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 Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill]

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Wendy A. Brown

Wendy A. Brown

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MessageSujet: Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill]   Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill] EmptyDim 15 Sep - 20:30

Wendy & Johanna
« La difficulté pour une femme n'est pas de garder un secret, mais de garder secret qu'elle garde un secret. »



Les cours avaient pris fin il y a de cela une petite heure pour les sixièmes années de Serdaigle. Le jeudi, ils terminent en effet vers les seize heures avec un cours de botanique. Bien qu'il s'agisse du début de l'année, le professeur leur avait déjà donné des devoirs, en plus de ceux que les autres professeurs leur avaient déjà donné. A présent, les adolescents étaient attablés à la bibliothèque, ou dans la salle commune des bleus et argents, afin de faire leurs devoirs. Ou alors certains étaient encore en train de bavarder ou de faire autre chose. C'était le cas de Wendy. Ses devoirs étaient déjà bouclés, sauf un qu'elle terminerait avant d'aller se coucher.

La jeune fille avait discrètement laissé sa bande d'amis dans la salle commune, murmurant une envie de respirer de l'air frais à Kimberley, sa meilleure amie. Celle-ci acquiesça avant de se mettre à poser pleins de questions à Eliott sur un devoir. Elle savait sans avoir besoin de mots. Un sourire aux lèvres, la rouquine les laissa en sortant à l'extérieur. Les couloirs n'étaient pas vide, elle ne pouvait donc pas se transformer ici. Elle fit signe de la main à deux filles qui discutaient entre elles. Elles avaient le même qu'elle, mais étaient de Poufsouffle. Il était bien évident qu'elles ne savaient pas pour son secret.

Elle tourna à droite, direction le parc. Le temps n'était pas très ensoleillé dehors, peu d'élèves y étaient. Entre deux arcs, l'adolescente regarda derrière, à droite, à gauche, devant. Rien. Personne en vue. Elle se concentra alors et puis... Elle devint un chat. Un petit chat d'un roux flamboyant, le même que ses cheveux. Sous cette nouvelle apparence, elle se mit à trotter gaiement vers l'extérieur. Elle aimait prendre cette enveloppe, pour souffler du quotidien. Son secret n'était bien entendu connu que de deux personnes, en dehors de ses parents, Kimbe' et son frère... Ou l'ex de Wendy. Comme vous préférez.  

Mais mieux vaut ne pas lui rappeler ce détail... La petite chatte descendit les escaliers et prit la direction du lac. Un gigantesque arbre l'attendait au bord. Il était si grand et majestueux que c'était comme s'il était prêt à la protéger de tout. Elle se sentait en sécurité contre lui. Sauf que son coin n'était visiblement pas libre... Une jeune fille y était installée. Wendy ne la reconnut que lorsqu'elle fut à côté d'elle. La mine interloquée, elle regarda une grande brunette assise, les genoux remontés contre elle. Ce ne fut que lorsqu'elle descendit les yeux vers elle que la petite chatte reconnut Johanna Gill, la sœur de l'un de ses meilleurs amis, Théo.
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Johanna A. Gill

Johanna A. Gill

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MessageSujet: Re: Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill]   Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill] EmptyLun 23 Sep - 13:51





« Wendy & Johanna»

« Keep holding on ; Just stay strong »


« Les cours passèrent à une vitesse tellement lente que même les escargots auraient fait le tour du monde avant que la cloche sonne. Heureusement que Lily était là, près de moi, pour que je puisse passer le temps. Autant j’adorais l’histoire de la magie, autant je détestais ce professeur, aussi vif qu’un lutin de Cornouaille, je vous dis pas l’intelligence. Ma chère Lily avait déjà décroché du cours depuis très longtemps, certainement depuis le « bonjour, asseyez-vous ». Riant sur cape, je posais ma tête sur mes bras, tournée vers ma meilleure amie blonde qui dessinait sur son parchemin. Souriante, je contemplais son visage poupin juste magnifique, si la beauté était un crime elle serait condamnée à perpétuité.

