être dû au fait que j’ai voulu sauver un oiseau, un moineau précisément, et bah le méchant professeur il lui a fait peur. Du coup voilà je lui ai dis que je ne savais plus où était ma baguette, et il m’a demandé de la trouver avant de revenir en cours. Tu penses que je suis exclu de cours ?!

L’espace d’un instant la trouille me prit au ventre, oh non je ne voulais pas quitter cette école, les joies d’être ici valait bien plus que le malheur d’être loin de mes parents. En plus j’avais énormément d’amis ici et je ne voulais pas changer d’endroit. Respirant un petit coup pour me rassurer je repris mon histoire

    -Je me suis doutée qu’à cette heure-ci tu devais t’entraîner. D’ailleurs si je peux me permettre tu devrais faire attention tu n’as pas mis de cache oreille, j’en ai acheté un  pour toi la dernière fois avec des oreilles de Mickeys, faut que tu le mettes sinon tu vas tomber malade ce ne serait pas drôle hein. Oh un jour faudra que tu viennes à Disneyland avec moi, c’est trop bien on s’amuse trop bien plus qu’avec du Quidditch en plus là-bas il y a des barba papas trop bonnes t’adorerais. La prochaine fois que tu viens à la maison on y va.


Voilà ça recommençait, j’avais oublié le sujet de conversation premier obnubilé par l’idée d’emmener Johanna voir disneyland. Je sais bien que les sorciers et les moldus ont des goûts différents mais si moi j’aimais ça et que j’étais une sorcière elle ne pouvait qu’aimer ça. En plus j’avais envie de l’embrasser sur la grande roue, personne ne pourrait nous voir elle serait rassuré, et moi ravie. Je me tortillais sur mon banc me demandant si c’était le moment pour l’embrasser. Il n’y avait personne excepté nous deux mais en même temps mieux valait qu’il que cela vienne de Johanna sait-on jamais au cas où elle verrait quelque chose que je ne voyais pas étant donné que mon amour pour elle m’aveuglait quand elle était dans le coin, et même loin d’ailleurs. Je fermais les yeux, silencieuse pour quelques minutes histoire qu’elle analyse toutes mes phrases.



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Johanna A. Gill

Johanna A. Gill

ADMIN ▽ élève de Poudlard, capitaine des Serpentard


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MessageSujet: Re: Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna   Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna EmptySam 14 Sep - 19:40





«This is love»

«After all this time, you're still the only one, I would die for, love.»


« L’amour ne se contrôle pas, mais quand il vient- il devient presque inébranlable. Vous avez déjà eu l’impression de vous faire renverser par une vague si puissante que vous en tombez à la renverse ? Non ? Moi, oui. Ce fut le jour le plus effrayant de toute ma vie, mais parallèlement l’un des plus beaux, l’envol de papillons dans le ventre – je sais c’est très cliché princesse et prince, mais si dans mon conte le prince n’existait pas ? Si j’étais juste la princesse qui a besoin d’être sauvée – pas de sa belle-mère ou d’une sorcière, mais d’elle-même ? Et si, son prince charmant était une belle princesse tout aussi charmante mais tellement plus que cela ? Est-ce que mon histoire vous dérangerait ? Si c’est le cas, il vaudrait mieux passer votre chemin, parce que cette fille est la chose la plus précieuse dans ma vie – vous savez c’est comme cette personne qui va vous tirer les oreilles, pour ne pas être vulgaire, pour vous faire comprendre que la bataille en vaut la peine.

Pour ma part, elle vaut bien plus que tout l’or du monde, mais j’ai peur – à vrai dire, je suis terrifiée par la nature de mes sentiments à son égard. Le jour, où elle m’a dit « Et si on jouait au couple de licorne ? » m’a ouvert les yeux encore plus que celui ou mes mirettes ont rencontré les siens. C’était beau. Doux. Charmant. Attirant. J’étais ensorcelée. Ce jour-là, j’avais onze ans et presque toutes mes dents. La réputation est ce qui m’emporte le plus, mais ai-je le droit de laisser passer ma chance avec la plus belle merveille du monde, mon coup de foudre ? Je médite toujours là-dessus. J’aimerais savoir, vraiment, ce n’est pas une question d’avoir le droit ou pas d’être avec elle – déjà qu’il faudrait que j’ose lui expliquer clairement ce que signifie mes « je t’aime », seulement je suis lâche. Au fil des ans, sa proximité s’est mise à me causer une douleur, comme un cadeau, comme une promesse, je ne sais pas. Est-ce une interdiction ? Me souhaitant de trouver la paix auprès d’un garçon bien, sang-pur, parfait comme mes parents le voudraient ? Toujours autant d’incertitude tout ce que je sais, c’est que ses yeux bleus lumineux qui étaient plus clair que n'importe quel océan, sa belle chevelure blonde qui était aussi doux que de la soie et Dieu, son sourire - un sourire qui pourrait faire fondre le plus froid des cœurs.

Après tout, il a réussi à faire fondre le mien, en moins de trente secondes – je sais que ce que je ressens pour elle est plus violent que le cours du torrent, plus puissant que les ouragans, plus ardent que le feu des volcans. Quand je la vois, tout s’illumine, comme un lumos maxima, je ne sais plus où me mettre, je bredouille, je m’humilie oui certainement. Elle est tout pour moi. Quand je l’aperçois – ou qu’elle me sourit, je sens comme un cycle de refroidissement à travers tout mon corps et le souffle s’évanouit de mes poumons si vite que je me sens comme mes genoux seraient sur le point de céder. Elle me rend malade – folle de sentiments inconnus et inexplicable peut être bien inexcusable, mais ils sont présents. Je ne sais pas si j’aurais encore longtemps la force de me battre contre eux, je me sens comme dans Resident Evil, seule face à pleins de zombie, perdue, seule. Je sais toujours quoi dire. Mes mots sont de véritables armes – mon caractère mon armure, mais devant, je suis nue (te fais pas trop d’idées).

Dépouillée de toutes forces d’esprit, je ne suis qu’une petite fille apeurée d’avouer son amour pour la plus belle personne du monde. Il est quasiment impossible de me faire taire, mais Lily y parvient en seulement deux secondes. Cette fille est magique. C’est un génie, je ne cesserai jamais de le dire. Mon soleil c’est elle. Elle est même capable d’éclipser la perfection. Pour elle, je m’oublie. Pour elle, je veux être tout ce qu’elle désire. Je donnerais ma vie, sans hésiter, ne serait-ce que pour ne pas priver le monde ses yeux si magnifiques, son sourire cajoleur. Je crois que l’une des plus grandes questions de ce monde est « Comment savoir quand on est amoureux ? » Au départ, je me posais aussi cette question, puis j’ai eu la réponse. Quand tout ce qui vous importe est de lui parler, la voir sourire, la sentir près de vous, rêver d’elle, ne cesser d’imaginer qu’elle est juste à vos côtés, désirer faire des plans d’avenir pour toutes les deux, voilà comment on sait si on est amoureux. On veut tout donner, à chaque seconde, chaque moment compte, chaque battements de cœur est pour elle. Je l’aime – je l’aime – je l’aime…

« Miss Gill, mon cours ne vous intéresse pas ? »

Je relevais vivement la tête de ma feuille, plongeant mes yeux bruns dans ceux du professeur d’histoire de la magie. Honnêtement, non, son cours est nul. Je veux dire – j’adore l’histoire mais sa façon d’exprimer toutes ces guerres et autres est vraiment lassantes et donne envie de dormir, hilarant pour un professeur fantôme. Il ose en plus m’interrompre, pff, pas gêné ces fantômes. Encore que c’est moi qu’il réprimande, l’autre imbécile de Jason roupille dans le coin arrière gauche et c’est moi qu’on dispute pour un peu d’inattention ? N’importe quoi, juste parce que je suis une Serpentard – fière de l’être au passage.

« Pour dire la vérité, votre cours est aussi inintéressant qu’observer les fesses d’un babouin ou alors la reproduction de bébé phacochère, encore que ainsi on aurait pu admirer le reste de la famille de Jason, donc non, monsieur. »

J’insistais sur le monsieur, ça passe toujours mieux d’en caser un. Oui, à force d’avoir des remarques désobligeantes sur mon comportement, j’ai appris à adoucir mes punitions, surtout que le professeur de notre maison m’adore – et qu’ils ont besoin de moi pour faire remporter la coupe des trois maisons à Serpentard. Que voulez-vous je suis sur les traces de ma famille. Rien que Théo a dû remplir plus de feuilles de punitions que soixante élèves réunis. Il n’empêche qu’à l’instar je compte bien faire quelque chose de ma vie, autre que de courser les filles (C’est de bonne guerre, mon bébé), mon cœur est déjà pris. Sentant les regards sur moi, j’affichais un sourire fier. Heureusement que Lily n’était pas dans le même cours que moi, elle n’aurait pas aimé du tout. Avec un peu de chance, elle n’en saurait rien. Et puis, c’est la faute à bidule aussi, s’il ne m’avait pas interrompu entrain de composer- exprimer mon amour pour Lily, je ne me serais pas énervée.

