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 Nightmare | Pv Théo N. Gill

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Thalia R. Herondale

Thalia R. Herondale

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MessageSujet: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptySam 14 Sep - 12:25


Nightmare


Un sursaut, s’enroulant dans ses draps pour se rassurer, un cauchemar venait de prendre possession de sa plus grande peur : perdre son frère. Cela était d’un supplice qu’elle ne pouvait imaginer. Son rêve au début innocent lui montrait sa belle famille, puis il tourna pour devenir sadique et possessif. D’une longue robe blanche, elle se pencha sur le cercueil en sentant le vent glacial la caresser et faire virevolter sa robe dans les airs. Cet air ne la quittait plus. Elle sentait ses os devenir aussi fragile que de la glace. Ses larmes devinrent du Crystal. Le visage de son aînée se transforma à celui de son cadet. Il ouvrit les yeux pour lui murmurer : «  Ne devint pas comme lui ». Ce fut à ce moment qu’elle ouvrit ses yeux dans sa chambre au campus Miller. Les ombres régnaient en mettre. La seule lumière venait du lampadaire de la ruelle. Un peu plus loin, elle pouvait voir des arbres dansaient dans les ténèbres. Ce froid insensé ne voulait la quitter. En sortant de son lit, la pointe de son pied ressentit toute cette froideur. Cela dut la faire rester dans son lit. Mademoiselle Herondale n’était pas comme ça. Elle était en quête de quelque chose. Elle pouvait toujours Valentin lui dictait ce qu’elle devait faire. C’était comme s’il ne l’avait jamais quitté. D’une robe blanche fantomatique, avec sa baguette dans une main, elle errait dans le campus pour sortir dehors. Une légère voix lui disait et lui dictait qu’elle ne devait pas faire ça, mais les règles étaient faîtes pour les enfreindre, non ? Des frissons la parcouraient suivant son regard. Les jeux d’ombres la trahissaient. Aimant cette légère peur, elle avait l’impression que son cauchemar était fini. Elle voulait juste respirer un bonne air frais, un air qui l’aiderait à respirer à nouveau. Elle ouvrit la porte pour laisser la froideur de l’extérieur pénétré dans l’enceinte. Sortant en refermant en douceur, elle se laissa porter avec des mythes dans les pensées. Elle s’imaginait des mythes grecs, des histoires sans queue, ni tête. Cela la fit rire. Elle continua sa course pour atterrir dans la légère forêt qu’il y avait dans l’université. Les pieds dans l’herbe, elle sentait qu’elle pouvait rester un moment. Levant légèrement les bras pour tournoyer sur elle-même, avec l’aide du vent, la vie semblait s’emparait à nouveau de son corps. La mort s’en était allée. Rassurée pour le moment, des pensées vinrent s’installer. Tout semblait si réelle dans son rêve. Elle semblait perdre le contrôle. Elle avait perdu le contrôle de sa vie. Son frère ainée avait choisi le mauvais clan, celui du perdant. Elle aurait tout redonné pour le revoir une fois. Fermant les yeux, elle imaginait ses traits sur son visage. Les rides de ses sourires et de ses mimiques qu’il avait avec elle. Les rides en dessous de ses cernes quand il passait son temps à lui raconter des histoires. C’était grâce à lui qu’elle était comme elle était. Il l’avait voulu à ces côtés et celle de Voldemort. La raison l’en avait empêché… Quelque chose la coupa de ses pensées. Aussi brève fut-elle !

Une jeune biche était là. La tête légèrement penchait. Le danger ne semblait pas l’atteindre. On pouvait juste lire de la curiosité. On lui avait toujours appris à faire face à ce qui venait. Tourner le dos à un ennemi était le meilleur moyen à se faire tuer. C’était le meilleur moyen de se faire passer pour un lâche. Ses yeux scrutèrent les ténèbres pour voir apparaître le suspect qui avait attiré ses sens. Habillée d’une simple robe blanche, pied nue, à bretelle. Ses bras se contractèrent en sentant le froid prendre possession à nouveau d’elle. Ses poils frémissaient de sa peau. Cela ne devait juste être le bruit de son imagination. Elle pensait repartir, mais le bruit revint à nouveau. Refermant son emprise sur sa baguette, elle balbutia un « Lumos ». Les jeux d’ombres s’étaient renforcés. Mais elle pouvait le voir. Elle s’en approcha, mais vis que cela n’était qu’une simple branche qui bougeait. Se rassurant, Thalia se disait qu’elle commençait à avoir bien des hallucinations. Son cauchemar et la vue de son frère l’avait vraiment mise dans tous ces états. Pourtant, elle sentit quelques choses derrières elle. Prise d’une peur profonde, comme si son frère serait revenu des morts, elle lâcha sa baguette qui fut amortie par l’herbe fraîche. Tout alla si rapidement dans sa tête, qu’elle se retourna, elle vit une ombre. Passant sous une branche, elle fuyait pour se cacher derrière un arbre. Son cœur battait à 100 à l’heure. C’était stupide. Pis sa baguette, c’était encore plus stupide. Comment un cauchemar avait pu avoir plus d’effet. Pourtant, elle était paralysée. Elle sentit une goutte de sueur se glisser dans sa nuque.

Qu’est-ce que Thalia pouvait espérer ? Fuir comme un lâche. Elle voulut bouger pour lui tenir face à cette peur qui l’avait guetté. Telle la faucheuse, elle avait bien plus rapide. Ses yeux tombèrent sur un homme. Les ombres dessinèrent son visage d’une manière étrange et presque hypnotisant. Cela devait être un rêve qui lui jouait des tours. Au fond d’elle, tout son corps criait. Elle acquiesça un faible sourire avec le peu de crédibilité qui lui restait (voir aucune). Sa voix retentit aussi faible qu’un murmure. Une question des plus stupides, mais ce fut la seule qui réussit à sortir de ses lèvres.

«  Je suis en train de faire un autre cauchemar, c’est ça ? »

Une certaine lueur brillait dans ses yeux. Vous savez quand la proie est hypnotiser par le chasseur. Vous n’arrêtez pas de le fixer pour saisir de l’instant où il bondirait sur vous.  La jeune crut le reconnaître légèrement. Elle l’avait déjà croiser dans les écoles de Poudlard ou encore peut-être dans sa fraternité. Elle recula légèrement pour se coller contre l’arbre. Le contact contre le tronc la rassurait. Glaciée, elle avait l’impression que tout cela était irréelle.
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptySam 14 Sep - 16:18

Dans un passé qui n’était pas si lointain les règles n’existaient plus, seul maître de son univers et de celui des autres. Pourtant se balader  dans les couloirs d’une école à nouveau avait eu son petit effet, l’adrénaline avait à nouveau parcourut son petit bout de chemin à travers les veines du sorcier. Cependant la joie avait fait place à la déception, une déception intense que mêmes les anciens camarades qu’il avait retrouvé n’avait pas réussi à éloigner. Passer d’un statut comparable à celui de maître sur terre dans une école ou quoi qu’il fasse, tout le monde connaissait son prénom et tout le monde savait de quelle maison il était. Ici tout était à nouveau remis en jeu, un nouveau lancement de dé, le problème c’est que si encore les maisons et les liens existants entre les membres avaient perdurés, mais les confréries étaient différentes. Ecœurant de devoir se retrouver avec des gens qu’il aurait méprisés dans un autre contexte. L’idée de devoir jouer au Quidditch  avec eux le dégoutait profondément, merde qu’on lui rende son statut de Serpentard et qu’on le laisse libre de ses choix sans que ses mains soient liées. Si encore sa famille était dans le coin mais sa soeurette au tempérament de feu avait pour mission de ravir encore la coupe des quatre maisons. Les yeux noisettes du jeune homme se levèrent vers le ciel, même lui semblait différent. Les étoiles brillaient bien plus qu’à Hogward. Ca n’empêche que tout était moins bien que là-bas, même les gens venus des autres écoles du monde magique étaient relou c’était même à se demander s’ils n’avaient pas truqués leurs passeports pour se faire passer pour des sorciers. Très franchement le jeune homme aurait encore préféré qu’on réunisse tout Hogward plutôt que devoir se coltiner des Français vantard qui pensaient tout savoir sur tout. Si c’était à refaire, il aurait fortement insisté pour que le voyage de Lucas dure plus longtemps. Cependant c’est vrai que ne rien faire excepté passer ses nuits dans les lits des filles, ce n’était pas vraiment comme ça que le métier lui tomberait dans les bras. Enfin un métier intéressant cela s’entend.

Les respirations endormies de ses quelques camarades le tirèrent de ses pensées. Les matelas avaient quitté leurs sommiers pour rejoindre le sol après que quelques imbéciles aient eu la merveilleuse idée de sauter sur tous les lits pour voir lesquels résisteraient. La camelote des lits avait cédé très rapidement sous la détermination de ces bouffons. Théo les avait laissé descendre un à un les lit sans lever ne serait-ce que le petit doigt-encore moins sa baguette ça aurait été trop fatiguant-. A présent il était assis contre le rebord de la fenêtre sans faire le moindre bruit n’arrivant pas à dormir, n’en ayant pas envie aussi. Finalement, parce qu’on ne change en réalité que très peu de fois et qu’il avait dans le sang cette envie de toujours jouer avec le feu au risque même d’avoir carbonisé ses ailes plusieurs fois. D’un pas très malhabile l’ex Serpentard enjamba les différents membres de sa confrérie manquant de très peu d’écraser son pied sur la tête d’un imbécile qui tourna son corps juste à ce moment-là. Après un battement de cœur plus rapide à l’idée que cette personne dont il avait encore oublié le nom puisse se mettre à hurler à la mort comme un chien qu’on abandonne, juste parce qu’il s’était pris un pied dans la tête. Bon d’accord ce n’est pas très gentil mais ça n’empêche que du point de vue du fugueur, ça aurait été agaçant et remit en cause fortement son envie de se balader. Une fois en dehors du dortoir, il se remit à respirer plus paisiblement, il n’avait rien à craindre de la solitude et encore moins de se balader dans les couloirs d’une bâtisse. S’il ne s’était jamais perdu à Hogward malgré le côté capricieux de certains escaliers ce n’était pas l’université qui l’inquiétait plus que ça.