Il est vrai que j’éprouve des sentiments très fort pour la jeune blonde, bien plus fort que pour n’importe quelle autre personne, même ma famille pourrait passer après – enfin je dis ça mais je ne suis même pas capable d’avouer à celle que j’aime que je veux passer ma vie avec elle. Je n’arrive même pas à m’accepter, c’est ridicule. Soupirant pour me sortir de mes pensées sombres, Je glissais ma main sur la cuisse de Lily avec un grand sourire pour attirer son attention. La blonde me fixa et me montra son nouveau dessin « un canard ! ». Je ne pus que rire en voyant la ressemblance frappante avec notre professeur. D’ailleurs ce dernier releva la tête et me fixa d’un air sévère. Roulant des yeux, je reportais mon attention sur les mouvements de mon âme sœur à coup sûr.

C’est ainsi que finalement la cloche sonna. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour tous les élèves de ranger les livres, les parchemins, les plumes, l’encre et tout ça et se diriger vers la sortie. Mon sac sur l’épaule, je tendis la main à Lily, ensemble comme à notre habitude nous avons commencé à arpenter les couloirs bondés d’élèves. Elle m’entraîna vers la cour extérieure, sur un petit banc légèrement à l’écart. Une fois assise, nous nous serrâmes l’une contre l’autre. Automatiquement ma tête se posa sur son épaule. D’ici quelques minutes, nous devrions nous séparer et vaquer chacune à notre prochain et dernier cours de la journée. Je n’étais pas pressée d’en arriver là. Lentement, je pris sa main et la caressais paresseusement.

Une douce brise faisait danser nos cheveux. Mon cerveau était en mode stand-by comme à chaque fois, en sa présence. Seulement, ma meilleure amie ne souhaitait apparemment pas de rester dans le silence. Elle me fit sursauter quand elle prit la parole pour me rabâcher la même histoire que d’habitude. Notre grand problème ou plutôt mon grand problème. Soupirante, je plongeais mes yeux dans les siens pour tenter de lui faire comprendre que ce n’était pas possible qu’on ne pouvait pas nous mettre ensemble, ce à quoi elle s’énerva. Je sais très bien que tout est de ma faute, mais je ne peux pas, c’est plus fort que moi. J’eus beau la supplier de comprendre et de me laisser encore un peu de temps, elle s’éloigna me laissant sur place, comme une désespérée.

Me prenant la tête entre les mains, je soupirais de lassitude. Pourquoi la vie ne pouvait-elle pas être plus simple ? Je n’étais pas prête à avouer à tous que mon souhait le plus cher serait de passer toutes mes journées dans les bras de Lily. Mes parents me jetteraient dehors, ma famille me renierait, ce serait la plus grosse honte pour tous les Gill. Un bruissement d’ailes interrompit mes pensées. Je levais mes yeux vers Diabla, ma chouette effraie qui se posa sur le dossier du banc. Je pris doucement conscience de la lettre entre ses serres – la délivrant je pris connaissance du contenu. Avalant difficilement ma salive, je froissais le papier. « Bon sang ! » Ma tête semblait sur le point d’exploser, cela commençait à faire trop pour la journée. Me levant rapidement, je me dirigeais rapidement bousculant qui se trouvait sur mon passage, les yeux humides, les larmes brouillant ma vision.

Je ne savais pas où j’allais seulement importer de m’éloigner et d’évacuer la rage qui menaçait de me submerger. Mes pas me menèrent près du lac, au pied du vieil arbre, auprès duquel je m’écroulais. Je me retiens de frapper dans l’écorce comme la dernière fois, histoire de ne pas rouvrir ma blessure récente. Secouée par les larmes, je remontais mes jambes contre ma poitrine, me recroquevillant encore plus. J’essayais de respirer doucement, profondément pour me calmer. Soudainement un bruissement me fit lever les yeux et les écarquiller. Un chat roux était à quelques mètres de moi. Fronçant les sourcils, je me décidais de l’ignorer. Mon esprit se remit en route, il fallait que je trouve une solution non seulement pour que Lily cesse de me faire la gueule mais aussi pour que Diego aille mieux.

