Il paraît que la haine vient de la ressemblance.. j'appelle ça un tas de conneries. La haine n'a jamais rien créé.

we are young.

Âge & Année de votre personnage : 17 ans, 7ème année.
Lieu où cela se déroule : Dans le parc.
Période de votre scolarité : On va dire Octobre  
Bref résumé de l'évènement : Clyde et Bubble sont tous deux à Poudlard.. le reste on improvise, héhé

Un silence de mort régnait dans la pièce où se trouvait Clyde, rompu de temps à autre par le souffle saccadé de certains occupants en train de dormir à poings fermés. Le jeune homme tarda à ouvrir les yeux, redoutant le spectacle qui s'offrirait alors à lui s'il s'exécutait. Il souhaitait retarder le moment le plus longtemps possible, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'il en ait marre de rester dans le noir total, allongé sur ce qu'il jugeait être un canapé, ou du moins quelque chose d'assez confortable pour lui faire office de couchette. Plusieurs minutes passèrent, puis notre sorcier se décida enfin à ouvrir un œil, l'air interdit, et constater dans quelle état était la pièce dans laquelle ils se trouvaient tous. Se redressant avec toute les peines du monde, il s'étira quelques instants et balaya enfin la salle du regard après s'être frotté négligemment les yeux. Des jeunes adultes dormaient ici et là, affalés sur divers fauteuils, chaises, voire à même le sol pour certains. Clyde, se passant une main dans les cheveux, décida de visiter les autres pièces de la maison afin d'en avoir plein la vue avant que quiconque ne se réveille. Traînant des pieds, il se débarrassa de sa chemise tâchée qui puait le tabac froid, et prit au vol une bouteille d'eau dans la cuisine afin de chasser le mauvais goût qu'il avait dans la bouche. Il entreprit de faire le tour des lieux tout en se désaltérant, veillant à ne pas marcher n'importe où pour ne pas réveiller les gens. C'était un spectacle très amusant à regarder, surtout pour lui.

Après s'être passé un coup d'eau sur le visage et avoir cherché ses affaires pendant cinq bonne minute, le Serpentard alla secouer l'épaule du propriétaire de la maison afin de lui signaler son départ. Il lui adressa un sourire, enfila sa veste au dessus de son torse nu et quitta les lieux.
Ce ne fut qu'une fois arrivé devant l'enceinte de Poudlard qu'il prit conscience de l'heure qu'il était : six heures du matin. En poussant un bâillement à s'en décrocher la mâchoire, Clyde poussa le portail et après avoir bien marché, entra dans son dortoir le plus discrètement possible, et entreprit de marcher jusqu'à la pointe des pieds jusqu'à son lit pour ne pas réveiller ses camarades de chambre. Il connaissait la mauvaise humeur de certains d'entre eux au petit matin, il ne tenait donc pas à les réveiller comme il avait pu le faire de nombreuses fois. La discrétion n'était pas vraiment de son ressort.. Preuve à l'appui lorsqu'il se cogna le pied contre un meuble avant d'atteindre son lit.
Une fois son but atteint il ne se fit pas prier pour s'affaler de tout son long sur le lit, et s'y endormir sans même enlever sa veste jusque 15h.

La faim qui lui tordait le ventre le réveilla finalement, et Clyde entreprit de prendre une douche avant de sortir du dortoir –un peu de décence, tout de même– dans le but de se procurer à manger. Il alla vers les cuisines à la recherche de nourriture que les elfes pourraient lui donner, grâce auquel il pourrait manger à sa faim – et Dieu sait que sa faim est grande.. Tant que son ventre ne serait pas plein à craquer, le jeune homme serait d'une humeur massacrante. L'étudiant prit tout ce que lui donnèrent gentiment les elfes et alla se poser sur un banc dans le parc, heureux de pouvoir enfin se mettre quelque chose sous la dent. Il envoya un hibou à un de ses amis lui aussi présent à la soirée, qui le rejoignit quelques minutes plus tard. Tous deux étaient occupés à parler avec animation de la fête monstre qui avait eu lieu toute la nuit – ou du moins des souvenirs qu'il leur restait – , mais des piaillements de filles attirèrent l'attention de Clyde qui se coupa dans son récit. Sur un banc non loin du leur, des demoiselles assises semblaient se passionner pour un sujet qu'il n'arrivait pas à cerner. Le ventre plein et enfin lavé, le jeune homme ne demandait plus qu'à se distraire. Il fit signe à son ami de le suivre, et ils avancèrent en direction des demoiselles.