Habitué à ne pas utiliser sa baguette, les quelques fantômes qui passaient dans les couloirs ne manquaient jamais de sonner l’alarme, le sorcier la rangea prudemment dans la poche arrière de son jean ce n’était jamais facile de la dégainer derrière mais bon, que craignait-il ? A moins qu’un esprit vengeur décide de s’en prendre à lui, ce n’était pas comme si sa baguette pouvait être utile, la peur du noir lui étant totalement inconnu. En plus, Théo avait tellement prit l'habitude d'être sur ses gardes dans les couloirs de son ancien château qu'il savait analyser chaque bruit, même les pattes d'un chat il arrivait à l'entendre à force. Bon faut dire que bon nombre de fois par mégarde il avait écrasé la queue d'un animal qui s'était bêtement endormit en travers d'un couloir. Faut être vraiment stupide mais en même temps avec les animaux on peut s'attendre  à tout

Sa petite visite des couloirs n’aurait certainement pas duré plus d’une vingtaine de minutes, le temps que le sommeil veuille bien de lui et qu’il rentre se coucher-sans écraser tout le monde-. Le problème, et encore problème c’est un grand mot, c’est qu’une ombre passa à quelques mètres de lui pour rejoindre l’extérieur. La tête légèrement penchée sur le côté en essayant de comprendre comment quelqu’un pouvait être assez barge pour aller dehors seule. En même temps, du coup il ne pouvait plus faire semblant de l’ignorer, ce serait tout sauf être gentleman de rentrer se coucher en laissant une pauvre demoiselle en détresse. Etait-ce une partie de chasse dont l’enjeu le dépassait ? Il n’en était pas sûr quoi qu’il en soit la fraicheur de la nuit le fit grimacer. Pourquoi est ce qu’elle n’allait pas dans une salle de bain, dans une baignoire par exemple c’est plus intéressant ou même un bain de minuit dans un lac mais bordel pas dans une forêt habillé comme rien du tout en fait. C’est limite une allumeuse cette fille même si elle ne fait rien pour. Non en vérité elle ressemblait plus à une gamine de dix ans à tournoyer comme si rien ne pouvait l’atteindre, pendant que monsieur Gill se gelait à quoi cent mètres d’elle. Elle n’était absolument pas sur ses gardes ne semblant craindre ni rien ni personne. L’espace d’un instant, le temps sembla la rattraper et elle s’arrêta d’être inconsciente même si en soit la personne qui l’observait n’était pas dangereux, pas directement tout du moins. Théo se mordit la lèvre pour éviter d’éclater de rire quand elle dirigea sa baguette à l’opposé d’où il était. Et bien on voit les élèves incapable de  faire le mur c’est d’un pitoyable et d’un autre côté tellement mignon, ah les bons élèves…

Quand elle se remit  à marcher, il la suivit d’un pas un peu trop pressé et là par contre elle se rendit compte de sa présence mais dans le genre gros boulet, elle lâcha sa baguette la lune l’éclairant assez bien même lorsqu’elle toucha l’herbe sans le moindre bruit. Faut dire que l’herbe c’est pas du gazon tondu bien souvent, plutôt une espèce de paradis pour les petits herbivores. Tandis que sa propriétaire fuyait comme si elle avait entraperçut un dragon, le dragon en question attrapa sa baguette et la fit tourner entre ses doigts d’un geste où l’habitude de faire cela était évidente. Habitué à voir les filles avoir la trouille il se doutait qu’elle continuerait tout droit, cependant pas qu’elle se planquerait en moins de trois minutes. Ses pieds bien que nus froissaient légèrement les feuilles mortes ce qui permettait au jeune Gill de la rejoindre rapidement. Prise d’une brusque poussée de courage la jeune fille lui fit face et sembla détailler chaque détail de sa physionomie. Théo faisait exactement la même chose, il se noyait dans son regard incapable de pouvoir s’en détacher. Si sa camarade n’avait pas murmuré, il n’aurait jamais réussi à détacher son regard de celui brun sombre de la jeune fille. L’esquisse d’un sourire se dessina sur le visage de l’aine des Gill tandis que ses yeux se levaient vers le ciel comme pour montrer la débilité de sa question. C’est sur un ton prétentieux et moqueur il faut bien le dire qu’il répondit à la jeune fille.


    « Cauchemar, c’est un bien grand mot. A la limite tu m’aurais dit je suis au paradis ça aurait été plus probable qu’un cauchemar, ou alors soit tu cauchemardes de trucs vraiment très étrange… soit t’as des goûts de merde excuse-moi. »


D’un geste très habile et parfaitement maîtrisé, le sorcier tendit la baguette à sa propriétaire et au dernier moment dans un sourire, la rangea dans sa poche sans cesser de quitter des yeux sa partenaire. Haussant les épaules il prit la parole pour expliquer son choix.


    « Sans moi, tu ne l’aurais pas retrouvé puisque tu semblais effrayée par une branche. Donc je te pose la question je gagne quoi si je te la rends… Mon petit bébé qui ne connait rien à la vie et à la nuit. »


Sans que son sourire amusé ne le quitte un seul instant il lui attrapa la main pour la décoller de son tronc, c’était le meilleur moyen de tomber malade. Elle n’avait jamais fait le mur avec ses frères et sœurs ou quoi ? Enfin se coller contre quelque chose de glacé  la nuit ce n’est pas recommandé, elle avait beaucoup de chose à apprendre cette pauvre petite. Bon déjà la leçon première c’était qu’il ne faisait rien sans gagner quelque chose en échange. Un Gill connu pour être gentil ce serait vraiment ironique, sans parler du foutage de gueule à noël pour peu que quelqu’un l’apprenne. Non tout se mérite, même une pauvre petite baguette qui appartient à quelqu’un d’autre. Après tout Théo venait tout de même de réaliser une bonne action il l’avait empêché de mourir de froid contre son arbre. Surtout que si elle s’attendait à être protégé par un conifère, c’était peine perdue, on ne pourrait plus rien en tirer de cette pauvre petite créature innocente, sans défense et putain de sexy dans sa robe blanche à moitié transparente.
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptySam 14 Sep - 21:03


Nightmare


La froideur était hypnotique. Elle rentrait dans la peau pour paralyser n’importe quelle parcelle de son corps. C’était comme une onde qui faisait qu’elle était une statue. Son regard scrutait le prince des ténèbres. Contre son arbre, elle semblait s’abriter. C’était comme si elle essayait de faire de la distante entre lui et elle. Elle l’affrontait. Thalia ne le fuyait pas. Elle n’avait pas l’envie. Son regard était scrutait dans le sien, essayant de percer l’animal qui se trouver en face d’elle. C’est là qu’elle le reconnut. Elle l’avait déjà croisé. Ses souvenirs lui indiquaient ses vêtements verts. L’ayant déjà croisé, c’était une certitude. Une simple certitude. Il était légèrement plus grand qu’elle. Son murmure fut entendu. Sa réponse fut presque rude à entendre pour la demoiselle qui venait à peine de se réveiller. Elle ferma un instant les yeux en repensant à son frère et à son cauchemar. L’avait-elle vexé dans un sens ? Un fin sourire s’afficha sur son visage. Il lui tendit sa baguette. Ses yeux la fixaient tels un chat qui fixe quelque chose, un simple pour lui faire comprendre qu’elle voulait la récupérer. Il se ravisa pour la ranger dans sa poche. Son regard s’installa à nouveau dans le sien. Elle restait un instant à le regarder. Il semblait vouloir quelque chose en échange. Il l’avait surprise. Elle était en état de choc depuis quelque temps. Il pouvait se prendre pour qui il voulait cela lui était égale. Son regard s’éternise un instant sur ses lèvres pour regarder son sourire et les légères rides qui l’accompagnaient. Ses yeux descendirent pour suivre le mouvement de son corps qui franchissait la distance qu’elle avait installée. Sa main prit la sienne. Ce contact et cette chaleur lui donnaient envie de se rapprocher de lui. Telle une proie prise au piège, elle avait envie de se laisser aller. La douleur était si grande. La jeune femme s’amusait à repenser à une leçon que son défunt frère lui avait dit. Un simple toucher pouvait faire bien des dégâts. Sa main alla à la rencontre de la sienne. Ses doigts s’entremêlèrent autour des siennes. Elle était douce et légèrement dure comme de la pierre. C’était la main d’un homme. Son regard n’avait toujours pas quitté sa main, remontant légèrement pour à nouveau le regarder et l’affronter. On pouvait dire qu’elle était totalement inconsciente, mais pas innocente. La jeune femme s’était jamais laissée berner par un homme. Ce n’allait pas commencer aujourd’hui et ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait se donner à un homme pour la première fois. S’approchant légèrement de lui et en se décollant de son tronc, elle s’approcha furtivement pour glisser à son oreille la suite d’un murmure.

«  Je ne sais pas ce que tu pourrais gagner en échange… Laisse-moi réfléchir. »

Reculant légèrement son visage, elle se trouvait à quelque centimètre du sien. Son regard plongeait dans le sien pour se noyer à nouveau. Elle pouvait y perdre toute raison. Elle pouvait perdre bien plus en jouant à ce jeu. Se levant légèrement sur ses pointes pieds, elle se tenait en face de lui. Sa voix devint plus enivrante et plus douce. Elle jouait à son jeu. L’envie de jouer l’avait conquise avant même qu’elle s’en rende compte.

«  Qu’est-ce qu’il pourrait t’intéresser ? Peut-être cela ? »

Sa tête se rapprocha pour déposer ses lèvres au coin des siennes sans quitter ses yeux. Son cœur chavirait dans un tourment insensé. Un frisson de chaleur la parcourut dans cette nuit glaciale. Son léger baiser resta un instant. Son autre main alla faire glisser un doigt le long de sa nuque, telle une caresse. Elle se pencha un peu pour embrasser son coup. Son odeur enivrante l’hypnotisait. C’était une brebis qui sautait dans la gueule du loup. Elle remonta sa tête pour aller vers son oreille pour lui murmurer à nouveau cette fois plus suave plus fiévreuse.