C’est mon frère et je ne peux strictement rien faire à part subir les commérages de ma mère à son sujet – au sujet de sa maladie, les espoirs de mon père. Théo et Mark étant des garçons, Callie une petite fille, c’est toujours vers moi qu’on vient pour me parler comme si j’étais une psy. Seulement, moi aussi, je souffre, je ne le montre pas mais j’ai mal. Je suis plus qu’impuissante ! Je refuse de voir mourir mon petit frère, seulement que puis-je faire à part essuyer les larmes de ma mère ? Et même là, je suis complètement paumée. Comment savoir quels mots dire à quel moment ? Aucun manuel ne me l’explique, personne ne peut m’aider. Je suis seule face à tout ça. Bien sûr que le plus à plaindre est mon frère mais moi j’ai besoin d’aide – besoin de protection.

« Je ne suis pas incassable, bordel de bordel ! »

Les mots s’envolèrent tout seul de ma bouche, destiné à personne en particulier. Seulement, ça faisait du bien d’évacuer un peu de ma rage, mon anxiété et plus encore. Mes yeux larmoyants rencontrèrent à nouveau les pupilles du chat roux, celui-ci n’avait pas fait mine de bouger. Drôle de chat. Ma tête partit en arrière, reposer sur le tronc de l’arbre, il fallait que je me calme.

« Tu as de la chance d’être un chat, si tu savais tous les problèmes que peut te fournir la vie. »

Je laissais échapper un rire un peu dément et complètement déprimé. Puis, je marmonnais :

« Et me voilà, entrain de converser avec un chat ! Ou alors, toi aussi tu vas te barrer ? »

Mes yeux se plongèrent sur la forme un peu floue du petit chat. Heureusement que personne ne me voyait, non mais parler à un chat, qui l’eut-cru. Sérieusement, il faudrait pour que je vois pour me calmer sec, parce que là ça n’allait pas aller. Seulement, d’habitude je me confiais à Lily, même si elle ne comprenait pas tout ce que je lui disais, ni même l’urgence, au moins elle était là pour me soutenir et me dire qu’elle m’aimait et tous ces mots illusoires. »


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MessageSujet: Re: Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill]   Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill] EmptyMer 25 Sep - 11:19

Wendy & Johanna
« Celui qui sait écouter deviendra celui qu'on écoute. »


Des petites gouttes coulaient sur le visage de Johanna. Et ce n'était pas dû à une douche rapide dans le lac ! Ou même à un peu de pluie... Il ne pleuvait pas ! Non, c'était des larmes, des vrais. Mais, pourquoi était-elle dans cet état ? Bien qu'elle soit la pire ennemie de Kimberley, elle était avant tout la sœur de Théo... Et une personne également. Wendy n'est pas du genre à laisser quelqu'un seul dans le besoin. Oui, elle est peut être un peu trop compatissante... Ou serait-ce de la pitié ? Non, sinon elle n'aurait pas autant de question en tête... Et un semblant d'inquiétude dans l'estomac. Bien que celui-ci soit un tantinet vide.

La Serpentarde leva les yeux vers elle. L'espace d'un instant, la petite chatte arrêta presque de respirer de peur d'être démasquée. Il n'en fut rien. L'autre détourna presque aussitôt les yeux, comme si sa présence n'avait aucune importance. Elle reposa sa tête sur ses genoux, les yeux dans le vague. Elle n'avait vraiment pas l'air bien... Mais si elle découvrez qui se trouvait juste à côté d'elle... Cela ne ferait probablement qu'empirer ! Wendy ne sait pas ce qu'elle pense d'elle, mais elle ne doit pas vraiment la porter dans son cœur ! Elle se concentra donc pour rester un chat.