« Miss Gill, dehors… SORTEZ DE MON COURS ! »


Si c’est si gentiment demander, alors soit ! Je pris le temps de ramasser mes affaires éparpillés, les entasser dans mon sac, et de sortir la tête haute. Au moins, j’avais évité de perdre des points ou de devoir aller dire bonjour à mon directeur de maison, bien que celui-ci m’adore comme dis précédemment. Je n’aurais pas écopé de beaucoup, tant qu’on ne me prive pas de quidditch, je m’en fiche en fait. Jetant un regard sur ma montre, je me redis compte qu’il ne restait quelques heures avant la fin des cours, pour moi, c’était la fin tout court. Après le cours d’histoire, nous avions toujours une période libre. Souriante, je partis d’un bon pas vers le dortoir des Serpentard pour récupérer mon balais, ainsi que de m’habiller pour le quidditch, un petit décrassement ne me ferait pas de mal et en plus il me viderait la tête. Ensuite, je prendrais une bonne douche et j’irais rejoindre Lily et Kelly, à l’endroit où elles se trouveront.

Une fois sur le terrain de quidditch, j’enfourchais mon balai, le vif d’or serré fermement dans ma main. Une fois en selle, je m’envolais à la hauteur des cercles qui délimitaient les buts. Jetant un regard éclatant aux alentours, je pris quelques minutes pour profiter du calme et effectuer des tours de terrain. Puis, je lâchais l’objet en or possédant des ailles. « Un, deux, trois … dix » je m’élançais à sa poursuite, mes cheveux couleur jais au vent. Je ne comptais pas les heures qui passaient tout ce que je savais c’est que ma tête se vidait et que cela faisait du bien, beaucoup de bien. J’étais tellement concentrée sur mes mouvements et l’éclat d’or que je ne remarquais même pas sa présence. Heureusement, sinon je suis sûre que je me serais ramasser un poteau à coup sûr. Elle a un de ces effets sur moi, vous n’imaginez même pas. Qui plus est, j’aurais vraiment eu l’air con devant elle – je déteste me ridiculiser devant elle et pourtant je le fais souvent, je veux juste être parfaite pour elle.

Donc une fois, mon entraînement satisfaisant ou non, surtout mes muscles me réclamant pitié, je me décidais à descendre de mon éclair de feu. Une fois au sol, je pris le temps de m’étirer comme un chat, quelques articulations craquèrent mais tant pis. Une voix m’interpella et mon cœur rata un battement quand j’identifiai immédiatement la voix, qui provenait des gradins. Depuis quand était-elle là ?

- JOHANNA ATTENDS MOI !


Levant la tête, j’aperçu un éclair jaune dévaler les escaliers. J’esquissais un sourire. Celui ou celle qui me traite de soumise, je le descends, vu ? L’éclair jaune me sauta au cou. Souriant encore plus, je l’enlaçais fermement contre moi, sentant sa peau douce et chaude contre la mienne, je respirais doucement son parfum si doux. Ah, ces moments je les chéris tellement, j’aimerais restée ainsi avec elle pour le reste de la vie, c’est si parfait. Seulement, ma Poufsouffle en avait décidé autrement, elle m’attira vers les vestiaires. Cette fille va vraiment me tuer, je vous le dis. Une fois dans les vestiaires, ma meilleure amie s’installa sur le banc. Oui, il faut dire que depuis très longtemps, elle squatte chez les Serpentard. Mais bon, personne n’ose rien dire, bah oui qui voudrais se mettre la plus grande sorcière de tous les temps sur le dos ? Qui plus est, la plus canon, enfin la deuxième plus canon, la première étant Lily. Ne voulant plus passer pour une débile qui reste debout complètement stoïque, je m’installais à ses côtés, nos genoux se touchant et contemplais son visage si agréable. Un léger froncement de sourcil de sa part, élargit mon sourire.

-Tu ne sais pas où est ce que j’aurais pu mettre ma baguette ?


Une question si innocente et digne de ma belle Poufsouffle. N’importe quels autres êtres humains auraient ri de ma perle rare, mais pas moi. Chaque mot qui sort de sa bouche est plus intéressant et captivant que n’importe quelle conversation. Tout en elle est parfait. Il n’empêche que Lily avait fait fort de perdre sa baguette, mais pourquoi s’en souciait-elle, c’était cela qui m’intriguait surtout, plus que son regard déviant vers mon éclair de feu. Elle avait quelque chose à me dire, ma Lily. Patiente comme pas deux, j’attendis encore quelques secondes qu’elle rassemble ses pensées. Elle croisa délicatement ses mains, j’eus envie de poser la mienne par-dessus mais je ne devais pas.

-J’étais en cours de … zut un cours quelconque et le prof m’a demandé de faire une démonstration avec ma baguette. C’est très bizarre qu’on me demande à moi, d’habitude je suis bien la dernière à qui on demande quelque chose. C’est peut-être dû au fait que j’ai voulu sauver un oiseau, un moineau précisément, et bah le méchant professeur il lui a fait peur. Du coup voilà je lui ai dis que je ne savais plus où était ma baguette, et il m’a demandé de la trouver avant de revenir en cours. Tu penses que je suis exclu de cours ?!

Je ris doucement à ses paroles. Elle est si innocente et ravissante, son nez qui se fronce légèrement, à croquer sérieusement. Je me mordis délicatement la lèvre, la fixant toujours avec cette même adoration peinte sur mon visage, tandis qu’elle ne me laissait pas le temps d’en placer une.

-Je me suis doutée qu’à cette heure-ci tu devais t’entraîner. D’ailleurs si je peux me permettre tu devrais faire attention tu n’as pas mis de cache oreille, j’en ai acheté un pour toi la dernière fois avec des oreilles de Mickeys, faut que tu le mettes sinon tu vas tomber malade ce ne serait pas drôle hein. Oh un jour faudra que tu viennes à Disneyland avec moi, c’est trop bien on s’amuse trop bien plus qu’avec du Quidditch en plus là-bas il y a des barba papas trop bonnes t’adorerais. La prochaine fois que tu viens à la maison on y va.

J’assimilais ses dernières paroles comme de la potion magique, vous savez dans ce machin moldu là Astérix et truc gras du bide, enfin bref on s’en cogne. Suite à ses paroles, je sentis comme un vent chaud dans tout mon corps. Elle est si belle, parfaite, adorable, tendre, innocente, parfait je vous dis ! Je déposais doucement mon balai à mon côté, puis hésitante j’attirais la jeune fille contre moi, pour qu’elle puisse s’appuyer et déposa sur son front un baiser destiné à la calmer. Mes bras se serrèrent autour de son cou, la gardant bien contre ma poitrine. Quelques secondes passèrent avant que je me décide à rompre ce silence apaisant.

« Hey, doucement Lily, tout va bien. Tu ne vas pas te faire exclure. Il faudrait vraiment être aussi stupide qu’un strangulot pour t’expulser, tu es le meilleur élève que Poudlard n’a jamais eu. En plus, tu as la bénédiction des licornes et il ne peut rien t’arriver parce que je suis là, pour toi. »

Ma voix était douce, après tout nous étions que toutes les deux, je pouvais bien me permettre de changer l’image la fille au cœur de pierre. Paresseusement, ma main se mit à dessiner de petits cercles sur sa peau pour l’apaiser, je n’aimais pas la voir dans tous ses états. Dommage qu’elle ne se rappelle plus du cours, je lui aurais bien fait une crasse à celui-là. Quant à la question de où se trouve sa baguette, et bien ça s’en est une bonne mais grâce à mon talent inné pour la magie et surtout pour le sort « Accio » qui me permet de rattraper très rapidement mes vêtements ou d’autres utilités, j’allais la retrouver rapidement. Souriante, je sortis ma propre baguette de mon pantalon de Quidditch puis l’agitais en murmurant un petit « Accio baguette de Lily », à peine audible.

A présent, il ne restait plus qu’à attendre quelques minutes pour que sa baguette arrive. J’espérais ne pas m’être ratée devant Lily, au passage. Je repensais aux restes de son monologue et sourit, quoique légèrement intriguée.

« Quant à Disney-truc, je viendrais avec toi quand tu le veux, Lily. Mais euh c’est quoi des barbes à papa ? »

Les moldus sont vraiment bizarre quand même. Je cherchais aussi à changer de sujet, sinon je suis sûre qu’elle arrivera à me faire les yeux doux pour que je mette ces fichus cache-oreilles. Je craque toujours avec elle, pour tout, c’est vraiment énervant. Comment je garde une réputation avec des oreilles bizarres sur la tête, moi hein ? M’enfin. Soudainement, je me rendis compte que j’avais effectivement froid. C’est vrai que sur le coup, je n’avais rien senti mais à présent. Grimaçant légèrement, j’attirais plus près de moi, Lily, bien sûr mon cœur battant la chamade pour changer. Je souhaitais juste être proche d’elle et récupérer un peu de sa chaleur. Parce que tomber malade, non merci, je déteste ça. Je pleurs, je hurle, je suis comme un chaton abandonné quand je suis malade…. vulnérable voilà ce que je suis ! Je déteste ça. Quand je pense que Kelly et Lily trouvent ça mignon, brrrr. Frissonnant un peu, je dis pour détendre l’atmosphère et surtout masquer les battements répétitifs de mon cœur, affolée par la douce présence de ma princesse.