«  Peut-être que le prix est fort cher payé pour juste une baguette. Qu’est-ce qu’un homme désire le plus ? Qu’est-ce que tu veux ? »

Sa main continua à descendre pour aller se loger contre son torse pour sentir son cœur entre ses doigts preuves qu’ils n’étaient pas une créature obscure qui voudrait son âme. Son regard n’arrivait pas à quitter le sien. C’était comme un magnétisme. Une impression s’installa. Elle se disait que cela n’était que le début d’une chose. Mais il restait à définir qu’est-ce que l’avenir leur réserverait ? Son petit doigt lui disait qu’il n’était pas un homme facile à avoir. Se mordillant légèrement sa lèvre inférieure, elle se demandait si elle céderait à son caprice. Des questions par millier vinrent dans sa tête. Elle savait la réponse. Elle croyait la connaître. Ses cheveux couvraient légèrement ses épaules, légèrement ébouriffées, son regard perdu dans le sien. Thalia savait qu’elle était aussi ravissante qu’une nymphe de la nuit.  
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptyMar 17 Sep - 19:40

Quelques fois, il faut savoir s’avouer vaincu avant de perdre bien plus que vous auriez voulu. La distance qui sépare les sacrifices que nous sommes prêts à faire et ceux qui si nous avions eu le choix nous aurions jamais fait est mince. La frontière invisible et pourtant tellement facile de la franchir et de perdre tous ses repères de devoir se reconstruire avec des éléments ignorés jusque lors. Le problème c’est qu’il est difficile de se rendre compte qu’on va trop loin. Que croyait cette fille  au juste, à quoi songeait elle et comment voyait elle la scène en cet instant. Théo aurait aimé le savoir, elle semblait confiante, changeante n’est-ce pas comme humeur. Venait-elle de se rendre compte qu’elle n’avait rien à craindre en apparence. Le jeune homme pouvait cependant faire des blessures bien plus durables dans l’âme des filles qu’un quelconque monstre. L’innocence de certaines c’était trop mignon, marrant et légèrement malsain de se jouer de leur innocence mais en même temps c’est tout faire pour éviter les hommes que d’être entièrement sainte d’esprit et de corps, surtout à cette époque de dépravation et de joie sans sentiments. Il n’empêche que voilà, elle ressemblait à une petite fille bien innocente, malgré la couleur de ses vêtements qui bien qu’au clair de lune lui donnait une allure assez attirante. Cependant lui  sauter dessus maintenant, bien qu’assez loin du manoir et que les ombres dansantes des arbres lui conférait un pouvoir assez prenant, il n’était pas ainsi. Ce ne serait pas drôle, non la piéger était tellement plus marrant.

Sa main s’était refermée doucement, pour ne pas lui broyer sur celle de sa camarade. Leurs doigts s’entremêlèrent sans que l’ex Serpentard en soit le responsable-pour une fois-. Imperturbable le jeune homme observait la jeune fille qui semblait captivée par sa main. Non mais sérieux de tout le corps de Théo mademoiselle faisait une fixette sur ses mains, il y avait quand même de quoi se frapper le crâne contre le tronc qu’elle venait de quitter. C’est bien une fille innocente pour regarder ses mains, à nouveau le regard brun clair de son compagnon se leva vers le ciel comme pour se dire que ce n’était qu’une mauvaise blague qu’elle ne pouvait pas être aussi stupide. Puis à nouveau leurs regards se trouvèrent pour ne pas se quitter pendant l’espace de quelques secondes. Elle semblait vouloir se battre, les palpitations dans le cœur de Théo redoublèrent d’intensité, oh oui qu’elle se batte, la mettre au pied du mur, la forcer à abdiquer lui plaisait d’avantage que de gagner une bataille si facilement. Trop docilement elle se rapprocha de lui, ce qui allait à l’encontre de ses yeux et de l’étincelle qui brillait dedans. Elle devait être un peu perturbée mentalement, en même temps il fallait la comprendre elle ne se trouvait pas en présence du plus moche de tous les mecs.  Au bout d’un moment il faut le dire, ce n’est pas de la prétention après tout c’est de notoriété public donc ça ne compte pas. Pauvre petite pour pouvoir lui souffler des mots doux à l’oreille il avait fallu qu’elle fasse un peu de sport, Théo se retint à grande peine de faire un commentaire moqueur se contentant de frémir lorsque le souffle de la demoiselle, dont il ignorait toujours le prénom mais bon lui demander ce serait lui accorder un peu trop d’importance, chatouilla la peau de Théo tandis que ses paroles faisaient écho à l’intérieur de lui.

Aie déjà le gros problème arrive, laisser une fille réfléchir, ils n’étaient pas dans la merde. Allez ils en avaient pour une bonne heure avant que la petite ampoule se soit éclairée à l’intérieur du cerveau de la belle demoiselle et qu’elle trouve son idée formidable. Mauvaise langue que ce jeune prétentieux puisqu’en l’espace d’un mouvement elle se retrouva sur la pointe des pieds devant ruser pour se retrouver à la hauteur de son prince pas très charmant. L’espace d’un instant, Théo voulut poser sa main dans son dos pour la stabiliser et l’empêcher de tomber au cas où, sauf que des fois les filles réagissent hyper mal lorsqu’on les touche et pas envie de se prendre une baffe parce qu’il voulait se montrer agréable, en plus il risquait de lui en balancer une derrière. Œil pour œil dent pour dent, ne pas taper les filles ça va bien cinq minutes mais ho bon sang elles font bien mal quand elles veulent. Elle revint sur sa phrase précédente lui demandant ce qui pouvait l’intéresser, une lueur de joueur s’alluma dans les prunelles de monsieur Gill tandis qu’elle faisait d’elle-même une supposition en posant ses lèvres sur celle de son partenaire de sexe opposé. L’excitation du tout premier baiser, l’ivresse éprouvée bien plus intense que celle provoquée par quelques verres d’alcool. L’envie d’en demander tellement plus tandis que tout son corps se crispait, ne pas frémir ne pas se laisser envahir par quelques sentiments remplis de faiblesse. Ses doigts passèrent encore et encore sur sa peau sans qu’il ne puisse faire autre chose que de quémander mentalement que cela ne cesse pas. Leurs lèvres s’écartèrent et par instinct ou habitude au choix la langue de Théo vint effleurer ses propres lèvres pour garder en lui le parfum de la petite. Sentir ses lèvres se frayer un chemin sur sa gorge lui donna l’espace d’un instant une envie de se débattre. Ce n’était pourtant pas désagréable, la douceur ne lui était pas étrangère à cette fille il n’empêche qu’il était sur ses gardes prêt à la repousser ou à la plaquer contre l’arbre au choix. Finalement les lèvres de mademoiselle quittèrent définitivement sa peau et elle se redressa pour lui adresser des mots loin d’être doux à l’oreille.

L’orgueil de Théo légèrement démesuré il faut bien le reconnaître en prit un bon coup. Alors premièrement  ses baisers valaient bien plus chers qu’une baguette, elle allait chercher où ses idées saugrenues. Deuxièmement il n’était pas n’importe quel homme et les désirs des autres n’égalaient certainement pas les siens. Toutes les caresses du monde ne lui enlevait pas de l’esprit qu’elle était incroyablement vexante pour une gamine qu’il ne connaissait même pas.  Oh bien sûr mentir sur le fait qu’il ne la trouvait pas attirante serait stupide elle l’était. C’était même incroyable à de l’être autant tout en paraissant innocent. Embêté, à moitié de ce silence malgré leurs regards qui se cherchaient sans vouloir ou pouvoir se quitter le sorcier reprit la parole d’une voix caressante bien que vexé.


    « Je croyais que pour chaque sorcier la baguette était un bien précieux alors je regrette poulette mais quand tu me dis que ça en vaut pas la peine j’ai deux réactions totalement différente en tête la première te faire regretter tes propos et la seconde la planquer. Après ça tu verras que non seulement le prix n’était pas cher payé pour ta baguette mais c’était plus un cadeau pour toi que pour moi vu la non expérience flagrante qui te caractérise ma chère amie. »


Vantard peut être un petit peu, prétentieux certainement aussi. Après tout elle l’avait cherché à être désagréable de cette façon dans ses propos. Il manquait plus qu’elle rajoute qu’en plus il embrassait mal et là très franchement il la fracasserait contre le tronc et pas sexuellement parlant. Secouant la tête d’un air navré comme si même sa présence l’agaçait tout compte fait, alors qu’il n’en était rien il questionna.


    « Au fait c’est quoi ton prénom le bébé ? »


D’habitude il fallait se présenter avant de poser des questions mais bon la flemme d’être poli, surtout qu’elle l’avait insulté donc elle le méritait. Pour bien en rajouter une couche sur le fait que son pauvre petit ego d’ex Serpentard avait été malmené et que ça ne lui plaisait pas, il la repoussa avec douceur empêchant mademoiselle de réaliser son fantasme le plus logique au monde que de caresser monsieur Gill. Enfin quoi un peu de tenue tout de même, est ce qu’il lui faisait l’amour-là en ce moment ? Non c’est donc qu’il se retenait alors il ne fallait pas qu’elle le chauffe aussi, sinon ça allait encore mal finir. En plus à sa tête elle avait l’air d’être une chaste ce n’était quand même pas croyable de s’habiller ainsi la nuit et d’être une coincée. La pauvre, voilà il hésitait presque à la décoincer maintenant mais d’abord il lui fallait des excuses.
Impassible, ramenant les bras  pour les croiser contre sa poitrine, Théo regardait sa camarade essayant de ne pas descendre son regard trop bas pour ne pas avoir l’air trop voyeur même si pour le coup il aurait accepté avec plaisir la critique, ce n’était pas une mauvaise chose que de regarder les jolies filles. Bon excepté quand la petite amie officielle est dans le coin, là ça fait un peu plus mal et l’abstinence bon sang qu’est-ce que c’est compliqué. Ah non être libre ça faisait du bien. Le voyage dans le monde aussi lui avait fait du bien… et pas qu’à lui pour les sous-entendus. Il n’empêche qu’il avait fallu retourner à l’école pour trouver une jolie fille bien chiante et bien vexante avec qui faire mumuse. Si ce n’était pas un peu pourri comme hasard, en plus elle n’était pas chez les Héphaistos, il l’aurait remarqué sinon, ce qui voulait dire qu’elle pouvait se retrouver dans une confrérie hyper lourd ou le seul but dans leur vie correspondait à travailler, avoir des bonnes notes, être parfait pour les professeurs. Et soit dit en passant gâcher la vie de tous les autres élèves. Pourvu qu'elle ne soit pas ce genre de fille, ça gâcherait tout et l’écœurerait presque d'avoir osé se laisser embrasser par une fille comme ça
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptyMar 17 Sep - 21:44