« Concentres toi, tu es un chat ! Concentres toi, tu es un chat ! »


La rouquine ne bougea pas. Enfin, elle se rapprocha un peu de la jeune fille, sans toute fois la coller. Elle ne la lâcha pas des yeux. L'autre ne sembla pas le remarquer, concentrée dans ses pensées. A quoi pouvait-elle donc penser de si terrible ? Que pouvait-il se passer dans sa tête pour que cela soit aussi chaotique ? Les traits de son visage se déformaient par moment, des rides qui n'étaient pas celles d'un sourire ou d'une expression joyeuse... Sous ses aires de Serpentarde supérieure semblait se cacher une petite fille fragile... Extrêmement fragile même.

Je ne suis pas incassable, bordel de bordel !

Surprise, Wendu sursauta. Elle ne s'attendait pas à un coup de gueule pareil. Johanna sembla également surprise de voir la voir, sous sa forme féline, toujours à côté d'elle. Bien sûr, elle ne sursauta pas, mais la surprise se lisait dans ses yeux. Sa présence sembla la calmer un peu. Elle mit sa tête en arrière, contre l'écorce de l'arbre. Un demi sourire se dessina sur ses lèvres et elle laissa échapper un petit rire qui sonnait faux lorsqu'elle lâcha cette réplique.

Tu as de la chance d’être un chat, si tu savais tous les problèmes que peut te fournir la vie.

Oui, elle était vraiment déprimée... Un peu à l'instar de Wendy, lorsqu'elle sortait avec Tom et qu'il devenait violent... Lui aussi était en pleine dépression, mais ce n'était pas une réelle excuse pour s'en prendre à elle ! Bref. Cela semblait être une peine de cœur, ou plus douloureux que cela. La rouquine savait vaguement que Théo avait un autre frère, et une seconde sœur. Son petit frère était malade, mais elle n'en savait pas plus. Il n'entrait jamais dans les détails... Et puis, s'il lui arrivait malheur, elle en saurait quelque chose, à coup sur ! Donc cela ne pouvait pas être ça... Mais qu'était-ce donc alors ?  Elle marmonna ensuite.

Et me voilà, entrain de converser avec un chat ! Ou alors, toi aussi tu vas te barrer ?

Il est vrai que, dit comme ça, la situation pouvait paraître un peu étrange. Mais ce ne serait pas la première fois qu'une personne parle à un animal. Wendy parle souvent à ces amis les sombrals, ou même au petit chaton de Kimbe'. L'esprit de la rouquine commença à divaguer lui aussi... Non ! Il faut rester concentrer ! Sinon, la situation risque de dégénérer...

« Concentres toi, tu es un chat ! Concentres toi, tu es un chat ! »

Elle se concentra sur son état physique, et sur Johanna. Celle-ci avait de nouveau les yeux humides, mais les larmes ne coulaient plus. En guise de réponse, la petite chatte se décida à sauter sur les genoux de la jeune fille. Cela sembla surprendre la brunette, mais elle ne la délogea pas. Ce qui est déjà une bonne chose ! Parce qu'il y a un peu beaucoup d'eau juste en face et Wendy n'a pas spécialement envie d'y finir... Les créatures se trouvant dedans lui donnaient la chair de poule. Avant de penser à des choses horribles, elle fixa Johanna de ses yeux bleus. Elle essaya de lui faire comprendre qu'elle était là pour la réconforter, qu'elle pouvait tout entendre... Comment soupçonner un petit chat aussi mignon, hein ?
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MessageSujet: Re: Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill]   Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill] EmptyMer 23 Oct - 15:35





« Wendy & Johanna»

« Keep holding on ; Just stay strong »


« Je ne sais pas si vous avez déjà eu la désagréable impression que votre tête va exploser. Il y a tellement de choses – de mauvaises choses qui vous envahissent que vous pensez que vous n’allez jamais vous en sortir. Votre sort a l’air d’être décidé, vous allez vous noyer – mourir- crever comme un chien loin de toute la gentillesse dont les êtres humains peuvent faire part quand ils ne sont pas trop occupé à regarder leur propre nombril. C’est dure voir vache dit comme ça, mais que quelqu’un ose me prouver le contraire.