« Le temps se rafraîchit, tu ne trouves pas ? »

Quoi ? Quand on ne sait pas quoi dire, on brode autour du temps, vous ne savez pas ça ! Ro. Lentement, je me laissais doucement aller contre le mur derrière moi, prenant appui pour que Lily soit encore plus confortablement installée. »


(c) Spinelsuns

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Lily-Rose Macgregor

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MessageSujet: Re: Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna   Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna EmptyLun 16 Sep - 14:46

J'ai besoin de te voir.
Je veux rentrer ce soir
Et maintenant, j'y crois.
Tous les chemins vont vers toi!
Et lorsque tombe la nuit,
Ton coeur guide mes pas!
Johanna & Lily-Rose. ♡
Ce qu’il y a de bien quand il n’y a personne, outre le fait que bien entendu j’ai l’impression d’être la dernière personne à pouvoir perpétuer les croyances envers les licornes. Oui parce que beaucoup de gens pensent que les licornes ça n’existe pas, que le monstre du loch Ness n’est qu’une légende et que Bambi en vrai il ne sait pas parler. N’importe quoi ! Franchement vous pensez vraiment qu’un bambi ça parle pas, moi j’arrive à avoir des conversations passionnantes avec Pamplemousse même si pour un chat ça tourne surtout autour de la bouffe. Quoi que certains humains c’est exactement la même chose, après on ose dire que l’espèce humaine à évoluer, moi j’aimerais mieux être une licorne courir avec mes potes licornes dans la forêt. Bon bien sûre faudrait que Johanna accepte de laisser de côté son enveloppe corporelle humanisé pour venir avec moi. C’est peut être incroyable mais je crois que sans elle ma vie serait beaucoup moins pétillante. Un peu comme du coca sans bulle, ce serait quand même une sacré catastrophe, et c’est surtout sacrément dégueulasse mais bon passons. Non ce qui était bien c’est que je n’avais peur de rien et je savais qu’elle ne risquait pas de me repousser pour une histoire de sang pur. D’ailleurs elle croit quoi, que je coupe mon sang avec de l’eau ? Enfin je pense que ça ne doit pas être ça, ma Johanna peut ne pas dire des trucs stupides. Il n’empêche qu’elle m’avait expliqué ce que ça voulait dire mais je crois que j’ai encore oublié mais les conséquences non. Elle était plus dure, plus froide en présence de certaines personnes même si à mon égard ses yeux brillaient toujours et ses paroles s’enrobaient de miel pour être plus plaisante que tout ce que je ne pouvais imaginer.

Je ne relevais pas la tête en entendant le bois du balai toucher terre cherchant au fin fond de ma mémoire où j’avais bien pu laisser trainer ma baguette. D’abord pourquoi nos baguettes ne faisaient pas la taille d’un balai ce serait plus pratique pour la tenir, ensuite on ne risquerait pas de la perdre. Je m’apprêtais à en faire le commentaire à haute voix quand les bras de Johanna m’attrapèrent pour me ramener contre elle, ma tête se posa avec douceur contre son épaule comme si ce n’était en soit que sa place définitive, je me sentais bien contre ma Johanna et ce depuis le premier jour. Ses lèvres se posèrent sur mon front comme une lionne poserait un coup de langue rassurant entre les deux yeux de son lionceau pour qu’il s’enhardisse et qu’il sache que toujours sa famille veillera sur lui. Je n’ai jamais eu peur qu’elle m’abandonne, juste que ses sentiments à mon égard change. La peur de la voir devenir comme ses grands frères, une fille avide de pouvoir de conquête et c’est difficile de lier une belle amitié à une envie de pouvoir. Ses battements de cœurs réguliers me rappelaient que pour l’instant elle n’était qu’à moi, elle prenait soin de ma personne comme d’un trésor, je n’étais pas sûre de pouvoir lui rendre à la hauteur. Le soulagement dû se lire sur mon visage malgré moi, je ne serais pas renvoyé parce que j’avais égaré malencontreusement ma baguette. Tant mieux, je me voyais mal dire ça à mes parents, ils croyaient tellement en moi que c’était difficile de les décevoir comme de devoir abandonner Johanna, qui lui rappellerait que les licornes existaient si je n’étais plus là pour le lui dire à longueur de journée. Le meilleur élève moi ? Elle confondait avec Kelly là, je n’étais pas très douée et si je réussissais c’était uniquement parce qu’elle m’épaulait donc meilleure élève vois-tu ma chère j’en doute. Néanmoins je ne le lui fis pas remarquer, mieux elle me voyait plus cela gonflait mon cœur d’orgueil et d’amour à son égard, si bien qu’un jour il exploserait en pleins de confettis, de pétales de fleurs et de petits cœurs en soies, romantique n’est-ce pas ?

Je lui fis un clin d’œil pour approuver le fait que j’avais la bénédiction des licornes, oui c’était la seul à savoir que la licorne la plus vieille de toute était venu me rendre visite en rêve une nuit. Ses poils blancs avaient fait place à une couleur argentée où scintillaient à quelques endroits des filaments d’or comme le soleil en plein jour d’été. Cette nuit-là elle m’avait béni et fait promettre de ne le révéler qu’à la personne digne de l’entendre, j’avais su tout de suite que c’était de Johanna qu’elle parlait et j’en avais donc parlé à ma meilleure amie sans pouvoir attendre. Les caresses effectuées sur ma peau me faisaient dresser mes poils tandis que de longs frissons s’emparaient de moi, je l’aimais tellement. C’était une torture de devoir renier sans cesse ses sentiments uniquement pour ne pas que son regard sur moi change et qu’elle s’éloigne pour se donner cœur et âme à d’autres. Ne voyait elle donc pas ce que moi je voyais, n’avait-elle pas les mêmes papillons dans le ventre ? Quand elle entendait l’amour brille sous les étoiles n’avait-elle pas envie de me faire une léchouille ?

Mes pensées pas très agréable se stoppèrent net lorsqu’elle se tortilla pour attraper MA BAGUETTE… ah non la sienne. Bon bah elles se ressemblaient faut dire, excepté que moi je l’avais trempé dans de la peinture rose pour qu’elle soit plus jolie, ce qui avait fait hurler bon nombre de professeur, aucun goût que ces vieux. Le sort qu’elle prononça n’avait laissé aucun souvenir dans mon esprit ce qui peut être un problème mais bon ça marchait toujours les sors avec Johanna du coup je ne cherchais pas à lui demander à quoi ça pouvait bien servir me contentant de la regarder intriguée lorsqu’elle me parla de Disney-truc, cte honte si j’avais prononcé Disneyland ce n’était pas pour rien. Le pire c’était qu’elle ne savait pas ce que c’était qu’une barbapapa. Après un court instant de réflexion où je mémorisais la confiserie en question dans ma tête ce qui me fit saliver je repris la parole pour lui répondre


    - C’est une sorte de gros nuage rose avec un goût très sucrée, on le met sur un pic en bois et c’est délicieux, tu adorerais je t’assure, tout le monde aime ça, c’est bizarre que chez les sorciers il n’y ait pas de confiserie normale, bien qu’elles soient très bonne aussi. Quand on ira à Pré-au-Lard tu pourras m’avancer un petit peu, je voudrais en rapporter à mes parents


A peine ma phrase terminée qu’elle remua pour me ramener contre elle en grimaçant, quoi c’était très bon les barbapapas et si cette grimace était due au fait qu’elle ne voulait pas me prêter de l’argent, ça va je n’allais pas la forcer à me prêter de l’argent, je n’étais pas comme ça non plus. En plus, la plupart du temps c’est elle qui m’offrait des cadeaux sans que je ne lui demande alors pas besoin de faire la gueule pour un rien. Le cœur de ma chérie battait hyper rapidement comme si elle avait vu quelque chose d’hyper flippant. Je penchais la tête sur le côté pour voir ce qu’elle voyait avant qu’elle ne me demande si je ne trouvais pas que le temps se rafraichissait. Elle avait froid, et elle me collait juste à elle pour se réchauffer. Je me redressais un peu pour venir carrément sur ses genoux et à l’instar d’elle tout à l’heure je déposais un bisou sur son front avant de la réprimander sans trop de méchanceté malgré tout.


    -Si tu mettais tes caches oreilles tu n’aurais pas froid. Tu vois après tu vas être malade et quand on va dire que tu es trop mignonne tu vas encore râler, et tu vas avoir plein de fièvre. En plus tu me feras pleins de bisous quand tu seras fiévreuse et…


Ma phrase fut coupée par l’arrivée spectaculaire de la plus belle baguette au monde. Je me jetais hors des genoux de Johanna, au passage devant les lui exploser vu ma rapidité et j’attrapais ma baguette au passage pour la lever vers le ciel l’air tout excitée, oui à la façon de Sacha quand il gagne des badges dans pokemon le dessin animé. Je contemplais ma chérie les yeux brillants de reconnaissance. Franchement je crois qu’elle était trop douée, pour retrouver ma baguette en moins d’une minute. Si ce n’était pas la plus grande sorcière au monde qu’est-ce qu’elle était je vous le demande. D’un geste rempli de tendresse j’embrassais sa joue attendant qu’elle daigne bien vouloir m’embrasser surtout qu’il n’y avait personne sinon depuis le temps à moins d’être complètement taré il nous aurait rejoints pour parler. Surtout que tout le monde voulait toujours nous parler, c’est vrai hein. Reconnaissante de ce qu’elle avait encore fait pour moi je glissais mes remerciements à son oreille les yeux brillants d’amour à l’égard de cette personne si parfaite à mes yeux.