 
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Revenons aux points où cela aurait pu blesser la personne devant lui. C’était une chose très intéressante. Il l’avait légèrement coupée et repoussée, qui devait être le plus vexé. Elle sentait son regard sur elle. Elle sentit ses mains sur elle. Son baiser avait été comment dire rempli d’émotion. Elle ne supporta encore moins le fait qu’il l’appelle « le bébé ». Reprenant petit à petit ses esprits. Une lueur joueuse était dans les yeux de son prince des ténèbres. Oui, elle aimait bien ce surnom. Sa manière hautaine lui rappelait d’autres de ses fréquentations dans ses amies. Soumises, on pouvait dire que Thalia savait l’être. C’était souvent l’impulsion qui la prenait. Son envie de vivre et d’expérience, elle s’était trop refermée sur elle-même depuis la mort de son frère. C’était bien un homme pour gâcher cela. D’ailleurs, en était-il un pour ne pas la prendre et la serrer contre lui pour l’embrasser là tout de suite. Il voulait des réponses. Elle n’allait pas dire qu’il était repoussant ou quoi que ce soit dans ce genre. Cela n’était pas dans son caractère de se montrer supérieur aux autres. La jeune femme leva légèrement au ciel ses yeux. Il devait bien être pire qu’une fille. La jeune femme resta en retrait. Elle recula pour s’adosser à son tronc. Les mains d’abord et son corps prenant appui dessus. Cela l’évitait de se retrouver comme avant coller. Elle regarda le jeune homme d’une manière indescriptible. On pouvait y lire du désir, de l’intelligence et dangereuse. La jeune femme ne savait pas ce qu’elle ressentait exactement. Elle décida de commencer petit à petit.

«  On dit souvent qu’une baguette à une âme et qu’elle choisit son sorcier. C’est pour cette raison que je souhaite la récupérer. Si tu veux la garder, je me rendrais demain chez Ollivanders pour en reprendre une autre. Tu peux la casser ou en faire ce que tu veux, mais ce serait dommage d’avoir des ennuis avec l’administration, non ? »  

Son regard s’arrêta un moment dans ses prunelles pour savoir à quoi il pouvait bien penser. Un fin sourire se mit sur son visage qui était presque angélique. Il pouvait croire ce qu’il voulait sur elle. Son regard se baissa à un moment sur sa longue robe blanche la réarrangeant légèrement de manière délicate pour bien lui faire comprendre ce qu’il avait en face de lui. En continuant sur son arrangement et finissant par le regarder dans les yeux, elle reprit où elle s’était arrêtée. Sa voix était toujours d’une douceur à couper le souffle et légèrement enchanteresse.

«  Ensuite, je te pensais assez intelligent pour ne pas juger un livre à sa couverture. Si j’ai pu froisser ton égo, je m’en excuse. Mais je t’ai embrassé parce que j’en avais envie et non par nécessité. Ensuite, j’ai eu envie que tu poses tes mains sur moi parce que je le désirais. Et vu comment tu as réagi, je sais que je ne te laisse pas indifférent. »

La jeune femme décida de quitter à nouveau son tronc. Lui faisant face, un regard légèrement enivrant, elle avait presque envie de braver le danger. Du courage ou de l’insouciance, on ne le sait pas encore. Elle reposa une main sur son visage pour passer un doigt sur ses lèvres. Il était toujours dangereux de se frotter à un serpentard. La jeune femme essayait d’être dans la discrétion. Il était très rare pour elle de faire face directement. Dans sa confrérie, elle avait appris que si une chose se passait. Il fallait laisser couler. La vengeance est un plat qui se mange froid. La jeune femme s’attendait à toute éventualité qu’il l’embrasse ou qu’il la gifle. Elle se laisserait faire. Elle enleva sa main comme si elle ne voulait pas se brûler de trop prêt. Elle reprit la parole.

«  La réponse à ta question, c’est Thalia.  Je ne te retourne pas la question. Ancien serpentard, Théo Gill, grande réputation pour changer de fille facilement. Bon avec le temps, tu t’es assagi pour laisser filer une proie. »

Un léger sourire s’installa sur son visage. C’était une manière de dire qu’il était en train de la perdre. Il avait cru qu’elle avait préféré sa baguette à passer un petit moment avec lui. D’ailleurs, c’était vraiment stupide de sa part. Pourquoi ? Elle n’allait être une fille en plus sur sa liste. Elle se posa des questions là-dessus. Cela ne l’empêcherait pas d’aller voir ailleurs. Il ferait bien la même chose. Il ne l’aimerait jamais telle qu’elle est. Son regard s’attarda sur l’homme en face d’elle. Elle décida que cela pourrait être très intéressant. Thalia ne pouvait nier, mais elle avait vraiment envie de lui, enfin… C’était surtout l’attirance qu’elle éprouvait pour lui en cet instant qui la faisait douter. Si cela devait être éphémère le temps d’une nuit pourquoi pas. Une chose était sûre. C’était qu’elle avait envie de céder à son envie.
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptyMer 18 Sep - 14:36

Décidément elle avait des problèmes de températures corporelles cette petite. Serait-ce possible qu’elle se retrouve contre l’arbre pour arrêter les palpitations de son cœur ? Monsieur Gill lui donnerait il chaud sans même le vouloir. Son regard noisette suivit le mouvement hésitant du bébé tandis que celui-ci s’adossait contre l’arbre avec un rituel d’une lenteur exaspérante. Théo n’évita pas un seul instant le regard scrutateur de sa camarade, habitué depuis sa plus tendre enfance à être sous le feu des projecteurs être mis à nu par un regard ne lui posait plus aucun problème. Le duel verbal reprit sans qu’il n’en ait vraiment conscience occupé qu’il était à la contempler, il du louper quelques mots et plissa un instant les yeux pour reprendre le cours de la conversation. Mince pour quelle raison elle voulait la récupérer, ah c’est bien les hommes de ne jamais écouter ce que disent les filles. En même temps les trois quarts du temps ce n’est pas intéressant savoir qu’une fille se trouve moche c’est mignon une fois, on réconforte et tout le tralala mais à la longue on se retient de dire « oui voilà tu es moche ! Satisfaite ? ». Non sincèrement ça ne sait pas ce que ça veut, toujours en conflit avec soi-même. S’il voulait la garder ? Un bref regard vers la baguette pour l’observer avant de réfléchir à cette question. En soit avoir une baguette de plus ne lui était d’aucune utilité, ce n’était qu’un trophée sans intérêt mais savoir qu’elle ne la désirait pas plus que cela l’enquiquinait légèrement. A quoi sert un trophée s’il n’a d’intérêt pour personne. La menace qu’elle prononça l’air de rien le fit dresser la tête fièrement et c’est au tac au tac qu’il répondit ne prenant pas en compte le reste de la phrase ou de ses paroles tout simplement. Seul le fait qu’on essaie d’intenter à sa propre personne l’emmerdait le reste pourquoi pas après tout.

    « Voilà une bien mauvaise opinion que tu as de moi, je ne briserais pas ta baguette bébé. Quant aux ennuis avec l’administration, tu devrais tenir ta langue. Je rappelle à mademoiselle qui semble avoir la mémoire courte que si je n’avais pas attrapé ta baguette elle serait encore par terre et ta petite robe serait trempée puisque l’herbe est fraiche et essayer de récupérer une baguette à quatre pattes, ça n’est pas pratique pour rester au sec. Alors tes menaces gardes les pour des imbéciles ! »


Ce serait tellement plus simple si elle n’était pas si attirante dans sa robe blanche, c’est inhumain de se pavaner ainsi. Se mordant la lèvre pour réprimer un grondement sourd tandis qu’elle l’allumait très clairement en touchant à sa robe, faisant disparaître des plis invisible. Cette sale gosse savait l’effet qu’elle faisait et elle en jouait énormément. Un sourire bienveillant se dessina sur les lèvres du jeune homme, elle lui rappelait Morgane même si à la différence il connaissait Morgane bien avant d’avoir commencé à jouer avec elle. Celle-là il ne savait même pas s’il l’avait déjà croisé, en tout cas pas avec un genre de robe comme celle qu’elle portait à l’instant, il s’en serait souvenu, tout de même il y a des choses qu’il est difficile d’oublier.
Sa voix lui donnait des frissons loin d’être désagréable. Bon par contre pour ce qui est des livres et de leurs couvertures, d’après le jeune fêtard, les livres c’est utile pour aider un feu à démarrer quand on est en pleine jungle et qu’on n’a plus de baguette. Bien plus que pour se monter la tête avec des histoires à dormir debout. Encore heureux qu’elle ait eu envie de l’embrasser manquerait plus que ça, franchement ça aurait été une déception immense que de ne pas lui faire d’effet. Poser ses mains sur elle, l’idée lui avait bel et bien effleuré l’esprit mais on ne fait pas toujours ce que les autres attendent de nous. Etre prévisible c’est une chose terriblement ennuyante à la longue. C’est suite à sa dernière phrase que le pauvre petit Gill manqua de s’étouffer comment ça elle savait qu’elle ne le laissait pas indifférent. Une drôle d’envie de lui mettre son poings dans sa tête lui prit la gorge, idée qu’il réprima aussi sec, on n’abîme pas une si jolie fille mais si elle est chiante, allumeuse, chaste, paumée dans sa forêt et sans baguette.