La vie est dure – nulle et injuste – pourrie et sombre, pourtant on est là et on ne peut pas vraiment la quitter et si on le fait, la vie de nos proches sera juste encore plus maussade. C’est un vrai cercle vicieux. Il faut se relever et continuer pendant que notre cœur bat encore bien que ça soit vraiment dur mais il le faut. C’est idiot mais les gens disent souvent qu’ils veulent du bonheur et de la joie pour vivre une vie parfaite – bandes d’hypocrites, tous ce qu’ils veulent c’est des saletés de pierres précieuses autour du cou. Qu’on me traite de rebelle ou que je ne pense pas qu’à ça – je le dis clairement quand on vous dit « T’en fais pas, ça ira », « ça ne peut pas être pire » ou encore « Il n’est pas encore mort » sans parler des « il y a pire dans la vie », mais qu’est-ce que vous connaissez de la vie dont vous parlez ?

Avez-vous seulement déjà eu un problème d’une envergure un peu plus élevé que ce que vous alliez porter le matin - pourquoi machin ne me parle plus - maman me fait la gueule - j’ai pas pu acheter le jean que je voulais – je peux pas sortir me bourrer la gueule ce soir – ma copine m’a plaqué ? Mais merde ! Ouvrez vos petites gueules une fois pour toutes, la vie est merdique c’est une chose mais il y a tellement pire que votre petit personne.

Comment font les parents qui perdent leurs enfants ? Ils sont obligés de se réveiller le matin, de continuer à vivre parce qu’il le faut, parce que leur rôle n’est pas terminé. Peut-être se sentent-ils léger le matin pendant une minute et puis leur revient le poids de l’absence de celui ou celle qui manque à la table. Voilà pourquoi je déteste tous ceux qui s’approchent de moi, voilà pourquoi je ne me confie à personne d’autre que moi-même et là en l’occurrence un petit chat roux. Je vais mal, peut être bien, mais je suis encore là. C’est trop dur de sécher ses larmes – de les empêcher à rouler à chaque instant, voilà pourquoi maintenant je me retrouve à craquer comme une merde loin des regards.

Que suis-je sensée faire ? Me lever et marcher jusqu’à ne jamais m’arrêter u assumer qui je suis et faire face ? Je me sens tellement perdue que tout se mélange dans ma tête, je n’arrive pas à réfléchir correctement. Je veux sauver Diego – je dois sauver Diego – je veux dire à Lily que je l’aime – je dois le lui dire mais j’ai si peur d’être rejeté. Si elle me disait que non, je n’étais qu’un jeu pour elle ? Si mes parents me ne reparlent plus jamais. Je ne suis pas prête à tout perdre, pas encore, très loin de là. Mais Lily ne va pas m’attendre indéfiniment. Que faire ? Que dois-je faire ? Que quelqu’un me donne un coup de main…
Le petit chat roux choisit ce moment-là pour me sauter dessus. Une fois sur ses genoux, le rouquin semblait me regarder si familièrement.

Non, je divague maintenant. Soupirant fortement, je posais une main sur mon front et fermais les yeux quelques instant pour prendre de grandes respirations et ainsi parvenir à me calmer un peu. Je sentais la fourrure rousse du chat m’effleurer le bras. C’est presque par automatisme que je déposais doucement mes doigts sur son doux pelage. Étrangement, sa présence m’apaisait. C’est donc naturellement que je me mis à le caresser doucement. Ma main glissa sur son pelage soyeux jusqu’à ses oreilles que je grattais aimablement, avant de rouvrir les yeux.