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Johanna A. Gill

Johanna A. Gill

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MessageSujet: Re: Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna   Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna EmptyDim 22 Sep - 18:55





«This is love»

«After all this time, you're still the only one, I would die for, love.»


«Je peux sentir le flottement de la magie dans l’air, être avec elle me met dans cet état. Je peux apercevoir la danse du soleil sur son visage, je ne pourrais jamais m’en passer. Toutes mes pensées semblent être sur la brise qui m’emportent dans ses bras, bien enveloppées, toutes les deux, pour la vie. Le monde s’estompe peu à peu, la seule chose qui reste est le battement de son cœur.

Si puissant, si doux, plein de promesse – oh que j’aime l’entendre, le sentir proche du mien, tout contre moi. Elle est tout pour moi, je ne pense pas avoir besoin de découvrir ma plus belle plume pour vous apporter la preuve avec un dessin – surtout que si c’est fait par mes soins, il ne va pas ressembler à quelque chose, faudra plutôt avoir de l’imagination et croire que c’est un truc super bien. Non, mais c’est clair que j’utilise souvent « truc, machin, autre, chose » vous voyez le topo, mais je n’y peux rien. D’ailleurs quand je m’énerve, il parait que ça part directement et bam dans les dents, seulement voyez-vous avec notre chère Lily – enfin MA chère Lily, déchanté vite là, mon cri de haine ou de rage se transforme en petit mugissement de chaton apeuré, à la Simba dans le roi Lion. Oui, Lily m’a forcé à le regarder. Oh puis, bon sang je l’aime. Ça me crève de devoir garder le silence sur mes sentiments, mais je ne peux pas faire autrement. Je l’aime.

Elle est parfaite et le pire dans tout ça, c’est que les gens ont du mal à me croire. Peut-être qu’ils pensent qu’elle est totalement débile, mais là, ils se trompent complètement. Lily-Rose ne serait jamais devenue une sorcière, si elle n’en était pas digne. Je suis sûre que c’est la meilleure sorcière de tous les temps, même devant cette tarée de Kelly qui ne pense qu’aux devoirs, bon d’accord pas qu’à ça, aux mecs aussi, à dépasser Jude, aux livres, à la fête, à ce genre de truc quoi. Mais Lily n’est pas comme ça. Ma meilleure amie est meilleure que tous les étudiants de poudlard réunis, ça fait quoi, huit cents gamins en tout cas. Ma famille a du mal à comprendre que je sois amie avec elle, mais c’est ainsi, pour le moment ils arrivent à la tolérer.

Je ne sais pas s’ils pensent que je voudrais en faire mon esclave ou quelque chose de ce genre-là. Il est vrai que je suis très fière de l’intelligence et de la ruse de ma famille, sans parler de sa classe et sa grandeur naturelle – ok, c’est bon, mes chevilles vont très bien, seulement j’aurais souhaité qu’ils comprennent que le sang n’est la plus grande priorité non plus. Evidemment, je tiens plus que tout – à part Lily – à ma réputation et celle de la famille Gill. Je ne suis pas une sotte, indifférente aux sacrifices de ma famille, mais je crois que je suis différente d’eux – pas seulement parce que j’aime Lily comme j’aurais dû aimer un de mes exs, mais aussi dans ma façon de penser. Je veux dire – je méprise les Gryffondor, les Poufsouffles, les Serdaigle, même certains Serpentard – je déteste les gens en règle générale, d’accord c’est vrai. Cela étant, il m’arrive d’aimer des personnes, très peu ont le loisir d’être « ami » avec moi, mais il y en a. Je pense que ça soit un problème honnêtement, ce n’est pas comme si j’étais un vraie ga… merde ça je le suis.

Ce que je veux dire, c’est que par les yeux de Lily, je me sens bien, je me sens vraie. J’ai l’impression d’être parfaite à ses yeux, c’est un tel plaisir. Face à ma famille, j’ai leurs pressions sur mes épaules. Je déteste ça, tout autant que ses réunions de bonnes familles auxquelles moi et mes frères et sœur somment conviés. C’est ridicule. Tout ce que je voudrais c’est passer du temps avec Lily et non, tout ce que je peux faire pendant les vacances c’est me coltinés ces crétins sans borne. Heureusement, de temps à autre, la famille de Lily m’invite à passer quelques jours avec eux. C’est si fabuleux, extrêmement moldu mais parfaitement concevable comme mode de vie, sans le côté où la magie n’existe pas.

J’ai besoin de grandeur – celle de ma famille – mais chez Lily, je peux être moi-même, pas besoin de me cacher derrière ce masque – cette personne que je ne suis pas, ou pas entièrement. Parfois, j’aimerais être Johanna Alejandra Gill, la fille qui aime les potions, qui veut vivre tous les jours auprès de Lily, celle qui adore voler, celle qui veut être la reine de monde (pourquoi pas), celle qui… bref je ne vais pas m’éterniser. Je parle beaucoup de moi, c’est vrai – je suis peut être égoïste et sans pitié mais pour Lily je donnerais tout. Je suis fière d’être la fille qui la défend, celle qui hurle et frappe sur ces crétins qui ne voient pas ma meilleure amie comme je la vois, parfaite. En vrai, c’est cette personne que je suis, une fille transie par l’amour que je porte pour une sang-de-bourbe, une fille qui n’est pas de mon rang et encore moins de ma famille, mais je l’aime. J’ai si peur qu’un jour, elle me rejette, que ça me fout les frissons. Si elle ne m’aimait ? Si je n’étais qu’une amie pour elle. Je ne suis pas sûre de pouvoir vivre avec ça. Mais après tout, ai-je un droit sur elle ?

Je suis bien sûr celle qui brise les cœurs, qui sort avec n’importe qui, n’importe quoi, ou tout ce qui bouge. Enfin bon, c’est vrai que je dois faire du mal à ma Lily-Rose, enfin j’aimerais tellement ne pas mais c’est plus fort que moi. Elle tout pour moi. J’ai l’impression de n’être qu’une moins que rien à ces côtés et ça m’irrite profondément car sans elle, je ne peux pas vivre. Pourquoi suis- je autant fleur bleue aussi ? Rah. Bon dieu, quand nos lèvres se touchent c’est le paroxysme du bonheur, l’impression du septième ciel se comprend aisément. Je la veux, elle est ma vie, sauf qu’en tant que lâche accomplie je ne peux rien faire, car je suis lâche, stupide, dépourvue d’intelligence face à ces orbites bleues magnifiques. Je l’aime bien trop à un point non atteignable, non inimaginable. D’ailleurs, je ne sais toujours pas pourquoi je déblate sur ma vie au lieu de continuer notre histoire, ma vie, mon chemin avec Lily. C’est quand même ce qu’il y a de plus important et de plus beau, je ne rêve que du jour où je lui demanderais sa main. Soyez-en sûr, un jour, elle ne sera qu’à moi, foi de Gill.

J’en serais très fière. Enfin, je crois que c’est juste une illusion, car j’aurais peur des préjugés même avec elle, à mes côtés. Peut-être que tous les ragots sur les Serpentard sont vrai, nous ne sommes qu’une grande bande de petite fouine froussarde, pas capable de faire le bon choix, qu’en sais-je. Par contre, j’ai l’intime conviction que Lily sera toujours là pour moi. Je me rappelle très bien, lors de notre cinquième année, pendant le match de quidditch de Serpentard contre Serdaigle, un cognard m’avait frappé au bras. Jusqu’à la fin du match, j’ai tenu bon, mais une fois le match terminé, je me serais écroulée si ces bras n’avaient pas été là pour m’attirer contre elle, m’empêchant de me ridiculiser devant ces crétins boutonneux. Sans Lily, je serais tombée bien bas, blague à part. Quand j’y repense, j’avais bien moins mal, ma tête sur sa poitrine, c’était parfait. Enfin bon, j’avais été obligé d’aller à l’infirmerie et donc de me détacher de ma meilleure amie, le seul point noir de cette journée. Je me rappelle encore notre premier baiser.

Je voulais faire passer ça comme une expérience mais finalement ça s’est reproduit plusieurs fois encore et encore, on ne s’en est jamais lassé. Une chose en entraînant une autre vous voyez où l’on est arrivé. C’est presque devenu une drogue pour moi, elle me donne des sensations de fous, des choses que je ne pourrais jamais imaginer ressentir avec quelqu’un d’autre que ma Poufsouffle, la plus belle de toutes, n’en déplaise aux autres filles de Poudlard. Alors effectivement, sa présence dans mes bras me réchauffe non seulement le corps mais aussi le cœur. Je ri quand elle m’expliqua ce qu’était une barbe à papa. Décidemment, les moldus sont étonnants. Je voudrais bien voir la tête de Théo avec une de ces choses dans les mains, ce serait hilarant. Mon sourire et ma sensation de bien-être s’accrut quand je senti ses douces lèvres sur mon front. Sa petite moue me fit carrément fondre, alors qu’elle voulait me faire la leçon. Comment lui résister, sérieusement ?