Sans prévenir elle se décolla de son tronc pour se rapprocher à nouveau de lui, légèrement agacé par cette attitude Théo roula des yeux. Non mais voilà qu’elle le prenait comme bouillote maintenant. Sérieusement elle s’attendait à quoi ? Si elle voulait qu’il la prenne dans ses bras c’était mort, les gestes doux c’est uniquement lorsque c’est la seule manière d’avoir une fille dans son lit, pas pour réchauffer. Il eut un hoquet de surprise tandis que le doigt glacé de ce bébé vint se poser sur ses lèvres. Incrédule son regard chercha celui de sa camarade se demandant ce qui lui passait par la tête, avant qu’il ne puisse faire le moindre geste envers cet intrus de doigt, elle sembla prendre conscience de son audace et le retira aussitôt, pour reprendre la parole. Thalia… ça ne lui disait rien du tout mais alors rien pas même un petit flash, un petit commentaire inconnue totale que cette fille. Sans surprise elle avoua le connaitre, en même temps ce n’était pas trop difficile. Elle abusait à moitié il ne changeait pas tant que ça de fille. Bon d’accord il se lassait vite mais c’était de la faute des filles, certainement pas de la sienne. Un rire moqueur le secoua tandis qu’elle prétendit qu’il s’était assagit pour laisser filer ses proies. N’importe quoi, mais quel ramassis de bêtise, elle avait tout faux sur ce point.

    « Enchanté Thalia. Ta réputation n’est pas venue jusqu’à mes oreilles, il faut croire que passer son temps à lire des bouquins ou les gars sont des anges, des princes charmants avec leur baguette et qu’ils distribuent le bonheur à droite à gauche, ça vous porte préjudice les minettes. Après vous êtes toutes les mêmes à penser tout savoir des gars et être surprise quand on vous plaque parce que vous n’êtes pas ce que nous attendions de vous. De plus je rajouterais en ce qui me concerne qu’aucune proie ne me file entre les doigts et il me semble que le seul chemin pour retourner à l’université est celui sur lequel je suis, donc à moins que JE le décide, tu es coincée avec moi. Si tu crois que tu vas réussir à filer mon bébé tu te mets le doigt, la baguette, le tronc glacé, tout ce que tu veux dans l’œil. Après si tu veux tenter le diable et essayer de fuir, je peux aussi te donner 10 secondes d’avances »


Pour joindre le geste à la parole, il s’écarta du chemin mettant ses pieds sur des sortes de fougères. Son regard pâlit légèrement, non il était vraiment en train de bousiller ses chaussures neuves juste pour jouer avec une fille. Ce n’était pas possible, franchement elle avait intérêt à courir vite parce que le fait de la laisser fuir+ celui d’abimer de si beaux chaussures l’agaçait profondément et il ne risquait pas de rester tendre longtemps. Enfin si elle était assez débutante pour le croire tendre, en même temps elle était bien assez stupide pour croire qu’il laissait filer des filles. C’était la première fois qu’on lui sortait ça et ça le ferait presque sourire s’il n’était pas vexé qu’on puisse prétendre cela.
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptyLun 23 Sep - 12:56


Nightmare


Non, je vous jure les hommes. Surtout celui-là, il commençait à lui sortir par le nez. Non, vraiment ! Il se prenait pour qui pour une grenouille. Ce n’était pas comme cela qu’elle imaginait les serpentards. Il était comment dire tellement impulsif. Et ce surnom lui sifflait d’une manière désagréable dans les oreilles. Pourquoi l’appelait-il bébé ou encore le bébé ! Non, mais vraiment. La jeune femme pouvait avoir le sang chaud. Son regard ne le lâchait pas. Il croyait quoi. Trop hargneux. Trop d’estime pour lui. Thalia n’allait jamais lui donner raison. Son frère était mort en croyant une chose stupide et en voulant avoir le pouvoir de tout, même de sa vie. La dame blanche se mordit la lèvre inférieure pour se retenir de lui répondre. Son sourire disparut quand il lui laissa le temps de s’enfuir ou de courir pour partir loin de lui ? La jeune femme faisait partie de la confrérie Héraclès. C’était une Herondale. Ils ne fuyaient pas aussi facilement. Recouvrant son courage, elle lui tiendrait tête. Elle ne lui tolérait pas cet affront. Sa main se tendit en face de lui. Un signe très connu, vous savez. Elle lui réclamait par le geste sa baguette.

«  Arrêtons de jouer les victimes. Rends-moi ma baguette, si mes paroles t’offensent à ce point. Si tu refuses, tu auras en effet des problèmes avec l’administration. Une menace, ce n’est pas dans mon genre. Je ne me bats pas pour des choses futiles. Et je ne te fuirais pas, je ne l’ai jamais fait et je ne vais pas le faire devant un serpentard qui devrait faire baisser son égo. »

La dernière phrase ne lui avait pas plu ? Elle n’était en rien captive. Il croyait quoi. On ne tourne jamais son dos à un adversaire. Fuir, c’était la meilleure chose pour se faire tuer par derrière. C’était la meilleure chose pour mettre à terre les gens. Une lueur dangereuse s’alluma pour la toute première fois dans ses prunelles. Il pouvait avoir peur ou s’en foutre complètement, mais une chose est sûre. C’est qu’elle ne soumettrait pas comme ça. La potiche, qui lisait ses livres, en avait marre de son opinion et de son jeu ridicule. Elle arriva même un à point où elle jugeait qu’il n’était qu’un crétin fini. Un crétin fini possédait sa baguette ! La jeune femme ne sentait pas le besoin de se justifier. Elle ressentait le besoin urgent de lui tenir tête. C’était elle qui décidait si elle désirait partir et non lui.  Elle reprit avec une voix légèrement calme, froide et sifflante.

«  L’anonymat peut être pas mal des fois. Cela ne veut pas dire que je n’ai aucune réputation sur mon sujet, que je suis une fille sans intérêt. Je ne te ferais plaisir en aucun cas en te fuyant. »

Sa main était toujours tendue. Elle avait de l’audace. On ne pouvait pas lui enlever ce fait. On ne pouvait pas refuser ce fait. Pied nu, elle savait très bien qu’il la rattraperait et après ? Qu’est-ce que cela pouvait suggérer. Sa main était toujours tendue. Son regard ne s’adoucit pas un instant. Ce genre de type ? Il allait la frapper, sûrement. Après, cela prouverait à quel point il est faible, faible de succomber à un sentiment pareil. Il avait gâché son baiser. Il l’avait repoussé. Cette nuit sous les étoiles n’allait pas du tout être romantique. Peut-être qu’elle était débutante dans ce domaine, mais elle le savait. Elle était actuellement d’une beauté captivante. La jeune femme planta son regard dans le sien pour le défier. Restant devant lui, il pouvait bien la battre ou encore la taper, mais il aurait de gros problèmes après. Cela le défoulerait… Mais c’est ce qu’elle aimait chez ce type de personne. L’impulsion. Il pouvait vivre la vie comme il le voulait. La violence, elle ne résout rien. Elle soulage. Tendue, elle s’attendait à recevoir un coup. Une chose était sûr, c’est qu’elle ne le connaissait pas. Elle ne préférait ne pas le juger. Il pouvait en faire de même. Elle répéta encore une fois une fois les 10 secondes écoulées.

«  Tu as compris Théo. Je ne te fuirais pas. »

Ce serait bien trop facile pour lui. Grand de longue jambe… Elle parierait sur le fait que cela l’agacerait plus qu’autres choses. Thalia savait une seule chose qui restait dans son esprit. Il n’allait pas rester calme. C’était comme un pressentiment qui la guettait. Elle espérait avoir tort. Il fallait qu’elle se prépare à toute éventualité. En plus, elle adorait jouer avec le feu.  
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptyVen 4 Oct - 17:50

Respirer, dans chaque conflit il faudrait écouter les revendications de l’autre, sans communication personne n’avance. Le seul problème c’était que jouer peut apporter des plaisirs que même certaines disputes ont du mal à taire. Le feu brûle en effet cependant s’il y a une distance respectable entre les flammes et la main ça ne fait que réchauffer et c’est plus agréable que l’inverse. Il suffit juste de trouver le juste équilibre. Parfois c’est plus difficile que ça en a l’air, incapable de s’avouer vaincu il faut continuer sans cesse jusqu’à l’épuisement. Cependant pour toute défaite qu’il y a, ça ne veut pas dire que la guerre est perdue. La seule bataille qu’on est tous autant que nous sommes sur de perdre c’est la course contre la mort. Soyez rapide mes cocos ça ne changera absolument rien.
Et cette petite guerre livré contre le monde entier des Serpentards n’avaient peut-être pas lieu d’être ici, sur les bancs de l’université, cependant si pour la forme son écusson représentait celui du dieu de la laideur, déjà paie ton écusson, ils auraient pu faire mieux que son vieux canard boiteux. En plus la mythologie grecque il en avait ras le chapeau, peut lui importait les fantasmes de quelques moldus. Non par le sang, par les pensées il était resté Serpentard et même si cette Thalia c’était retrouvé chez les Héphaïstos pas sûr qu’il puisse résister à une petite bataille.

Elle n’était pas l’adversaire si fragile auquel elle faisait croire dans sa tenue qui devait au départ la faire passer pour une petite sainte. Magnifique petite sainte soit dit en passant, dont les contours de la robe de quelques millimètres d’épaisseur seulement et où, par endroit, on pouvait deviner la peau et la chaleur tellement humaine que ça en devenait douloureux de la regarder sans pouvoir s’approcher au risque que le cerveau qui ne se situe plus vraiment dans la tête prenne le dessus. Son autorité naissante de brave petite élève le fit sourire, parce qu’en tendant la main quelqu’un lui avait déjà rendu sa baguette, mais qu’elle était mignonne. Franchement à la câliner sur un oreiller.
Des menaces avec la direction, ah elle était dans un monde pur trop pur, il ne risquait rien la direction se contenterait de lui  faire des remontrances pour la forme, même si c’était bien le cadet de ses soucis les broutilles entre élèves, peut-être même que les parents influeront seront derrière à vérifier que tout se passe bien pour leur enfant. Oui parce que visiblement dans cette famille à moins d’avoir une vieille maladie incurable difficile d’être regardé, sauf s’il faut protéger la famille de tout et n’importe quoi. Ah les parents je vous jure tellement préoccupé par leurs enfants que ça en deviendrait presque agaçant de les savoir tirant les ficelles dans votre dos.
Secouant la tête d’un air buté Théo pencha la tête sur le côté pour l’observer, être insulté de Serpentard c’était un peu comme dire à quelqu’un qui aime ses parents fils de ta mère ! Mal vue et pourtant véridique. M’enfin déblatérer dessus ça aurait été un peu stupide, surtout que pour le commun des sorciers, les serpentards c’était non seulement une élite qu’ils ne pourraient atteindre que dans leurs rêves mais qu’en plus c’était sujet à de la mauvaise foi pure et dure, ce n’est quand même pas la mer à boire que d’avouer que les Serpentards sont supérieurs aux autres,

Ne pas baisser le regard sur son corps, non pas que ce serait se soumettre à un bébé mais plutôt que vu la tenue dans laquelle elle était, il serait difficile de se retenir de lui sauter dessus dans ce moment-là. Voilà pourquoi les garçons et les filles étaient séparés la nuit, purée si elles étaient toutes aussi sexy dans leurs pyjamas, nuisettes ou autres machins qu’on porte la nuit, au pitié pourvu qu’il y en ait en string ou culotte, purée il fallait prendre du polynectar pour se glisser dans n’importe quel dortoir, puis c’est fou ça pourquoi Morgane ne lui en avait jamais parlé, pour sûr qu’elle devait pas dormir avec un truc de grand-mère celle-là, tien elle l’entendrait la prochaine fois qu’ils coucheraient ensemble, vraiment une sale gosse cette blonde, sale gosse mais bien foutue.