Ma respiration s’était légèrement apaisée. La légende dit que les animaux ont ce pouvoir-là, bien que je n’y crois pas trop. Néanmoins, j’allais un peu mieux, même si j’avais contracté un mal de tête fou avec toutes ces pensées et ses larmes. Mon regard humide croisa celui que de mon nouveau compagnon et je fis la chose la plus peut être stupide de ma vie, mais j’avais besoin d’un confident.

« Dis-moi, tu sais garder un secret, petit gars ? »

Je pris deux, trois bouffées d’air frais avant de continuer.

« C’est un peu bizarre parce que personne n’est au courant, à part mon petit frère. Je devrais certainement me taire, mais ça fait mal, petit gars, j’ai mal et je suis perdue. Je n’aime pas l’avouer mais je suis effrayée comme une fillette de six ans qui entend un bruit dans la nuit. Je supporte plus d’être autant impuissante et lâche. Mon frère est gravement malade et je dois trouver un remède pour lui, sinon il va mourir. Mon père est un grand médicomage, seulement il n’y arrive pas. Je ne peux pas laisser mon frère mourir, tu comprends petit gars… »

Je dû m’arrêter quelques minutes car ma voix se brisaient sous le poids des émotions. Ça m’arrivait toujours quand j’essayais de parler de ça. Ma paume caressait toujours la fourrure de mon camarade à quatre pattes.

« J’essaie vraiment mais j’ai l’impression que je ne serais jamais à la hauteur. Je dois avoir épluchée plus de la moitié des livres de la bibliothèque mais cela ne donne toujours rien. Je ne sais pas combien de temps j’ai encore à disposition, tu vois. J’ai si peur qu’un jour, on vienne me chercher pour me dire que c’est fini avant que j’ai pu faire quelque chose. J’ai peur de le perdre… »

A nouveau ma voix se brisait en mille morceaux, je tentais de me reprendre mais le souffle me manquait. Mes yeux se remplirent à nouveau de larmes, tandis que je regardais mon ami.

« Mais le pire dans tout ça, c’est que j’ai un secret. Tu vois j’aime une personne qui est si parfaite, belle, attachante. Elle me donne toujours envie de rire. Près d’elle, je ressemble à un idiot fini avec un sourire éclatant sur le visage. Elle se confond avec l’image que les gens se font de la perfection. Au fond de moi, je sais qu’elle est mon âme sœur. Tu vois, j’aime cette personne plus que ma propre vie. Elle s’appelle Lily-Rose. C’est le plus beau nom que je n’ai jamais entendu. Seulement, c’est une fille. Tu vois, petit gars, la garce de Poudlard aime les filles comme elle devrait aimer les garçons. Principalement, elle aime Lily, la belle fille de Poufsouffle, la fille la plus gentille au monde. Comment est-ce possible, hein ? Dès le premier jour, où j’ai posé mes yeux sur elle, mon cœur s’est mis à battre la chamade. J’ai enfin compris ce que disaient les gens quand ils parlaient de l’amour avec un grand A. Sauf que je ne peux pas l’aimer, pour elle, pour moi, pour ma famille – je n’ai pas le droit de faire ça. Et là, tu vois je suis perdue parce que je l’aime et qu’elle veut bien de moi mais je suis trop lâche pour le lui dire et l’avouer à tout le monde. Je suis qu’une garce qui se cache derrière ce masque de fille facile qui insulte à tout va pour ne pas avoir à dire mes problèmes et à montrer mes véritables sentiments. J’ai peur, petit gars – peur que mes parents me rejettent et qu’ils me mettent à la porte – peur que les gens s’en prennent à moi ou à Lily. Je ne suis qu’une lâche.»