-Si tu mettais tes caches oreilles tu n’aurais pas froid. Tu vois après tu vas être malade et quand on va dire que tu es trop mignonne tu vas encore râler, et tu vas avoir plein de fièvre. En plus tu me feras pleins de bisous quand tu seras fiévreuse et…

Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux. Elle ne me lâchera jamais avec ces caches-oreilles, mais se rendait-elle compte que ce serait un véritable suicide que de les porter en présence des autres ? Attendez, elle vient de dire que je suis mignonne ?! Mon sourire s’élargit encore plus. Effectivement, je pouvais être légèrement larmoyante quand je suis malade, voir même complètement parano. Non, je ne le fais pas exprès tout autant que Lily n’arriverait pas à se passer de Disney pendant deux jours, donc voilà. M’enfin, on ne va pas s’extasier sur mes imperfections étaient données qu’il y en a très peu.

Mon bras droit s’éleva pour prendre la main de Lily, seulement je n’eus pas le temps de terminer mon action qu’une douleur assez forte se répercuta dans mon corps particulièrement dans mes genoux, tandis que ma chère meilleure amie s’était levée d’un bond. Je laissais échapper un léger « Aie. », tandis que mes yeux s’emplirent de joie en voyant le regard de Lily qui tenait maintenant fièrement sa baguette… rose, enfin, voilà, elle est mignonne non ? Ses yeux océans me fixaient avec tant de d’amour et de tendresse que mes joues se colorèrent d’autant plus lorsque ses lèvres les effleurèrent. Lily allait vraiment me tuer, je vous assure que mon cœur rate toujours des battements. J’avais l’impression qu’il pourrait déchirer ma poitrine pour prouver mon amour à la Poufsouffle.

Ensuite elle me remercia, glissant ces mots près de mon oreille, je déglutis faiblement. Réduis à l’impuissance face à une telle femme, je ne pouvais que ramasser ma mâchoire et tenter de garder un semblant de prestance. Seulement, mon corps en décida autrement. Mes bras plutôt musclés (je suis parfaite, je vous le dis) attrapèrent sa taille et la firent s’assoir sur mes genoux précédemment défoncé par cette même personne (sado-mado), avec douceur ma main glissa sous son menton, tandis que mes lèvres picorèrent les siennes avec une douceur sans borne. Doucement, je reculais ensuite ma tête, pour la contempler mes yeux brillants et dégoulinant de mes sentiments pour elle. Je lui murmurais par la suite :

« Je t’en prie, Lily. »

D’accord c’est merdique, mais elle me fait perdre tous mes moments aussi. Ma main s’égara sur sa joue, traçant les contours de son visage parfait. Je me mordis la lèvre, envoutée par sa beauté. Mon visage se rapprocha à nouveau, voulant à tout prix remettre ça avec encore plus de ferveur, tandis que mon ventre était en feu, mon cerveau était sur off. Tout ce qu’il comptait était la femme dans mes bras, sur mes genoux, son souffle sur mon visage, ses lèvres m’incita à nouer les miennes avec elles. D’ailleurs, j’allais le faire quand un craquement me fit sursauter à tel point que j’en lâchais Lily et que je m’éloignais rapidement.

Me rendant compte seulement après que comme une débile je tombais du banc, Lily avec moi. Nous nous écrasâmes sur le sol en bois, Lily sur moi. Cette fois-ci ce fut mon fessier qui trinqua. Bon dieu, j’allais finir pleines de bleus. Seulement, le plus important était la source du bruit. Posant un doigt sur les lèvres de Lily, je l’incitais à se taire. Quelques minutes passèrent pendant lesquelles il n’y eut aucun bruit. Soupirant de soulagement, j’enlevais mon doigt et baissais les yeux. Je venais encore une fois de me comporte comme une lâche, débile, sans cœur et qui plus est, j’aurais pu faire mal à la personne la plus importante à mes yeux.

« Je suis désolée, Lily. »

Mes prunelles brunes rencontrèrent à nouveau les siens, je me sentis si mal. Qu’étais-je donc pour elle ? Une sale garce qui ne pensait qu’à elle et qui la blesserait toujours ? Non. Je ne pouvais pas lui faire ça. Ravalant les larmes qui menaçaient de venir à mes yeux, je me relevais rapidement la repoussant légèrement. Une fois debout, je la fixais, triste à en mourir. Jamais je ne pourrais être avec elle. J’ai si peur d’aimer – de l’aimer. Ce serait un monde si parfait que je puisse accepter ce que je suis et que les autres m’acceptent mais ma famille ne le permettrait jamais, je le sais. Je procurerais juste plus de mal autour de moi. Sans même prendre la peine d’attraper mon balai, je dois bien avouer carrément oublier, je tournais les talons en disant.

« Je.. je Lily, je ne peux pas ! Je suis désolée ! »


Sur ces mots, déchirant mon âmes, mes yeux brillants, je sorti du vestiaire un peu précipitamment. Il fallait que je parte. Je ne peux pas continuer à lui faire du mal, à croire que tout ira bien que l’on pourra être ensemble. Ce n’est qu’une illusion – un espoir à la con ! Sortant en trombe, j’arrivais à nouveau sur le terrain de quidditch. A peine arrivé, à l’extérieur que je fonçais vers la forêt, ou tout du moins la direction de la forêt. Je devais m’éloigner. Une fois arrivé au premier arbre, j’envoyais mon poing dans l’écorce, enragée contre ma propre faiblesse.

« Qu’est-ce que je peux être conne ! »

Bien évidemment, j’ai réussi à me faire sacrément mal à la main et même la faire saigner. Je combattis l’idée d’envoyer mon pied dans l’arbre pour me venger de la douleur qu’il venait de me causer. Au lieu de faire cela, je m’écroulais en bas de l’arbre, secouée par les larmes qui roulaient sur mes joues, ma main serrée contre ma poitrine. Je venais de tout gâcher – de la faire souffrir, encore ! Ce cycle infini ne se terminera-t-il donc jamais ?!»


(c) Spinelsuns
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Lily-Rose Macgregor

Lily-Rose Macgregor

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MessageSujet: Re: Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna   Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna EmptyVen 27 Sep - 18:05

J'ai besoin de te voir.
Je veux rentrer ce soir
Et maintenant, j'y crois.
Tous les chemins vont vers toi!
Et lorsque tombe la nuit,
Ton coeur guide mes pas!
Johanna & Lily-Rose. ♡
Dans les manuels des cours d’histoires basiques dans des classes de moldus. Je hais ce terme ça veut dire quoi au juste ? Oui parce qu’en fait je n’ai pas bien saisi la nuance, la différence est si flagrante pour les autres ? Moi je ne vois que ce qui est clair si la différence se distinguait par des oreilles pointues ou des moustaches. Ce serait tellement plus facile mais bon visiblement les licornes n’ont pas songé à ça quand elles nous ont créées. Oui parce que je sais que ce sont les licornes, sinon pourquoi ce serait les seules espèces à avoir une baguette intégré sur le front, nous on est obligé d’avoir un bout de bois un peu élaboré pour pouvoir faire de la magie. Mais je m’éloigne, il est dit dans les manuels d’histoires que les rois ont le sang bleu ce qui prouve leur pouvoir divin. J’aimerais savoir de quelle couleur est le sang des sorciers purs, ceux qui quand je rejoins Johanna ont des regards méprisants à mon égard. Je les laisserais tous parler, on ne peut pas empêcher les gens de mépriser les autres. Cependant moi je les aime bien au fond de moi et je n’éprouve pas ce besoin d’écraser tout le monde. En même temps ce serait compliqué de le faire je le reconnais, je n’ai pas trop de force et c’est plus l’aura de Johanna qui me protège que mon talent inné pour la magie. Un jour je lui demanderais de quelle couleur est son sang, non parce que ça doit être la classe d’avoir du sang vert ou violet ou noir ou jaune. Oh qu’est-ce que je suis déçu que mon sang soit juste rouge comme le commun des mortels, rien avoir avec le fait d’être une sorcière, il n’a absolument pas muté quand j’ai eu des pouvoirs. Que je saigne à trois ans ou maintenant la même couleur sort de mes veines manque de bol.

J’aimerais être un garçon, enfin non rester une fille avec la joie de pouvoir avoir des enfants les porter, si seulement on pouvait enlever les douleurs une fois par mois, ça m’arrangerait. Cependant il paraît que c’est important pour les enfants à venir, c’est Pamplemousse qui me l’a dit un jour que je me plaignais trop en me tordant sur mon lit et marmonnant entre deux cognements de tête contre la table de chevet que ma vie était nulle. Personne ne comprend le chat et bah-moi si et puis c’est très bien comme ça. On peut avoir des vraies discussions d’adultes. Non en fait j’aimerais être un garçon pour avoir le droit de regarder Johanna. Je sais que je la dérange d’être une fille et je connais l’ampleur de ses sentiments, j’en voudrais presque aux licornes d’avoir joué avec nous deux, par contre malgré tout ce que les Serpentards peuvent dire sur les moldus et que j’entends malgré moi quand je suis à côté de Johanna, je n’échangerais pas ma famille. Je trouve même inconcevable l’idée de pouvoir se détacher d’eux. J’adore emmené Johanna dans mon monde, lui faire découvrir des choses basiques comme l’accrobranche-où j’ai faillis mourir de frayeur en haut d’un arbre jusqu’à ce qu’elle m’en décolle. Ou encore les dessins animés devant du pop-corn. Ce genre de chose très simple où je lui apprends des choses sans qu’elle soit sur ses gardes sans arrêt. J’aime Johanna tout le temps mais quand elle est chez moi, elle est différente elle n’a plus à se battre pour moi sans arrêt, bon excepté quand le chat décide de dormir contre moi et qu’elle veut cette place aussi. Je vous jure Pamplemousse et Johanna ensemble ce sont deux enfants incapables de s’entendre. Je suis presque sûr qu’elle serait capable de lui cracher dessus pour lui montrer sa supériorité.