La voix de son bébé avait changé, plus froide, distante, essayant de se concentrer sur autres choses que des fantasmes d’hommes de son âge, il se concentra sur ses yeux qui semblaient différents, bien plus froid, la moindre petite étincelle de chaleur avait déserté ce regard, mieux valait il se méfier un petit peu, ne pas s’acharner à l’asticoter frontalement au risque qu’elle agisse bêtement et que les dommages soient catastrophique. Elle n’était pas idiote, il aurait adoré lui couper toute retraite comme le serpent qui s’entoure autour du mulot (c’était soit ça soit le lion et je me suis dit que serpent ça faisait plus Théo et en plus… ça fait plus sadique). Néanmoins, avait-il dit un seul instant qu’il la trouvait sans intérêt, il ne s’en souvenait déjà plus, ça aurait été surprenant et un gros mensonge surtout que pour l’instant il était comme un enfant devant le whisky pur feu, désireux d’en avoir mais ne sachant comment braver l’interdit.
La main tendue était audacieuse, d’un geste presque doux réprimant un reproche verbal ni un bruit caractéristique  de ces moments-là, il posa sa main sur celle de sa camarade et la baissa pour qu’elle vienne reprendre position le long du corps de mademoiselle. Une décharge électrique se répercuta dans son corps lorsque par mégarde sa propre main effleura la robe de mademoiselle. D’un geste entendu, pour se focaliser sur autre chose que cette proximité tortueuse il accepta le fait qu’elle ne fuirait pas. Roulant des yeux pour désapprouver cette situation il rajouta agacé sans être forcément agressif non pas qu’il se soit calme, une mi-temps plutôt le temps qu’elle se calme pour qu’il puisse reprendre les rênes du jeu et diriger cela comme il voulait.


    « J’ai saisi, tu ne fuiras pas, tu as la peur au ventre mais tu préfères te cacher derrière ce qu’on pourrait appeler des idées reçues. En quoi fuir c’est mal, il faut juste s’avouer vaincu quelques fois. Ca éviterait un peu les ennuis. Ah et pour la baguette, non je pense que je vais la garder encore un peu, sait-on jamais si je trouve un sorcier qui n’en a plus je la lui vendrais contre une petite fortune, après je t’invite à essayer de me faire avoir des problèmes  ça pourrait être marrant de voir ta petite bouille quand tu remarqueras que je suis toujours là. »


Etait-il vraiment intouchable ? Non peut être pas, pas plus qu’insensible mais il y a montrer à tout le monde ses faiblesses, ses peurs, ses angoisses et l’autre chose les réfréner au maximum tout comme certains ont peur des millepattes (ça me fait vraiment flipper)et se mettent dans tous leurs états en les voyant, d’autres font un travail sur eux même pour paraître aux gens imperturbables, fier et orgueilleux. Pour autant les peurs étaient là, et même celle de la voir fuir l’angoissait à un point incroyable, essayer de réfréner son orgueil n’était peut-être pas la meilleure solution. La seule chose qui empêchait cette Thalia de partir c’était qu’il avait sa baguette et qu’il l’avait mise au défi de fuir, sinon qu’est ce qui la retiendrait ici ?
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptyLun 14 Oct - 20:57


Nightmare


Respirons. Tout n’était plus très clair dans son cerveau. Cette situation lui. La jeune femme n’était pas du genre à fuir une personne ou à se jeter comme ça sur quelqu’un sauf qu’il lui plaisait un peu, voir beaucoup. C’était juste cet aspect et cet égo démesuré qui lui donnait l’urticaire. Elle ne savait plus ce qu’elle voulait en temps normal. La jeune femme serait partie en le laissant avec sa baguette. Depuis le début, elle n’aurait jamais autant joué. Cela n’était pas son genre. Son envie l’avait fait rester. C’était plus fort qu’elle. Elle tendait toujours une main en espérant qu’il lui rende sa baguette et qu’elle lui rende cette estime qu’elle aurait pu avoir pour lui. Pourtant, son cerveau ne l’écoutait plus. Elle ne se comportait pas comme normalement. D’ailleurs, cela l’étonna, qui lui sourit pendant qu’elle essayait de lui tenir tête (j’ai bien dit essayer, oui !). Finalement, il se mit à l’observer. Que pouvait-il bien voir en elle ? Une fille fragile ? Une fille qui ne savait pas ce qu’elle voulait ? Un bébé comme il le disait si bien… Cette pensée mit encore plus de lueurs dans son regard. Il semblait partir dans ses pensées pendant qu’elle s’impatienta. Elle répéta une nouvelle fois, qu’elle ne le fuirait pas cela n’était pas possible. Elle baissa pour voir sa main prendre la sienne. C’était un geste doux. Thalia se laissait faire comme s’il avait un pouvoir sur elle. Elle quitta cette main qui continua son chemin sur son corps pour observer Théo. Elle restait perplexe toujours un regard impassible, sachant qu’elle mourrait d’envie à nouveau de l’embrasser. C’était pire qu’une envie, mais il était hors de question qu’elle craque. Non, elle ne le ferait pas. Sa voix n’était plus la même. Il n’était plus aussi agressif ou présomptueux. Cela lui fit un aspect bizarre. Calmée, elle ne l’était pas. Chaque mot qu’il prononçait ne lui plaisait pas pour autant. Il ripostait… S’il ne l’avait pas fait, cela l’aurait déçu. Pourtant, la jeune femme semblait à son tour l’examiner. Sa balle était dans son camp. On peut remplacer le mot balle par baguette… La jeune femme reprit la parole avec un sourire et un léger soupir d’amusement à ce qu’il venait de dire.

«  Je n’ai pas peur de toi. Je ne sais pas si tu le comprends. Fuir, c’est tourner le dos à une personne. Tu connais le mot « principe ». Tu sais quoi, je pense que tu vas me rendre cette baguette parce qu’elle n’a aucun intérêt pour moi. J’irais voir l’administration. Je leur dirais qui l’a retrouvé et n’a pas voulu me la rendre. J’en rachèterais une nouvelle et tu seras perdant sur un gros point. Un très gros point. »

Sa voix resta en suspens sur la fin plutôt douce et froide. C’était comme si elle essayait de dompter l’animal qui était en face d’elle. Animal était un peu fort, mais… Elle ne voulait pas se laisser berner par lui. Elle ne voulait pas être une proie. Son regard s’attarda sur lui. Ses sentiments prenaient le dessus. Elle attendait qu’il lui pose la question de savoir en quoi il était perdant. Il avait posé une main sur elle. N’était-il pas aussi désireux qu’elle ? C’était bizarre. Mais il la tentait. Elle changeait à son contact. Thalia avait envie de savoir pourquoi elle avait autant apprécié ce baiser et pourquoi elle restait là ? Après tout, cela n’était qu’une baguette. Elle se mentait en partie à elle-même sur le fait qu’il n’y avait seulement ça qui l’intéressait. La jeune femme le regarda cette fois avec une lueur amusée et désireuse dans son regard.

«  En quoi tu serais perdant ? Je suis sûre que tu te poses la question. »

Elle s’approcha de lui en prenant son autre main pour la poser sur son corps, mettant sa main sur la sienne pour lui faire comprendre d’un regard et d’un geste ce qu’elle voulait lui faire comprendre. Elle se rapprocha de lui pour poser ses mains sur son torse, sentant le long de sa colonne vertébrale des frissons qui la parcouraient. Thalia ne quittait plus son regard. Elle se rapprocha de lui pour déposer ses lèvres sur son coup, en y déposant un baiser. Ayant fait monter une de ses mains par une caresse jusqu’à sa nuque, elle déplaça son baiser. Elle y déposa sur ses lèvres. Son attitude recommençait à changer. Il était d’une mauvaise influence sur elle. Il fallait l’avouer. Ses envies étaient différentes avec lui. L’ancienne serdaigle s’en fichait complètement de ce qu’il pouvait bien penser. Il avait du répondant. Elle s’y détacha de ses lèvres pour planter son regard dans le sien.

«  Tu pourrais perdre ça… La baguette. Si tu ne veux pas perdre, cela tu me la rendras. Si tu ne le fais pas… Ce serait dommage pour toi.»

Sa main quitta sa nuque pour descendre le long de son corps et passer sur son pantalon pour s’arrêter sur le bouton de son pantalon, tout cela pendant qu’elle parlait. Elle s’arrêta un instant puis elle défit le bouton pour lui faire comprendre une bonne fois pour toutes cela. Même si cela était sa première fois. La curiosité la poussait à agir. Elle cachait sa peur qui grandissait s’il dépassait ça. Dans sa tête plus rien n’allait vraiment comme elle le pensait. Il la rendait instable. La sagesse quittait son esprit pour se laisser emporter par ce qu’il était. Il osait dire ce qu’il pensait. Il était un type, peut-être pas le bon. C’était ce fait-là, qui la poussait vers lui. Thalia le regarda dans son regard. Sentant perdre ses défenses, elle était conquise par lui, mais à quel point ?