Après tout cela, je repris enfin mon souffle en regarde mon confident du moment. Les larmes coulaient à nouveau librement tandis que pitoyablement je reniflais.
»


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MessageSujet: Re: Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill]   Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill] EmptySam 26 Oct - 11:56

Wendy & Johanna
«Celui qui sait écouter deviendra celui qu'on écoute. »


Le temps passa, dans le silence. Du moins, quelques minutes s'éculèrent avant que Johanna de reprenne la parole. Elle ne devait pas s'attendre à ce que Wendy lui saute sur les genoux, encore moins qu'elle s'y pelotonne. Bon, en même temps, elle ne sait pas que la rouquine est ce petit chat qu'elle porte sur les genoux. Heureusement d'ailleurs ! Jamais la Serpentarde ne lui aurait donné l'occasion de faire cela autrement... La petite chatte continua de la fixer pendant qu'elle restait plongée dans le silence, et probablement des ses pensées.

La petite féline écouta sa respiration, elle s'apaisait peu à peu. Comme quoi, elle avait bien fait de rester ! Comment aurait-elle pu la laisser seule ainsi de toute façon ? Les Serdaigles ont un cœur... Bon, comme les autres, mais ils sont quand même plus charitable que les autres maisons. Du moins, c'est ce que disait les livres. Tout le monde sait bien que des personnes appartenant aux autres maisons ont aussi un cœur gros comme les bleu et argent. C'est vrai que certains étonnent, comme là avec Johanna. Wendy n'aurait jamais pensé qu'elle était aussi sensible... Et attristée. Elle fut d'ailleurs surprise lorsque la main de cette dernière se glissa dans son doux pelage, allant la gratter derrière les oreilles.

La rouquine prenait de plus en plus goût aux grattouilles de ce genre, enfin lorsqu'elle est transformée en petit chat. C'est comme lorsqu'on vous masse le dos, ou une autre partie du corps qui nous est douloureuse. Sauf que c'est doux, à l'instar des massages faits par les petits, quand ils imitent les grands. La brunette rouvrit les yeux à ce moment, continuant à lui faire des caresses sur le sommet de la tête. La petite Serdaigle croisa alors son regard humide. Les yeux noirs de la jeune femme reflétèrent une lueur d'étonnement, comme si elle venait de prendre conscience de quelque chose. Elle se lança alors, ne lâchant pas la petite boule de poils rousses des yeux.  

« Dis-moi, tu sais garder un secret, petit gars ? »

« Petit gars?! Pardon ?! Je vais t'en faire un de petit gars tu vas voir.... Concentres toi, tu es un chat ! »

C'était mieux ainsi, qu'elle pense que la petite chatte était en faite un « gars ». Au moins, cela lui faisait une couverture, elle ne serait pas découverte. Wendy lui pardonna alors sa maladresse, et se mit alors à ronronner, chose qu'elle avait mit du temps à apprendre à faire. C'est dure d'être crédible, vous savez ? Après quelques bouffées d'aires, Johanna se lança.

« C’est un peu bizarre parce que personne n’est au courant, à part mon petit frère. Je devrais certainement me taire, mais ça fait mal, petit gars, j’ai mal et je suis perdue. Je n’aime pas l’avouer mais je suis effrayée comme une fillette de six ans qui entend un bruit dans la nuit. Je supporte plus d’être autant impuissante et lâche. Mon frère est gravement malade et je dois trouver un remède pour lui, sinon il va mourir. Mon père est un grand médicomage, seulement il n’y arrive pas. Je ne peux pas laisser mon frère mourir, tu comprends petit gars… »

Wendy connaissait vaguement cette histoire... Vraiment vaguement. Théo n'était pas du genre à s'étendre sur ses soucis familiaux. Mais il est vrai qu'il lui avait parlé d'un jeune frère malade, sans toute fois entrer dans les détails... Le pauvre... Et dire qu'elle ne pourrait lui en parler sans évoquer cette petite conversation, et surtout la situation. En y repensant, il est vrai qu'elle avait entendu parlé d'un Gill plus jeune qu'elle qui rentrait chez lui pendant les périodes scolaires... Parce qu'il avait besoin de repos ? Elle ne souvint pas de la raison... Mais elle comprenait à présent, il était gravement malade.