Ici c’est différent, combien de fois au détour d’un couloir alors que je passais par hasard je l’ai croisé avec un garçon. J’ai rien à dire je le sais, c’est son droit et elle m’a toujours bien expliqué qu’on n’était pas ensemble. Il n’empêche qu’indirectement je me sens mal je n’ai pas envie de me battre contre lui bien sûr mais nombre de fois je les fixe sans comprendre ce que j’ai de différent. Pourquoi avec moi ça ne colle pas ? J’ai essayé de copier les attitudes des garçons de cracher par terre-ridicule soit dit en passant j’avais plus de bave sur le menton qu’autre chose- la seule réaction qu’a eu Johanna c’était de rigoler à mes actions. Non je ne suis pas malheureuse mais j’aimerais pouvoir la présenter au monde entier comme ma chérie, je sais qu’elle n’est pas insensible. Elle m’aurait repoussé depuis longtemps, sauf si elle avait pitié de moi. Le doute s’introduisait petit à petit dans mon esprit sans que je puisse le chasser.

Son aie me prit légèrement de court, oui bon alors je m’excuse mais ce n’est pas ma faute si je ne suis pas du tout grosse. Vu qu’il n’y a aucun gramme de gras sur mon corps ça c’est dû aux encouragements pour Serpentard lors des matchs de Quidditch. Je sais que même ma maison me déteste dans ses moments-là quand je sautille comme une dingue à chaque fois que Johanna fait quelque chose. Il n’empêche que je ne voulais quand même pas lui faire mal. Elle était de loin la personne la plus chère à mon cœur et en plus elle était capable de ramener ma baguette magique. Lentement mes yeux bleus glissaient de ma baguette à Johanna, elle était vraiment très très douée, elle devrait m’apprendre comment faire comme ça quand je perdrais ma baguette, je pourrais la retrouver moi-même. Ah non mince, faire de la magie sans baguette c’est im-po-ssible. Donc j’étais condamnée à embêter Johanna à chaque fois que je la perdrais, pourvu que ça ne la dérange pas trop ce qui serait frustrant. Ses joues avaient pris des couleurs, au moins elle n’allait pas mourir de froid à moins que ce soit ma simple personne qui lui fasse de l’effet. A cette idée je baissais le regard pour contempler mes chaussures.

Je me retrouvais à nouveau sur ses genoux sans avoir compris ce qui m’arrivait, ce n’était pas possible qu’elle puisse m’attraper comme ça sans que je réagisse. Enfin si je réagissais, je sentais la chaleur remplir mon corps un peu comme lorsque je prenais un bain. Sa main m’attrapa le menton pour le redresser vers elle. J’essayais de ne pas céder à la pulsion qui me commandait de l’embrasser. Lentement je reprenais ma respiration entrouvrant légèrement mes lèvres. Presque aussitôt les siennes se posèrent dessus. Un frisson de plaisir s’empara de moi, tandis que ses paroles me faisaient sourire. Comme si c’était moi qui l’empêchais de m’embrasser, je n’attendais que ça depuis le réveil, pour ne pas remonter trop loin dans le temps. Ses doigts bien que léger prenaient possession de ma joue tandis que nos regards communiquaient seul, sans aide extérieure. Je vis ses lèvres s’approcher, mon souffle s’accéléra attendant le dénouement de ce baiser que je voulais.

Tout se joua trop vite, le bruit léger, les réflexes épatants de Johanna qui nous fit chuter l’une comme l’autre contre le sol. Un étau broya ma poitrine aussitôt, pourquoi elle faisait ça. Pour être encore plus dure, coller à cette image de fille parfaite et me briser d’avantages, elle m’intima le silence en posant un doigt sur mes lèvres. Je ne chercherais jamais à lui porter préjudice, s’attendait-elle vraiment à ce que je crie nous sommes là ? Je ne la comprenais pas, j’avais beau essayer de faire marcher mon cerveau tout ce qui me venait à l’esprit c’était qu’être un couple de licorne ça ne lui plaisait absolument pas. Je restais allongée sur elle profitant malgré moi, de son corps si proche du mien et pourtant si lointain. Tous ses muscles étaient prêt à réagir et elle n’aurait pas hésité à me balancer sous le banc au risque de briser notre amitié pour des choses que je ne comprenais pas. Les minutes s’écoulaient lentement jusqu’à ce qu’elle se détende soupirant de soulagement. Super elle venait de prouver qu’il n’y avait personne et qu’elle avait tellement peur qu’on nous voie ensemble qu’elle envoyait tout balader. J’aurais dû lui en vouloir, lui en coller une et lui dire que c’était elle qui m’avait embrassé j’avais gardé mes distances comme indiqué. J’aurais dû lui hurler que je ne voulais plus la voir qu’elle me blessait à avoir honte de moi alors qu’en soit je n’étais pas pire que ses copains. Mais était-ce vraiment la vérité, ils étaient des personnes enviables et j’étais ravie si elle s’entendait bien avec eux. Ses paroles me remontèrent le moral, je voulais lui répondre que je comprenais que ce n’était pas grave tant qu’on était ensemble. Que je serais patiente, je comprenais ce que c’était pour elle et la pression sur ses épaules. Je n’en eus ni le temps ni l’envie pour le coup puisqu’elle me repoussa alors que rien ne l’y obligeait. J’atterris sur les fesses à la regarder d’en bas comme le messie.

Elle s’éclipsa me laissant toute seule au milieu des ténèbres qui menaçaient de m’engloutir, de me faire sombrer dans des choses négatives. Je respirais calmement même si je n’aimais pas trop être toute seule. Il fallait que je la rejoigne en plus elle avait oublié son balai. J’attrapais donc ce dernier essayant le magnifique sort qu’elle m’avait appris marmonnant dans ma barbe imaginaire « accio Johanna ». Sans succès je le crains. Je traînais donc le balai derrière moi ne montant pas dessus. Je savais qu’elle tenait à ce petit bijou et qu’elle ne me le prêterait pas dans ces conditions. J’étais attirée par elle comme si c’était un aimant. Si j’étais une boussole je n’indiquerais certainement pas le nord mais Johanna Gill. C’est incroyable comme mes pas me dirigeaient vers elle alors que j’étais incapable de retrouver ma baguette. Les gens pourraient se moquer de moi que ce serait compréhensible.

En arrivant prêt de l’arbre immense où elle était qui devait servir de tronc pour aiguiser la corne des licornes, je constatais qu’elle était en proie à une tristesse incroyable. Voir les larmes couler sur ses joues ne m’apportaient ni joie, ni consolation. Je me laissais tomber à côté d’elle et tout naturellement comme si rien ne s’était passé je posais ma tête contre la sienne. Soufflant dans ses cheveux bruns qui revenaient sans cesse sur mon visage. Je ne comptais pas l’embrasser qu’elle se rassure, je crois que la leçon venait d’être gravé dans ma mémoire, au fer rouge. Il n’y aurait jamais de nous. Je la laissais pleurer sans intervenir, mon papa disait toujours que pleurer ça fait évacuer la tristesse, elle dégouline avec les larmes. Finalement trouvant le temps un peu long je me risquais à parler, je murmurais au cas où les licornes viendraient nous rendre visite.

- Personne ne nous a vu tu sais ? tu n’as pas à t’en faire Johanna. Nous étions que toutes les deux là-bas. Le bruit n’était pas celui d’un humain, je pense que la peur de se faire prendre joue des tours.
Essayant de lui redonner le sourire je plaisantais légèrement pour lui faire plaisir.
-En plus ce quelqu’un aurait trop peur de te voir en colère il ne répéterait rien. Tu fais peur à toute l’école avec ta force de caractère

Voulant au plus profond de moi l’apaiser, lui faire comprendre que ce n’était pas si grave et que de toute façon, je n’avais jamais été dupe à ce sujet je rajoutais essayant de ne pas avoir l’air abattu par le chagrin, essayant de croire moi-même à mes paroles.

- il ne s’est rien passé, j’ai juste tourné la tête au mauvais moment, ça n’arrivera plus je te le promets.

Pourtant je ne demandais que ça au contraire, je voulais que ça arrive encore et encore. Je voulais mourir sous le feu qui me dévorait quand elle était contre moi. Là, encore, il menaçait de faire surface. J’avais beau tout faire pour refouler l’ampleur de mes sentiments, il n’empêche qu’il était là le feu ardent, mon envie de Johanna ne s’éteindrait jamais j’en étais consciente et j’avais beau me dire que ce n’était rien de plus qu’une envie d’adolescent, il n’empêche que j’en avais envie moi. Je voulais tellement plus que ce qu’elle m’offrait. Je fermais donc les yeux essayant d’imaginer ce qui pourrait être notre futur si seulement elle l’acceptait. Si seulement sa terreur se terrait dans son trou pour la laisser vivre et non pas survivre. Au moins, pour me consoler je pouvais dire que j’avais réussi un exploit, j’étais son amie alors qu’elle méprisait bien des poufsouffles, j’étais en ce sens une privilégié, je ne devrais pas en demander plus.