Ps. Désolé du retard.
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptyVen 25 Oct - 16:46

Le pouvoir réside dans l’émotion et non dans la force brute, caresser dans le sens du poil, flatter les egos des jeunes comme des plus vieux. Tout le monde y est sensible pour peu qu’on sache s’y prendre. Oui c’est vrai c’est de la manipulation mais est ce qu’il faut considérer toute manipulation comme mauvaise ? Là réside la véritable question il doit bien y avoir un sorcier ou deux qui ont manipulé le monde pour leur bien-être. Sans parler de l’autre truffe à lunette dont le nom échappait totalement à Théo. Quel cancre par moment, non il faut dire la vérité cela ne l’intéressait pas de savoir que trois Gryffondors avaient changé le monde. Une envie de déchirer une à une les livres de tous les faire brûler pour effacer cette partie de l’histoire au monde. S’il n’était pas vraiment attiré par l’équipe de Voldemort premièrement parce que si on supprimait tous les moldus ou sang de bourbes, là on risquait de gros problèmes de consanguinités. Non donc c’était une mauvaise idée, n’empêche que d’être sauvé par des Gryffondors ça c’est vraiment la loose en plus, aucun signe de Serpentard dans l’histoire. Super alors eux ils ont loupé le détour vers la gloire. Mais quelle belle bande de loosers.
Il n’en était pas un et tous ses choix sans exception le menait vers le sommet, si cette petite Thalia –j’ai pas mis bébé- pensait vraiment pouvoir lui échapper. S’il fallait qu’il s’y prenne autrement il le ferait. Il n’était pas pressé et même si elle commençait à mourir de froid, il la prendrait dans ses bras pour la réchauffer, sans arrière-pensée bien entendu. Il vaut mieux une fille consentante pour ce genre de chose, ça évite les problèmes. Déjà qu’il se trouvait en possession d’une baguette qui n’était pas la sienne si on rajoutait d’autres méfaits il aurait un peu de mal à s’en sortir. Il n’était pas sur de s’en sortir bien même à présent contrairement à ce qu’il disait. Il commençait à être déstabiliser par l’air impassible de son bébé, elle le fixait, semblait essayer de pénétrer son âme sans succès visiblement puisqu’elle était toujours là. Elle réagit par un soupir même si son sourire trahissait son amusement, ce qui contrairement à ce qu’il aurait pu penser n’eut pas le moindre effet négatif sur sa personne.

Ses paroles en revanche, terribles paroles. Pourquoi les filles sont si cruelles lorsqu’elles s’adressent aux hommes. Pensent elles parler à des êtres inférieures, leur envie de s’élever socialement au-dessus de la gente masculine autorise-t-elle à les écraser ainsi. Qu’est-ce que c’était désagréable de savoir qu’elle ne le craignait pas même un petit peu. Pourtant elle n’était pas en position de force en apparence, sa robe était tellement fine qu’en dehors du fait qu’elle devait avoir froid, ça attirait dangereusement Théo. En même temps, on n’a jamais vu le papillon attiré par la flamme réussir à la bouffer. Catastrophique, il n’allait pas pouvoir gagner sur ce domaine, cette prise de conscience eut pour ainsi dire un effet dévastateur sur le moral du jeune Gill. De plus comme pour bien enfoncer le clou elle annonça que sa baguette n’avait pas tellement d’intérêt pour elle et s’il est vrai qu’en parler à la direction n’inquiétait absolument pas Théo, se mettre au-devant de la scène pour une baguette sans intérêt ne lui plaisait pas.
Pourtant n’était-ce pas une défaite en soi que de lui tendre la baguette et de lui donner raison. La fierté et le pouvoir qu’elle aurait acquis la rendrait certainement encore plus chiante qu’elle ne l’était déjà. Ah les bébés, il faut les éduquer parfois et cela semblait si difficile avec Thalia, elle était toute novice mais dans des principes de féministe tellement ancré en elle, une envie tellement forte de ne pas se laisser tenter par l’inconnu ou la soumission, l’acceptation d’un compromis. Non elle restait dans son idée allant jusqu’à titiller l’attention de Théo. Sa phrase en soit il ne l’aurait jamais écouté comme un peu tout le reste de ses paroles, si le ton de sa voix n’avait pas changé imperceptiblement certes mais tout de même. Son regard noisette balaya à nouveau la personne de Thalia. Perdant sur un très gros point qu’elle disait. En quoi pouvait-elle faire perdre autant qu’elle le disait, son cœur accéléra d’un coup comme si elle allait mettre sa menace à exécution sans qu’il ne sache ce que c’était. Il ne pouvait pas s’être laissé prendre au piège ainsi. Lentement il se força à se calmer, elle bluffait, il était impossible qu’il soit autant perdant que ça.

Evidemment, ce à quoi il pensait différait grandement des pensées de Thalia il en eut conscience uniquement lorsqu’elle posa un regard totalement différent des précédents. S’il aurait dû le définir en un mot il aurait dit l’envie. Elle se planquait derrière des choses totalement stupides, des menaces à deux noises tout ça pour ne pas reconnaître qu’elle crevait de désir. Non mais il comprenait aussi bien quand on expliquait par des mots qu’on avait envie de lui. Puis d’abord jouer du sexe sur une baguette c’était totalement inconnu et franchement désagréable. Cette espèce de garce savait exactement ce qu’elle faisait jouer avec les besoins d’un homme de TOUJOURS avoir envie de ça, oui faut dire la vérité, et ceux d’un Serpentard de ne jamais céder aux chantages et si possible de toujours retourner les choses en sa faveur. Le problème c’est que sur le papier c’est top cette histoire mais en réalité dès l’instant où elle franchit les quoi, soixante (vous dîtes comme ça aussi ?) centimètres qui les séparait pour l’embrasser, toute sa volonté fut réduite à une puissante envie de laisser tomber ses engagements, de lui tendre cette baguette totalement inutile pour se laisser aller. Il sentait ses mains bien fraîches sur son t-shirt, cependant, loin de le refroidir cela n’avait d’autres effets que le réchauffer et l’attirer vers la proposition indécente qu’elle lui faisait. Que dire de ses lèvres qui touchaient son cou puis lentement vinrent se poser sur ses lèvres à nouveau. Lèvres délicieuses dont le simple toucher rendait dépendant l’esprit bien faible finalement de Théo. Il aurait voulu qu’il dure éternellement, qu’elle ne veuille plus rien d’autres que ses baisers. Pour autant, elle n’en avait pas l’intention, seul ce désir de triompher semblait l’animer. Il retint un soupir lorsqu’elle se détacha de lui et l’écouta parler avec un certain déplaisir. S’il avait été un animal, ses oreilles se seraient plaquées sur son crâne tandis qu’un râle désapprobateur aurait été la seule réponse qu’aurait pu espérer avoir Thalia. Cependant, il était humain et rien dans son attitude ne montrait son agacement pourtant si présent.

Il s’apprêtait à l’envoyer sur les roses, ne pas perdre la face et arriver à la faire docilement rentrer dans la case qu’il avait prévu mentalement pour elle. Comme si elle savait parfaitement ses desseins, elle rajouta un geste, tellement peu subtil que cela éclaira le regard de Théo d’une lueur d’étonnement, sa main qui avait pris possession de sa nuque et qu’il avait apprécié contrairement à tout ce qu’il aurait pu dire à haute voix vint derechef prendre place sur sa ceinture. Le message était extrêmement clair. Etre mis au pied du mur par une gamine, c’était à devenir fou, à se tirer les cheveux et à frapper du poing contre les murs justement. Pourtant il était coincé, il en avait conscience, faisant la moue tel l’enfant pourri gâté qu’il était, il lâcha boudeur une phrase comme ça juste pour ne pas perdre totalement la face.



    « C’est uniquement pour ne pas avoir de problèmes. »


Il lui tendit sa baguette, fuyant pourtant son regard. Regard qu’il appréciait, regard dont il avait aimé la brillance et l’intelligence qui brûlait à l’intérieur. Cependant c’était trop, il était incapable de faire taire la fierté qui lui brûlait les entrailles. La défaite était rude et si en soit la victoire était aussi proche que la défaite seul cette dernière semblait avoir un impact sur sa personne pour le moment. Ses poings restaient incroyablement fermés, incapable de se desserrer comme si en soit avoir rendu cette baguette lui était intolérable. Pourtant c’était dans l’ordre des choses non ? La seule chose qui lui déplaisait c’était d’avoir été percé à jour. Son regard où brûlait l’agacement se perdait dans la contemplation des feuilles au-dessus de sa tête. Le va et vient sous le vent de cette multitude de verdure semblait l’apaiser un petit peu.
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptySam 2 Nov - 20:53


Nightmare


Come back. Come back. Sa baguette était délicieusement revenue dans sa main. Avait-elle tenté et réussi à faire un marché avec son diablotin qui semblait ne pas apprécier la situation. Son regard se portait sur lui pour savoir ce qu’il ne pouvait pas aimer ? Avait-elle dompté le jeune homme ? La jeune femme avait la main sur le bouton de son pantalon. Elle mit une deuxième main pour déboutonner ce pantalon. Remontant sa main pour caresser à nouveau son torse, une caresse, elle se laissait aller. Cela était une chose qu’elle n’avait jamais faite. Toute sa vie avait été self-control. Toute sa vie était centrée sur une chose qu’elle n’arrivait jamais à atteindre. La jeune femme voulait atteindre ses lèvres pour poser à nouveau ses lèvres sur lui. Elle ne voulait pas partir de cet endroit malgré le froid qu’il y avait. C’était peut-être pour cela qu’elle se rapprocha un peu plus de lui en mettant son autre main sur sa nuque. Mettant ses deux mains pour l’enlacer et rapprochant sa bouche pour qu’il la regarde, c’était ce qu’elle voulait. Pourquoi semblait-il aussi aussi porter sur cette défaite qu’elle venait de lui infliger… Il avait aussi gagné ses lèvres, son baiser, son corps et ce qu’elle était prête à lui offrir maintenant. Thalia s’attendait pas à ce qu’il la rappelle ou encore qu’il tombe stupidement amoureux d’elle. Il n’était sûrement pas du genre à croire au Walt Disney et à leur fin si mensongère : « Ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps avec plein d’enfants. ». Oui, en effet, le monde réel était plus rude. Il fallait se mettre à la hauteur des gens et ne pas espérer trop de la part de ceux-ci. Allez dans ces bras était comme si elle touchait à la pomme interdite dans le jardin d’Adam & Eve. Elle savait que cela allait lui poser des problèmes et la perturber jusqu’à la fin des temps. Les baisers, c’étaient comme si elle ouvrait la boîte de Pandore.  Elle ouvrait une chose qu’elle ne connaissait pas. Elle se fichait complètement des conséquences. Elle voulait absolument ouvrir cette boîte malgré les avertissements. Son esprit lui disait de partir pour retourner dans sa chambre comme si tout cela ne s’était jamais produit. C’était impossible. La décision de se donner à lui, c’était comme si elle était Psyché, cette femme qui se donnait à son mari toutes les nuits avec l’interdiction de le voir la journée. Finalement, cette histoire s’était bien finie. C’était pour ça qu’elle avait aimé cette comparaison.