« J’essaie vraiment mais j’ai l’impression que je ne serais jamais à la hauteur. Je dois avoir épluchée plus de la moitié des livres de la bibliothèque mais cela ne donne toujours rien. Je ne sais pas combien de temps j’ai encore à disposition, tu vois. J’ai si peur qu’un jour, on vienne me chercher pour me dire que c’est fini avant que j’ai pu faire quelque chose. J’ai peur de le perdre… »

C'est décidément trop pour une jeune femme de son âge.... Beaucoup trop lourd à porter. Ce n'est pas une chose simple que d'élaborer un antidote, alors aussi jeune ! Il ne faut pas y compter... Wendy en savait quelque chose car, bien qu'elle se débrouille bien en potion, elle ne serait jamais capable d'un tel exploit. Pourtant, elle a appris à avoir confiance à la magie car il existe toujours une solution. La voix de la Serpentarde se brisait au fur et à mesure qu'elle parlait. Pourtant, cela semblait lui faire du bien de tout déballer. Sauf que ce n'était pas tout...

« Mais le pire dans tout ça, c’est que j’ai un secret. Tu vois j’aime une personne qui est si parfaite, belle, attachante. Elle me donne toujours envie de rire. Près d’elle, je ressemble à un idiot fini avec un sourire éclatant sur le visage. Elle se confond avec l’image que les gens se font de la perfection. Au fond de moi, je sais qu’elle est mon âme sœur. Tu vois, j’aime cette personne plus que ma propre vie. Elle s’appelle Lily-Rose. C’est le plus beau nom que je n’ai jamais entendu. Seulement, c’est une fille. Tu vois, petit gars, la garce de Poudlard aime les filles comme elle devrait aimer les garçons. Principalement, elle aime Lily, la belle fille de Poufsouffle, la fille la plus gentille au monde. Comment est-ce possible, hein ? Dès le premier jour, où j’ai posé mes yeux sur elle, mon cœur s’est mis à battre la chamade. J’ai enfin compris ce que disaient les gens quand ils parlaient de l’amour avec un grand A. Sauf que je ne peux pas l’aimer, pour elle, pour moi, pour ma famille – je n’ai pas le droit de faire ça. Et là, tu vois je suis perdue parce que je l’aime et qu’elle veut bien de moi mais je suis trop lâche pour le lui dire et l’avouer à tout le monde. Je suis qu’une garce qui se cache derrière ce masque de fille facile qui insulte à tout va pour ne pas avoir à dire mes problèmes et à montrer mes véritables sentiments. J’ai peur, petit gars – peur que mes parents me rejettent et qu’ils me mettent à la porte – peur que les gens s’en prennent à moi ou à Lily. Je ne suis qu’une lâche. »


Des larmes coulaient le long de ses joues. Elle reniflait un peu, mais retenait ses pleurs. Elle ne lâcha pas les prunelles bleues de Wendy des yeux. Attendait-elle une réaction ? Comment réagir normal tout en restant crédible en chat ? Elle dû se battre pour ne pas verser une larme, mais ses yeux restèrent tout de même humides, eux aussi. Comment ne pas être triste devant une telle histoire ? Une frère malade, un amour inavouable... Que de torture pour une si jeune personne... Wendy connaissait bien cette torture, elle l'a été pendant un temps en quatrième année avant que Lucas ne la sorte de tout cela.... La rouquine chercha une idée, un moyen de lui faire comprendre qu'elle compatissait, mais tout en restant dans son esprit qu'un simple félin.

« Concentres toi ! »

Elle trouva quelque chose, bien qu'elle doutait un peu. La rouquine se redressa sur les genoux de la verte et argent, puis se mit sur ses pattes arrières, plaquant ses pattes de devant environ sur les épaules de la jeune femme. Elle lui lécha alors la joue, en signe de compassion et de soutien, puis lui frotta la joue afin de la réconforter.

« Tu as trouvé une nouvelle amie, Johanna ! »
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Une fille vaut bien mieux que vingt garçons. [Johanna Gill]

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