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Johanna A. Gill

Johanna A. Gill

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MessageSujet: Re: Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna   Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna EmptyJeu 24 Oct - 13:18





«This is love»

«After all this time, you're still the only one, I would die for, love.»


«Sur le coup-là, je me sentais vraiment conne. Parfois, on aurait envie de retourner en arrière et de tout recommencer. Dans mon cas, je pense que ce serait pas mal de revenir à mon état de petit fœtus, même bien avant. J’aurais peut-être dû venir d’une famille de moldu, errrr non peut être pas en fait. C’est pas cool pour Lily de dire cela, mais elle vient de ce milieu pour elle c’est plus simple de comprendre notre monde – quoique c’est vachement égoïste de ma part et cela ne change rien au problème.

Le souci vient de moi et de ma famille – oui, la jolie famille de sang-pur qui se croit meilleur que tous les autres, c’est sans doute vrai mais en étant avec Lily j’ai l’impression de trahir tout le monde – ma famille – ma maison – mon sang. J’ai du mal à choisir. En fait, je ne peux pas choisir car je l’aime et mon cœur ne veut pas me laisser m’échapper loin d’elle.

Seulement, il y a des interactions entre mon cerveau et mon cœur, c’est pourquoi il s’est passé le petit incident d’avant – ou pour faire clair, le fait que je l’ai balancé par terre, très crûment. Mon cœur veut rester près d’elle et la protéger et mon cerveau lui me disait de fuir. Sa voix est si forte que ma tête explose dans ces moments-là. Pourtant ça fait mal, comme si c’était normal de sombre dans mes propres pensées. Tout ce que je voudrais c’est m’enfuir moi et Lily, très loin – n’ importe où, peut-être même chez les moldus, seulement je ne peux pas laisser ma famille, ni Diego – surtout pas Diego. Et mon Théo, mon grand-frère, bon sang j’en arrive à détester ma vie. Lily est l’innocence pure, elle ne fait jamais rien de mal mais moi je l’ai fait souffrir plus que de raisons.

Je n’en ai pas le droit mais je n’arrive pas à la quitter. J’ai besoin d’elle, sans mon ange gardien qu’est-ce que je pourrais bien devenir. Elle est tout pour moi au nom de Merlin ! Si j’avais su que l’amour serait si dur je pense que j’aurai décidé de rester chez moi et prendre des cours à domicile. Après, peut être que c’était simplement mon destin de rencontrer cette beauté. Seulement je déteste cette façon de dire les choses, j’ai besoin de liberté, je ne peux pas croire qu’un pauvre abruti s’est dit « Tiens, Johanna va aimer les nanas », ce serait vraiment mauvais pour lui, attendez que je le retrouve je vais lui faire bouffer sa baguette.

On ne joue pas avec la vie de Johanna Alejandra Gill, sans en subir les conséquences, nom d’un slip de Merlin ! En l’occurrence, surement une couche-culotte XXXXXL, sans rire ce mec devait être navrant. Autant que je trouvais cool le fait que Flamel soit resté en vie pendant tout ce temps avec sa gonzesse, là je déprimerais de m’appeler Merlin. Si un jour je deviens célèbre, ce que je deviendrais très certainement, je veillerai à ce que mon nom soit stylé et écrit dans tous les manuels des gosses, histoire qu’on ne me confonde pas avec une Ombrage ou une autre saleté de ce genre-là, à la Fudge.

Oui, je me suis beaucoup renseignée sur ce qu’il s’est passé quand j’étais qu’un petit nourrisson. Ah mais attends, je devrais être du côté des « méchants », bah oui tiens. PFF, stéréotypes à la mord-moi les cognards. Je ne vraiment pas comment mon père a pu faire pour traîter avec des gens aussi dégoutant et stupides qu’étaient les mangemorts. Ces abrutis n’arrivaient même pas effectuer de petite tâche simple comme tuer le binoclard. Oui, j’ai eu une très haute estime d’Harry Potter. Peut-être suis-je jalouse de ne pas avoir été « choisie » à sa place, allez savoir. Simplement que ce mec s’est affublé d’un abruti de rouquin et d’une sang-de-bourbe je-sais-tout, alors bon courage pour la quête sérieux.

Quand on y réfléchit on dirait Kelly, la Mlle je-sais-tout et pour la je-me-la-ramène-toujours, eh bien il y a Jude. Encore heureusement que Lily et moi sommes normales. Peut-être le couple si précieux que aucun génie des ténèbres ne pourraient casser, déjà parce que j’arrive même pas à lui demander d’être ma petite amie, quel courage. Après, on s’étonne que le choixpeau ait fait une demi-seconde pour me placer chez les verts et argent. Enfin bon, confié son avenir à un chapeau, je vous dis pas. Les gars avaient grave fumé de la mandragore avant de créer Poudlard. Wouaah, je me demande parfois si à Durmstrang c’est aussi ridicule ou bien c’est plutôt genre camp militaire et à Beauxbâtons, ben le nom dit déjà tout sur l’institut donc bref, mon sarcasme est inutile dans ce cas-là.

C’est terrible à quel point on peut être con, quand même. De là à repousser la seule personne qui nous fait du bien dans la vie. Perdue dans mes sombres pensées, je ne remarquais qu’au dernier moment la venue de ma meilleure amie. Je gardais la tête baissée de peur de croiser son regard. Elle se posa à côté de moi, sa tête contre la mienne. Mon cœur se mit immédiatement à battre plus vite. Cette est tout ce que je veux et je n’arrive même pas à l’avoir, quelle nulle. Nous restâmes un moment comme ça, pendant lequel je pleurais. Je me rappelle qu’une fois après avoir perdu un combat contre un abruti de Serdaigle, j’avais aussi pleuré mais Lily avait été là pour moi et m’avait consolé. Pourquoi était-elle toujours là pour moi ? Je ne lui fais que du mal. Interrompant mon monologue intérieur, elle se mit à murmurer.

- Personne ne nous a vu tu sais ? Tu n’as pas à t’en faire Johanna. Nous étions que toutes les deux là-bas. Le bruit n’était pas celui d’un humain, je pense que la peur de se faire prendre joue des tours. -En plus ce quelqu’un aurait trop peur de te voir en colère il ne répéterait rien. Tu fais peur à toute l’école avec ta force de caractère

Et voilà, c’est moi qui la vexe et c’est elle qui vient pour me réconforter. Il n’y pas de logique. Lily-Rose est juste la fille parfaite. Dans le fond, elle a raison. J’ai paniqué pour un rien et je le sais parfaitement. C'est juste que je suis trop bête pour l’avouer et pire encore pour admettre ma préférence sexuelle. Je souris légèrement à ses dernières paroles. Il est vrai que normalement je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Mais c’est tellement différent, j’ai tellement peur de tout faire foirer parce que je ne me sens pas à l’aise avec moi-même. Je l’aime et j’aimerais le lui chuchoter tous les jours, mais je ne peux pas, c’est plus fort que moi, ça bloque. Mon estomac se tortille pour le lui dire mais au niveau de la gorge ça ne passe plus.

- Il ne s’est rien passé, j’ai juste tourné la tête au mauvais moment, ça n’arrivera plus je te le promets.


J’avais envie de lui dire que non, ce n’était pas rien que oui il s’était passé quelque chose et j’aimais ça. Qu’il met impossible de rester loin de ses lèvres. Elle est ma drogue, mon tout, ma vie. Comment lui faire comprendre ça ? Je secouais vivement la tête comme une hystérique. Je ne voulais pas qu’elle pense ça qu’elle est juste un jouet pour moi. Ça sonne tellement faux. Un sanglot me secoua à nouveau, je me pris la tête entre les mains.

« Non, Lily… »

Je respirais doucement pour tenter d’avoir une voix moins rauque et chevrotante.