Ses mains restèrent derrière sa nuque, la caressant légèrement le temps qu’il se calme, le temps qu’il digère cette défaite pour apprécier sa prochaine victoire. Elle tenait toujours d’une main sa baguette. Elle la trouvait plus encombrante qu’autre chose à cet instant présent. Au moins, au fond de sa poche, elle aurait pu avoir les deux mains de parfaitement de livre au lieu de manipuler cet objet en même temps. Pourquoi l’avait-elle pris avec ? Pourquoi ? Cela n’aurait pas pu finir ainsi. Elle n’aurait eu aucune raison de lui parler. Finalement, le regret se dissipa assez rapidement. Elle déplaça sa main non prise pour la faire aller sur son visage et faire qu’il la regarde. Elle avait envie de lui. C’était vraiment une pensée indésirable qui s’était mise dans sa tête. Certains pourraient penser que c’était une femme en chaleur. Je ne sais pas si cela est vraiment le mot approprié ou la chose à dire. C’était plutôt une femme qui avait envie de profiter une fois dans sa vie. L’envie était plus forte que la raison et la sagesse réunie. Hypnotisée et soumise (en quelque sorte) par lui, elle ne voyait plus que ce plaisir nouveau s’installait. Son corps réagissait malgré tout. Elle aurait pu refuser cette situation, mais il faut savoir tomber dans la tentation. La peur la prenait aussi. C’était toujours difficile la première fois. C’était toujours difficile. Une douleur…. Qui était vite remplacé par le plaisir. On lui disait souvent ça. On lui disait souvent plein de choses.

Son regard de braise savait que c’était un jeu stupide. Elle ne connaissait rien de lui. Il l’attirait comme une étincelle qui devient une flamme. Il lui donnait de vivre et de surpasser son agonie des derniers mois. Sous son emprise (là tout de suite), elle avait l’impression de vivre. La jeune femme murmura une réponse pour le répondre. Elle voulait entendre l’autre réponse, car celle-ci était forte intéressante. Il fallait qu’il la réalise. Il voulait l’avoir elle. Elle voulait l’entendre. Elle rechercherait ces mots. Il pourra lui dire que ce n’était simplement pas que pour la baguette. Elle répéta sa phrase simplement.

«  C’est uniquement pour ne pas avoir de problèmes ? Il y a rien d’autre ?»


Oh oui, elle était démoniaque. Thalia se délecta de cette victoire légèrement. Elle ne lui dira pas qu’elle ira voir ailleurs. C’était bizarre ce sentiment qui la traversait. Un sentiment si indescriptible. Est.-ce que ce n’était pas comme jouer avec la tentation ? Si cela était vraiment bon, qu’est-ce qu’il l’empêcherait de refuser à nouveau. Elle se condamnait à lui.
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MessageSujet: Re: Nightmare | Pv Théo N. Gill   Nightmare | Pv Théo N. Gill EmptyDim 3 Nov - 15:40

Difficile de s’avouer vaincu ou de courber l’échine devant quelqu’un, tel était la difficulté majeure de monsieur Gill. Peut-être même que ce tempérament venait de sa famille et non pas de lui uniquement. Quoi qu’il en soit, la défaite semblait s’être emparé de son sang et chaque respiration qu’il avait semblait lui rappeler qu’il avait rendu sa baguette à une gamine, si seulement ça avait été par non intérêt, mais c’était tout le contraire. Il avait envie de la laisser venir à lui, cependant il voulait rester le maître du jeu, il pouvait la modeler, la façonner comme il le voulait. Il en avait bien conscience, l’ignorance de Thalia était visible comme le fait qu’il était un Serpentard, ce qui n’est quand même pas peu dire. Dans sa fierté et son entêtement, il aurait pu enlever la main du pauvre petit bébé de son pantalon, après tout loin de lui l’idée d’emmener le bébé dans tout ce qui était inconnu à son esprit si pur. Pour elle les enfants devaient naître dans les choux et les roses. Une vrai catastrophe que cela, il faut bien le dire. Pourtant il était comme hypnotisé, non pas par sa manière redoutable de se comporter. Non là faut dire ce qui est bébé a des progrès à faire, ce qui était intéressant c’était de la voir se démener pour arriver à ses fins, en découvrant toute la subtilité de l’allumage. Il laissait à son bébé le loisir de découvrir tout cela toute seule pour le moment se contentant de fixer les arbres qui bougeaient au gré du vent dévoilant quelques instants la lune.

Son attention fut quelque peu détournée lorsque sa charmante petite persécutrice vint se coller à lui lâchant son pantalon, enfin, qui tenait par on ne sait quel miracle. Elle était plus proche qu’elle ne l’avait jamais été, et d’ailleurs il ne l’aurait jamais cru capable d’aller jusqu’à là. Petit bébé semblait avoir grandi en quelques minutes. Décidément il n’était pas très innocent comme jeune homme et il entraînait les filles dans cette dépravation bien qu’on ne puisse absolument pas dire qu’elles ne soient pas consentantes il suffisait de l’observer, ses yeux semblaient parler pour elle supplier même qu’il l’embrasse. Du calme petite, les victoires se gagnent petit peu par petit peu, il était hors de question qu’il ait l’impression de lui obéir. Premièrement parce qu’elle n’était pas Serpentarde et les autres ne méritent pas forcément toute l’attention d’un Gill, deuxièmement elle allait déjà être prétentieuse suite au gain de sa baguette, il n’allait pas en rajouter une couche. Troisièmement, il était encore un peu dégouté et pour le moment embrasser ne signifiait absolument pas victoire pour lui.

Comment avait-il pu céder au chantage et lui rendre sa baguette. Un instant il essaya de se remonter lui-même le moral rien ne l’empêchait, si ce n’est sa conscience et entre nous qui se soucie d’une conscience, d’abuser de sa confiance après tout elle n’était absolument pas de taille à lutter et si par la suite il voulait récupérer la baguette, qu’elle essaie de l’en empêcher. Les caresses à répétition contre sa nuque vinrent entacher ce désir de tout contrôler. Son innocence était une arme bien puissante pour le coup, un soupir où se mêlait autant la frustration que l’acceptation s’échappa des lèvres du perdant. C’était impossible de ne pas la regarder dans sa petite découverte d’elle-même. Surtout qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention par des petits gestes doux. Néanmoins s’il la laissait faire et acceptait sans trop se forcer, pas un seul moment il répondit aux prières muettes de l’embrassade, ses lèvres ne vinrent pas effleurer de sa camarade même si il faut le reconnaître que petit à petit cette envie grandissait. Jusqu’à quel point allait-il pouvoir y résister. Quel petit démon que cette fille. En plus que d’avoir eu une victoire éclatante elle se permettait de le provoquer lui demandant si c’était tout. Un sourire provocateur apparut sur le visage angélique de Théo tandis que d’une main experte il récupéra la baguette si durement acquise par cette petite princesse.

    « Je pourrais aussi la reprendre à tout instant bébé ne me cherche pas trop non plus. »


Pourtant allant totalement à l’encontre de ses paroles ou même de son attitude assez provocatrice, ses lèvres vinrent déposer un léger baiser sur le front de sa camarade. Oh petit à petit elle aurait ce qu’elle voulait, il fallait juste qu’elle apprenne la patience, l’humilité peut être aussi le courage. Non parce que certes ce qui s’appliquait à Théo ne s’appliquait pas à tout le monde, en effet on est supérieur ou on ne l’est pas. Il n’empêche que si elle continuait à le provoquer elle allait finir par le perdre, il allait rentrer se mettre au chaud et l’abandonner dans la forêt. Tss qu’est-ce que ça pouvait être chiant les filles quand ça voulait quelque chose. Contraint et forcé pour obtenir ce qu’il voulait d’obtempérer bien gentiment, il tendit une deuxième fois la baguette à Thalia baissant les yeux non pas par respect, faut pas prendre ses rêves pour des réalités, plutôt pour ne pas voir l’air satisfait de Thalia tandis qu’il prononçait les paroles qu’elle attendait au fond d’elle et bon sang qu’est-ce que ça crevait les yeux par la barbe de Merlin.

    « Je reconnais qu’il y a peut-être un petit quelque chose qui m’a poussé dans cette direction. Il semblerait que même si tu es le bébé le plus innocent du monde en apparence tu es capable de sacrifier ce statut pour obtenir ce que tu veux. Je te pose cependant la question qui me dit que je peux avoir confiance en toi ? Sans vouloir paraître prétentieux beaucoup de filles semblent prêtes à tout mais derrière vous poignarde dans le dos. Je suis un ennemi redoutable bien plus que tu ne le crois et je déteste perdre Thalia donc attention à ne pas me duper non plus. »

Pour démontrer qu’il n’était nullement en train de faire des menaces en l’air et que la crainte de se faire avoir sur tous les plans du tableau était vraiment sa préoccupation principale. Le jeune universitaire leva les yeux sur elle et pour la faire basculer dans ce monde qu’elle ne connaissait visiblement pas le moins du monde, il prit le pouvoir tel un capitaine prend le gouvernail de son bateau et posa ses lèvres sur les siennes pour lui offrir enfin un vrai baiser. Ah les pauvres petites filles bien innocentes sont décidément faciles à courtiser. Enfin tout de même il avait perdu une minuscule bataille mais la récompense lui semblait bien plus intéressante tout d’un coup. Il était donc prêt à sacrifier un peu sa fierté pour une fille. Ce n’était pas la première bataille qu’il perdait pour une fille après tout et il s’était toujours relevé et puis cette mission que d’entraîner Thalia dans ce domaine lui plaisait énormément.
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