« Ce n’était pas rien. Je veux que ça recommence… »

Sur ses derniers mots, je relevais la tête vers ma chère meilleure amie, mes yeux rencontrant les siens. Je ne veux qu’elle.
»


(c) Spinelsuns
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Lily-Rose Macgregor

Lily-Rose Macgregor

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MessageSujet: Re: Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna   Je sais qu'un jour notre amour guidera nos pas toujours ♫ Johanna EmptySam 26 Oct - 19:47

J'ai besoin de te voir.
Je veux rentrer ce soir
Et maintenant, j'y crois.
Tous les chemins vont vers toi!
Et lorsque tombe la nuit,
Ton coeur guide mes pas!
Johanna & Lily-Rose. ♡


Ma culture générale n’est composée que des films disneys, non moi je n’ai pas connu leurs histoires de sorciers sans la moindre trace d’amour. Moi j’ai vécu sous les chansons d’amour de Bambi, du roi lion ou encore de la belle au bois dormant pour ne citer qu’eux. Moi aussi j’ai voulu me retrouver à la place de Jasmine, peut-être pas de belle qui a quelques problèmes de moral. Tomber amoureuse de la personne qui l’éloigne du monde réel très peu pour moi. Cependant il est vrai que je voyais comme toutes les filles, le prince charmant que ce soit Simba Prince de son royaume déchu au Prince Philippe. Toujours des hommes. Qu’est ce qui a bien pu faire dévier la courbe de mon destin de cette façon, moi-même j’aimerais savoir. Je n’ai jamais demandé cela à personne, pas plus que mes pouvoirs magiques.  A chaque fois ça me tombe dessus comme pour rappeler que je ne serais peut-être jamais doué à rien. Si en amitié, personne ne peut dire que je suis une mauvaise amie contrairement au fait que comme sorcière c’est pas vraiment la joie. Je crois que même les sorts basiques avec moi, cela devient plus difficile que gravir le mont Everest. Je me rappelle qu’à l’école quand j’étais très jeune mes maîtres me disaient pas très doué pour retenir et pourtant ici je me souviens des choses basiques de mon monde, la température de l’Océan en été, ou les neiges qui ne tombent qu’une fois par an. Rien de tout cela n’est vrai, les sorciers sont les maîtres du monde et tout ce que j’ai appris est faux. Tout cela encore ça irait si moi-même je ne m’étais pas dupé toute seule, mon prince charmant je n’avais pas prévu que ce serait une fille, qu’elle détesterait tout ce qui faisait de moi ce que j’étais. La seule barrière entre moi et les autres c’était qu’elle avait des sentiments extrêmement forts pour moi. Je sais que je devrais être heureuse de ne pas être détesté par la personne que j’aime, que le simple fait de passer du temps avec elle me fait plaisir et me remplit de joie. Le destin semble cependant vouloir me torturer en me rendant amoureuse de Johanna, elle veut se prouver ou me prouver qu’elle n’est pas à moi. Pourtant je ne lui ai rien demandé et c’est juste super dur de faire comme Kelly, s’enthousiasmer pour les nouveaux copains de Johanna. La question qui à chaque fois me brûle les lèvres c’est « et moi ? » moi j’ai été oublié mise dans la catégorie on ne sait pas quoi en faire.  

Encore aujourd’hui, ça avait foiré, je voulais juste passer du temps avec elle. Je n’étais pas maîtresse de ses émotions, ni de ses envies mais je ne comprenais pas pourquoi elle s’entêtait à me briser un peu plus le cœur à chaque fois. La victoire semblait tellement proche par moment, je sentais l’alchimie entre nous aussi sûr que Lady et Clochard étaient faits pour être ensemble et que leur amour crevait les yeux. Puis elle pétait un boulon manquant à chaque fois de m’assassiner pour rien. Un jour j’allais mourir sous un mauvais coup de Johanna. Ce qui me faisait mal c’était de me dire que ce serait une délivrance pour elle. Elle n’aurait plus à se préoccuper de refuser ses sentiments, elle n’aurait plus à casser son image de Serpentard parfaite pour moi.
C’était  douloureux, intensément douloureux mais j’étais tellement bien avec elle, je restais contre son épaule fermant les yeux pour essayer d’oublier que c’était peut-être moi qui était à plaindre. Elle semblait pourtant tellement fragile dans ces moments, ses larmes la rendaient moins fière, plus calme et je me sentais juste utile pour elle. C’était peut-être ça notre amour, j’étais capable de faire taire mes sentiments amoureux pour rester la fille qu’elle voulait que je sois. Pas si simple et cela demandait des efforts intenses, des efforts pour ne pas craquer quand elle embrassait un garçon devant moi et que les larmes menaçaient d’envahir mes yeux, des efforts quand je devais la consoler avec des mots alors que par des gestes ça aurait été si fort. Même quand elle était chez moi j’avais l’impression que ça ne lui plaisait pas vraiment. Bien sûr que comme c’était moi ça passait et qu’elle avait malgré tout un sourire aux lèvres mais si je décidais d’abandonner le monde des sorciers pour rejoindre le monde qui malgré tout me plaisait bien plus, nous romprons le lien qui nous unissait parce qu’elle ne le ferait jamais.

Non je ne suis pas parfaite loin de là, j’avais essayé il y a des années de me séparer de Johanna après qu’elle est insulté violemment un de mes camarades, je ne me souviens plus pourquoi mais je n’avais pas aimé, bon uniquement parce que ce camarade connaissait les disneys mais ça compte ! Il n’empêche que par la suite j’ai moi aussi embrassé des garçons mais juste pour elle. Pas dans le sens ou le voyeurisme plait énormément à Johanna, j’en doute fortement, non juste pour qu’elle se montre possessive mais je crois que ça avait été le plus beau flope de ma vie. Aucun effet, pas la moindre pierre venant perturber le cours lisse de l’eau rien. J’étais invisible à ses yeux quand j’étais un garçon. Contrainte et forcée par mon cœur j’étais revenue entre ses pattes comme un chiot voulant la présence de sa mère, j’avais besoin de celle de Johanna.
Dans cette forêt, le temps semblait nous offrir un peu de répit, les péripéties s’en étaient allés nous laissant le loisir d’être seules. Cependant rien ne changeait, liée l’une à l’autre nous étions ensemble et j’essayais de la consoler sans penser à ce que moi je ressentais. Peu m’importait ce que j’étais tant qu’elle souriait. Mes paroles semblèrent la rassurer un instant puisque plus le moindre sanglot n’était entendu ni la moindre larme roulant sur ses joues visibles. Tout sembla fonctionner jusqu’à mon mensonge. Oui j’avais conscience de mentir à ce moment, elle le savait aussi. Je  n’étais pas celle qui avait embrassé, est-ce le sacrifice qu’indirectement je faisais qui la fit se prendre la tête entre les mains ou le manque cruel de courage qui l’habitait quand il s’agissait de moi. Un cours instant je fus soulagée qu’elle me dise non. Je restais  persuadée que ça ne changerait jamais notre relation très bizarre mais au moins elle était franche et acceptait sans trop de difficulté ses erreurs.

Pourtant que dire de sa dernière phrase et de son regard de chien battu. Moi aussi je voulais plus, tellement plus que ce qu’elle voulait bien m’offrir. Mais là elle était comme toujours elle-même, lorsque nous étions seules mais quoi dans quelques secondes il y aurait un bruit de vent dans les arbres et elle croirait entendre un humain alors je serais chassé comme une vieille chaussette. Cela me déplaisait peut être plus que je voulais le reconnaître. Elle était incroyable comme fille à vouloir plus et dans un même temps vouloir se débarrasser des moindres sentiments qui l’envahissait. Excédée par ce comportement malgré les palpitations de mon cœur à l’idée qu’elle pouvait en vouloir plus je soupirais essayant de rester calme et posée.


    - Est-ce que Nala accepterait que Simba lui donne un coup de patte pour ensuite reprendre ses léchouilles ? Est-ce qu’Aurore aurait accepté de vivre avec Philippe si précédemment celui-ci avait embrassé les trois fées. Je suis d’accord sur le fait que ce n’était pas rien Johanna. Pas rien parce que ça ne venait certainement pas de moi mais les repousses non plus. Je dois attendre quoi de toi ? Quand il s’agit de montrer que tu es une Serpentarde tu n’as peur de rien, quand il s’agit de me défendre tu n’as peur de rien mais si le simple fait d’avoir des sentiments pour moi te dérange alors ne cherche pas à me détruire en me faisant sans cesse croire que ça va changer. Tu le sais que ça changera jamais, je le sais alors à quoi bon s’entêter. C’est comme ça et ça ne changera pas alors sois gentille fais-moi croire que ça venait uniquement de moi et n'en parlons plus jusqu’à ce que tu sois prête. D’ici là continue ton petit manège.


Parler ainsi ne me ressemblait pas, je ne me sentais pas à mon aise du tout, j’étais à deux doigts de dire je plaisante et de me blottir contre elle. Cependant, calquer mon attitude sur la sienne me semblait être la réponse à la question, si je me montrais moi-même distante peut être que ça changerait. Ou alors, et cette idée me frappa de plein fouet faisant briller mes yeux de tristesse, ça aurait l’effet inverse, ceux qui tenaient tête à Johanna n’était jamais gagnant. Mes épaules s’affaissèrent sous le poids  de cette révélation et dans une supplique qui me ressemblait tellement plus je gémissais.


    - Dis-moi que tu m’aimes Johanna.


J’étais décidément bien faible, incapable d’avoir la moindre force de caractère, je voulais rester dans mon monde où tout était si beau,  rien ne pouvait m’arriver dans ce monde. J’aurais tellement aimé pouvoir me reposer sur son épaule si forte, j’aurais aimé pouvoir lui confier mon cœur comme je lui confiais mon corps sans crainte qu’elle ne le brise de ses gestes qui me déplaisaient. Je voulais qu’elle me considère comme son égal alors que je me considérais moi-même comme sous sa protection, sa protégée.
Je grandissais, j’avais besoin de sa présence et besoin de l’entendre. Cela ne pouvait plus continuer ainsi, j’allais finir par mourir sous cet amour qui ne s’éteignait pas. Pire encore il grandissait et avait besoin de son égal. Si encore il n’était pas réciproque je pouvais l’éteindre mais je savais que ce n’était pas le cas. Merde il fallait qu’elle comprenne que j’étais débordante d’amour et que si elle était capable de refourguer l’amour qu’elle me portait à des imbéciles de garçons ce n’était pas mon cas. Il fallait qu’elle se réveille et vite, sinon j’allais devenir l’ombre de moi-même.



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